⚠️ Chapitre 18 ⚠️

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Cela faisait des jours qu'il se trouvait dans cette cave. Combien de temps, il l'ignorait. Tout ce qu'il savait était que quand il reprenait conscience, on lui apportait un verre d'eau. Un unique verre d'eau. Il le buvait avidement à chaque fois, mais jamais, on lui libérait les poignets. Il devait se faire sur lui sans jamais que personne ne passe derrière. C'était humiliant, dégradant. Son urine se mélangeait avec l'odeur de sang dans la pièce et c'était uniquement car il n'avait rien manger depuis longtemps qu'il ne vomissait pas. Un jour, l'inconnu qui lui apporta sa ration lui indiqua que c'était l'eau des toilettes qui se trouvait dans le verre. Ce jour-là, Hugo avait tout recracher de dégoût. Il n'avait pas recommencer, beaucoup trop assoiffé pour passer par dessus une autre journée sans boire.

Son corps était recouvert de bleu et de plaie ouverte et infecter. Il en avait sur les bras et les jambes, mais le plus gros était sur son torse. La brulure sur son flanc droit avait tripler de taille. Chaque jour son bourreau venait enfoncer un doigt dans la poche de pue qui s'y formait pour empirer la douleur et la guérison. Mais tout cela ne changeait rien à sa vie. Que ses plaies soit infecté ou non l'importait si peu. Il allait mourir ici, il s'en était résolu.

Il avait repris conscience une heure avant. Tout son corps était lourd et douloureux et garder les yeux ouvert était quasiment impossible. À travers le temps, il était passé par toute une gamme d'émotion. En premier lieu, il avait pleurer et supplier jusqu'a en avoir mal à la gorge. Voyant que ça ne servait a rien, il prit toute la haine en lui pour crier des injures à l'homme qui le torturait. Il avait recommencer à se débattre et hurlait a n'en avoir mal à la gorge.

"Enfoiré! Fils de pute! Petit con! Tu vas bruler en enfer! Je viendrais te hanter dans ma mort! Je te retrouverais et je te ferait subir le double!"

Mais peut-importe les menaces proférer, l'homme continue de torturer l'adolescent brisé de l'intérieur. Puis vient la confrontation. Hugo provoquait son bourreau du regard où tentait de le désatabiliser en demandant plus.

Puis lorsqu'il n'eut plus la force de rien, il resta impassible à la douleur qu'on lui infligeait. Il n'avait plus la force de rien. Il n'avait plus de larme pour pleurer sa mère et son père. Qu'allait dire son petit frère découvrant qu'il ne le verrait plus jamais. Il eut des pensés pour ses amis et les bons moment qu'il avait passer avec eux. Des pensé pour le futur qu'il c'était prévu et qu'il n'aurait jamais la chance de vivre.

Puis Sébastien. Il n'éprouvait que de la haine pour ce dernier. Si au début, il se fermait les yeux en prétextant que la raison de sa présence ici n'était pas sa faute. Que son bourreau l'avait menti, il devait se rendre à l'évidence. Sébastien l'avait manipuler. Il lui avait menti. Il c'était servit de lui et maintenant l'avait abandonner. Il avait longtemps réfléchit et ce que son bourreau lui avait dit et tout prenait un sens nouveau. Comme il avait été stupide de tomber amoureux d'une telle personne. D'ailleurs celui ci ne l'avait jamais aimer, la preuve était là. Voilà des jours qu'il se trouvait enfermer et jamais il n'avait fait l'effort de le trouver. De faire ce que ses ennemis voulait en échange de sa libération. Il se faisait torturer à cause de lui. Il allait mourir ici à cause de lui. Comme il le détestait. Comme il le méprisait.

La porte s'ouvrit et ce fidèle inconnu tortionnaire entra dans la pièce. Ne lui accordant aucun regard, il vient allumer la caméra et la lumière rouge habituelle s'ouvrit. Combien avait-il de spectateur pour le voir agoniser. Combien cette merveille pouvait rapporter sur le marché noir. Sébastien lui saurait, car voilà ce qu'il était. Un criminel déguiser en honnête homme.

Il tourna son regard vide et lasse vers l'homme qui le rejoind pour enfoncer un doigt sale dans la plaie sur son flanc. Du pue en ressortie et Hugo esquissa une simple grimace. L'homme s'approcha de lui pour venir parler dans son oreille.

"J'ai une mauvaise nouvelle. Ils n'ont même pas lever le petit doigt. Ce fut une perte de temps pour le grand patron. Tu vas mourir, mais console toi. Je me suis bien amuser avec toi."

L'homme se sépara de lui pour venir l'examiner. Il prit une bière qu'il avait amener et le bu en le dévisageant. Une fois presque fini, il se rapprocha de nouveau à son côté. Assez proche pour qu'Hugo puisse sentir son haleine glisser sur son visage.

"Alors, des dernières paroles pour tes fans? À ton cher amour? À ses amis ou à tes parents à qui j'enverrais surement la vidéo."

Hugo fixait le sol abattu. Enfin, la libération arrivait. Voilà plusieurs jours qu'il n'espérait que ce moment. La mort plutôt que la torture. Hugo releva la tête sans prêter attention à la caméra. Il avait compris dés le premiers jours qu'il ne donnerait satisfaction à personne en suppliant les hommes derrière celle-ci. Ses yeux croisèrent ceux de son aggresseur et Hugo lui cracha en plein visage. Son tortionnaire surpris recula dégoûter. L'adolescent n'était pas du genre à se laisser faire facilement. Il était naif et insouciant, mais quand on le provoquait, il savait se battre et avoir de la réparti. C'était ainsi qu'il voulait mourir, en gardant sa fierté. Il observa le crachat que l'homme essuyait du revers de sa main et eut un sourire méprisant avant d'ajouter:

"On se revoit en enfer sale connard!"

L'homme enragé cassa sa bouteille sur le mur et vient enfoncer le goulot cassé dans la poitrine d'Hugo.

"Clairement sale pute."

Puis il se mit à le poignarder à plusieurs reprise. Les bouts de verre brisé venait déchirer sa peau à chaque coup. À la différence d'un couteau, les blessure était large et irrégulière. C'était celle-ci qui laisserait les pires cicatrices. Mais son corps n'aura jamais le temps de cicatricer, il serait mort avant que le processus soit enclenché. Hugo cria une dernière fois avant de sentir son esprits le quitter. Pour s'accompagner vers les ténèbres, sont sang chaud glissait sur sa peau nu.

Puis le vide.

Le froid.

La paix.

La sérénité.

La quiétude.

L'abandon.

Hein? Quoi? Vous me détester? Pas mon problème. 😏 Attendez juste encore un peu que je finisse mes histoire avant de me lapider, ça serait apprécié. 😝

Surtout que je vous ai sorti deux chapitre de suite et avant le temps, car je pourrais rien publier avant une semaine! Comme je suis gentil 😏

TOME 1 Latte, Moka et Espresso (BXB)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant