Chapitre 38

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Hugo avait fini par demander à son jeune frère d'être garçon d'honneur. Celui ci avait du refuser, car ses parents refusaient catégoriquement de le laisser aller au mariage. Hugo en fut très peiné. Il avait une excellente relation avec son petit frère et ça le décevait de ne pas le savoir présent. Surtout qu'il allait perdre contact après le mariage, ses parents lui interdisant de l'approcher. En même temps, ça ne sera que pour quelque année. Il s'attendait à ce que son frère vient le retrouver une fois majeur.

Ce fut son meilleur ami qui fut choisit comme garçon d'honneur. Sébastien lui lança plein de regard courroucé sachant que c'était ce même garçon qui prenait de la drogue et avait jadis attirer des ennuis à son copain. L'homme d'affaire ne releva cependant rien à son copain et le mariage se passa tout en beauté. Voilà, il était enfin marier avec l'amour de sa vie. Il avait hâte de montrer à ses parents à quel point il c'était tromper sur son chum. Que celui-ci allait toujours l'aimer et le traiter avec douceur.

Effectivement, les jours qui suivirent le mariage, Hugo flottait sur un petit nuage. Sébastien travaillait beaucoup, mais dés qu'il revenait à la maison, il s'occuper du mieux de sa petite femme. Hugo avait un jour entendu parler d'un article dans le journal les concernant. Malgrer qu'ils avaient fait tout leur possible pour garder leurs mariage secret, quelqu'un avait visiblement vendu la mèche.

L'homme d'affaire Sébastien Tremblay se marie à un jeune homme en secret.

Ne pouvait-on pas avoir un minimum de vie privé? Sébastien ne travaillait plus pour la nominer national Darius Labrecque. Pourquoi les journalistes devait-il encore s'intéresser à lui? Hugo poussa un soupir en froissant le journal. Au moins, pouvait-on faire ça renommer en même temps et nommer son nom. Il sourit à cette pensé. Devenir célèbre à son âge serait intéressant. S'il y aurait eu une photo de lui, les gens l'aurait peut-être regarder avec envie dans la rue au lieu de le dévisager en ce demandant s'il avait à faire à un garçon ou une fille.

Il passa une main dans ses cheveux. Ses derniers temps, il sortait toujours coiffé avec des couettes et un peu de maquillage autour des yeux. Peut-être devait-il se faire couper les cheveux. Il n'aimait pas qu'on le prenne pour une fille, il voulait juste être joli. Sébastien n'avait jamais rien dit contre ses cheveux long et sa petite touche de maquillage, ce qui encourageait toujours un peu plus Hugo à en rajouter. Mais peut-être était-il allait trop loin. Il devrait arrêter de mettre du fond de teint quand il sortait dehors. Garder ça pour la maison.

Un bruit se fit entendre à l'entré. Il quitta les yeux du miroir devant lui, inquiet. Sébastien ne pouvait pas déjà être rentrer du travail, il n'était même pas midi. Il s'apprêta à aller voir, mais un vieux souvenir désasgréable vient hanter ses pensés. Hors de question qu'il se fasse de nouveau kidnapper.

Au lieu de descendre au premier, il courut dans la chambre à coucher. Dans la table de chevet de Sébastien, un revolver si trouvait. Son mari lui avait montrer un jour comme sans servir. Hugo c'était amuser à tirer sur des cannes vides dans la cours. Un merveilleux souvenir avec son amoureux. Comme on lui avait montrer, il vérifia que l'arme était charger et le cran de sureté enlever. Puis il alla s'accroupir dans le garde-robe et sortit son téléphone.

Es-tu au travail?

Tu me surveille maintenant?

Je crois que quelqu'un est entrer dans la maison.

Va chercher l'arme et cache toi, j'arrive.

Déjà fait. Dépêche!!!

Il mit son téléphone sur silencieux enfin qu'une sonnerie ne le trahisse pas comme dans tout ses mauvais film de suspense et tenta de calmer son cœur. En tendant l'oreille, il entendait clairement des gens en dessous fouiller dans sa maison. Peut-être est-ce juste des cambrioleur qui ont cru la maison vide? On ne voulait pas nécessairement le kidnapper.

Devrait-il appeler la police? Elles arriveraient surement plus vite que son mari. Sébastien devait trouver une excuse pour quitter son travail et faire tout le chemin en auto. La police elle n'avait pas besoin de se trouver d'excuse et peut-être qu'une auto de patrouille était dans le coin. Mais Sébastien lui en voudrait. Il n'aimait pas les policiers. Normal avec son passé. Il ne voulait voir aucun membre de l'ordre fouillé dans sa vie et déterrer les cadavres qu'il avais jadis semer. Si cadavre il y avait.

Des bruits de pas montant l'escalier se fit entendre et il du retenir un cri. Il serra encore plus fort le revolver dans ses mains et tenta de respirer le moins bruyamment possible. Sébastien n'avait même pas encore quitter le boulot. Vous ne pouviez pas prendre plus de temps à fouiller le premier? D'ailleurs, pourquoi monter à l'étage quand on cambriole une maison! Prenez ma playstation devant la télé. Télé qui vaut 2000$ au passage, alors prenez là avec! Mais ne venez pas dans la chambre.

Il entendit des bruits dans la pièce voisine. On fouillait la salle de bain, mais étrangement pas les tiroirs. Il avait entendu le rideau de la douche tirer et puis quelqu'un sortir en dehors de la pièce. ET MERDE! C'était pas un cambriolage, c'était lui qu'on cherchait. D'autres pas dans l'escalier. Combien était-il? Avait-il assez de balle dans son fusil?

Il vit un ombre passer sous les portes garde-robe et retient sa respiration. Quelqu'un se trouvait dans sa chambre. Quelqu'un qui lui voulait clairement du mal. L'ombre disparu et le silence se fit. Avait-il été dans une autre pièce? Attendait-il qu'il se trahisse? Puis sans crier gare, la porte du garde-robe s'ouvrit en grand et un homme bien habillé lui faisait face.

Hugo cria de son cri peu masculin et pointa son arme tremblant sur l'inconnu.

''Sortez de chez moi!''

L'homme lui lança un sourire moqueur. Il venait peut-être de ce rendre compte que le garçon dans le garde-robe portait une jupe.

''Sinon quoi ma jolie? Tu vas me tirer?''

Hugo tremblait de tout son être. L'homme ne semblait pas armer, mais peut-importe, il se doutait que ses amis l'étaient. D'ailleurs ceux-ci montaient l'escalier pour le rejoindre après avoir entendu le cri. Un nouvel homme apparu derrière le premier et Hugo ne su pas immédiatement sur qui tirer. Une détonation se fit entendre. Hugo lâcha l'arme en hurlant et se boucha les oreilles en fermant les yeux? Lui avait-on tirer dessus? Non, il n'avait pas mal. Il réouvrit les yeux et vit les deux homme se moquer de lui. L'acolyte avait tirer dans les airs pour l'effrayer et ça l'avait fonctionner.

TOME 1 Latte, Moka et Espresso (BXB)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant