Chapitre 36

753 80 35
                                    

Les appartements de Sébastien était très banale. Un grand lit trônait au milieu de la pièce. Une penderie dans un coin, un porte qui menait à une salle de bain privé et une merveilleuse vu sur toute la ville puisque le mur du fond était en réalité une immense fenêtre. Hugo était très impressionner de l'endroit. Il se mit, alors en mode détective et entrepris d'ouvrir tout les armoires et tiroir. Il ne fut pas déçu.

Dans la penderie, du linge pendait encore au support. Des chemises et pantalon de Sébastien. Qu'est-ce que ça signifiait. Il ne vivait plus ici depuis 1 an. Pourquoi y avait-il encore des vêtements lui appartenant? Il trouva moins son compte dans les tiroirs qui était presque tous vide. Il fouilla la table de chevet pour trouver des somnifères en grande quantité. Pourquoi des somnifères ici? Pour droguer ses victimes? Les rendres docile? Surement, car dans le deuxième tiroir de la table, il y avait une paire d'attache. Il les ligotait en plus! Non, il devait se calmer. Il était normal d'avoir des somnifères dans une chambre et les attaches... un jeu sexuel?

Il se dirigea vers la salle de bain. Dans la pharmacie, il trouva quelques aspirine expiré, une brosse à dent, un rasoir. Quand il déménageait, Hugo apportait toute ses possessions. Pourquoi Sébastien ne l'avait pas fait? Car il avait l'intention de revenir?

''Hugo?''

Son cœur manqua un battement en entendant la voix de Sébastien. Il referma la pharmacie déçu de ne pas avoir eu le temps de fouiller les tiroirs de la vanité. Il se dirgiea doucement vers le cadre de porte pour voir son fiancé observer les lieux d'un air triste. Ses cheveux foncé, toujours bien peigné et ses vêtements trop solennel lui donnait toujours ce charisme qu'Hugo aimait. Mais il devait dire quoi? Soudain, le regard de Sébastien se posa sur le garçon anxieux dans l'embrasure de la porte de son ancienne salle de bain.

''Hugo. Tu m'as fait peur. Je croyais qu'on t'avais de nouveau enlever. Tu m'as demander de passer te prendre, mais tu ne m'as pas attendu. Hugo, tu vas bien? Tu trembles.''

''Quoi? Non, je vais bien. J'étais juste fâché, car tu sais... mes parents. Alors j'ai marcher et comme j'étais proche... je... voulais découvrir ton ancien monde.''

Sébastien vient le serrer dans ses bras, ce qui prit au dépourvu le jeune homme.

''Hugo, je suis désolé pour tes parents. J'aurais espérer qu'ils finissent par comprendre. Mais j'apprécierais que tu ne te réapproche pas de cette endroit. Les choses qui se font ici, ne sont pas très... disont que je ne veux plus te voir mêler à mon ancienne vie. Viens. On rentre.''

Hugo le suivit sans un mot, mais hésita avant de franchir la porte.

''Attend. Tu as oublier certaine chose. Tu ne veux pas les prendres, tant qu'a être ici?''

Sébastien se tourna surpris. D'un regard, il interrogea son copain. Hugo poursuivit.

''J'ai cru voir des chemises et pantalon à toi dans la penderie.''

Sébastien tourna son regard vers l'endroit et soupira, comme toujours avant d'engager une conversation qu'il ne voulait pas.

''J'ai pris du poid. Il ne me font plus. Voilà pourquoi je ne l'ai ai pas apporter avec moi.''

''Et tes trucs dans salle de bain. Rasoir, brosse à dent...''

''J'ai pris ceux de mon appart. J'ai pas besoin de ses doubles.''

Mais Hugo insistait. Il cherchait quelques choses de louche, même si les paroles de l'homme semblait sincère.

''Tes somnifères dans la table de chevet? Et... une attache.''

Soudain Sébastien fronça les sourcils en l'observant.

''Hugo, pourquoi es-tu venu dans ma chambre? Pourquoi ne pas m'avoir attendu en bas de l'immeuble?''

''Je... je voulais voir ton ancien monde.''

''En fouillant dans mes choses?''

Hugo tentait de ne pas laisser paraitre son angoisse.

''NON! En fait, je voulais voir l'espace de rangement. Je ne pensait pas que tu avais laisser des choses, puisque nous avons notre maison. À nous deux.''

Si le regard de Sébastien était soupçonner, il haussa les épaules avant de soupirer une nouvelle fois.

''Je n'ai laisser que ce que je ne jugeait plus utile.''

''Même les somnifères et... l'attache?''

''Je dors mieux et sans aide depuis que je t'ai dans ma vie. Je n'ai plus besoin de les prendres.''

''Et l'attache?''

Pourquoi il insistait sur cette putain d'attache! Sébastien avait du sembler remarquer son insistance, car il leva les sourcils.

''Hugo, si tu as envie que je l'apporte pour la chambre à coucher...''

''NON! Ça va... je...''

Il entendit rire Sébastien qui lui offrit un sourire.

''Allez viens, on rentre à la maison.''

Hugo prit la main que Sébastien lui tendit et se sentit tirer vers son torse. Sébastien l'enlaça de ses bras et vient déposer un baiser sur ses lèvres. Hugo tourna au cramoisi, ce qui fit rire Sébastien. Puis il le libéra pour le tirer par la main. Il salut au passage quelques connaissance et ils quittèrent l'immeuble pour gagner sa berline noir. Il manquait une dernière question pour qu'Hugo soit rassurer. En fait, il en manquait plein, mais il en manquait une sur l'immeuble qu'il venait de visiter.

''Sébastien, pourquoi le majordome m'as dit que c'était encore ta chambre? Tu ne vis plus là pourtant.''

Sébastien haussa les épaules comme si la question n'avait pas une réelle importance.

''Tu as l'intention de retourner travailler pour monsieur Labrecque?''

Un soupir.

''Hugo... Je ne retournerais pas voir Darius. Il m'a assez utiliser comme ça. Il n'a jamais offert ma chambre à personne d'autre surement, car il garde espoir de me voir revenir. Ce que je ne ferais pas. Pas de soucis. Ok?''

''Ok.''

Un silence oppressant habitait l'auto. Ce n'était pas ok. Oui il avait des bonnes excuses pour tout, mais pourquoi ne jamais lui avoir dit pour Arthur. Il se retient néanmoins de rajouter quoique se soit. Il l'avait déjà assez questionner pour que sa passe pour de la simple curiosité. Il se tourna pour observer Sébastien qui avait le regard fixe en avant. Il ne lui accordait aucun regard. Aucune inquiétude. Il semblait paisible. Et Hugo devrait l'être aussi, après tout, il était avec son fiancé en direction de la maison.

TOME 1 Latte, Moka et Espresso (BXB)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant