Chapitre 8

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- Ah oui... c'est parce que je dors pas très bien à cause d'un cauchemar. Enfin bref, j'étais-

- Un cauchemar ?

A cet instant les autres arrivèrent, et nous virent. Ils nous regardèrent avec un air interrogateur. Je vis Yeosang qui avait l'air content. Il me sourit comme s'il voulait dire " tu vois ? Je te l'avais dit." Je lui souris à mon tour, même si j'étais un peu troublée par rapport à ce qu'il venait de se passer.

Il se mirent tous très vite au travail. Plus les jours passaient, et plus tout le monde se familiarisait avec Chungha et moi. Chaque journée que nous passions ensemble était plus drôle que la précédente, mais moins que la prochaine.

Chaque soirée que je passais avec Wooyoung nous permettait de devenir de plus en plus complices. Je découvrais un garçon vif, intéressant, intelligent, drôle, et touchant. Comme il n'aimait pas que je m'entraine à ses côtés, je l'embêtais en restant près de lui. Il finissait toujours pas s'énerver, et je finissais toujours par rire.

Trois semaines passèrent, toujours dans la joie et la bonne humeur. Nous étions maintenant tous proches les uns des autres. Tout le monde racontait ses histoires d'amour impossibles. Hongjoong dit que les membres lui suffisent et qu'il n'a pas besoin d'une copine. Mingi aime bien une fille du nom de Yeji. Le problème c'est qu'elle ne le connait même pas. Yoesang aime bien aller à droite à gauche, sans jamais rien de sérieux. Jongho dit qu'il est encore trop jeune pour ce genre de choses. Yunho veut se concentrer sur ses années de trainee avant de rencontrer quelqu'un. Seonghwa voudrait uniquement ses fans en tant que copines. San à déjà trouvé sa proie, mais je m'y oppose légèrement. Et Wooyoung ne s'exprime jamais sur ce sujet. Tout comme moi. La seule chose que je dis, c'est que je ne veux pas de copains. Chungha me suffit amplement.

J'avais décidé que ce soir j'allais rentrer parce que j'étais épuisée, après toutes ces soirées passées avec Wooyoung. Je me demandais comment il faisait pour tenir le coup.

Je commençai à sortir quand quelqu'un ferma brutalement la porte devant moi. Je relevai la tête et vis Wooyoung.

- Tu rentres déjà ?

- Ecoute, toutes ces soirées m'ont épuisée, je voudrais juste me repo-

- Reste. S'il te plaît. Je te prêterai ma main, dit-il très doucement.

Il me regardait avec des yeux suppliants. Ses yeux me suppliaient de rester. Pourquoi si soudainement ? D'habitude, ses yeux me montrent clairement que je le dérange.

- Je ne-

Il me coupa en me serrant dans ses bras. Il me serrait fort. Très fort. Comme si j'allais m'évaporer à tous moments. Puis d'un coup, il s'effondra. Je tentai de le réveiller, mais rien. Ca me rappelait trop mon enfance. J'étais tétanisée. Je pleurais et ne savais pas quoi faire. Je criai à l'aide tant bien que mal. Quelqu'un de la sécurité est finalement apparu et a directement appelé les secours.

Ils arrivèrent au bout de 17 minutes, et m'emmenèrent avec eux. Je ne pouvais pas le laisser seul, alors qu'il l'avait toujours été. Et surtout, j'avais extrêmement peur de revivre le drame de mes 18 ans. Je voulais m'assurer qu'il allait bien.

Une fois arrivée à l'hôpital, j'appelai les membres et Chungha, qui arrivèrent le plus vite possible. Chungha, sachant que ce genre d'évènements me traumatisaient, couru vers moi. J'avais arrêté de pleurer, et lui dis que j'allais bien. Les membres s'étaient précipités dans la chambre où se trouvait Wooyoung, encore endormi.

Les médecins nous dirent qu'il allait bien. Il s'était évanoui de fatigue. Il devait donc rester une semaine à l'hôpital pour que les médecins puissent vérifier s'il se rétablissait correctement. C'était évident. Il se surmenait beaucoup trop. J'aurais dû l'arrêter. J'ai eu plus de trois semaines pour l'en empêcher, mais tout ce que je faisais, c'était de le regarder se détruire.

La cicatriceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant