Chapitre 19

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Ce matin là, Hugo se réveilla sous le chant des oiseaux à sa fenêtre. Il ne reconnut pas l'endroit où il se trouvait, mais la quiétude de l'endroit l'apaisait. Il était coucher dans un grand lit moelleux et comfortable, sous une couverture chaud et réconfortante. Un doux parfum de fleurs gagnait ses narines et il fut surpris de découvrir que le paradis avait un odeur de lessive frais. Quelques choses bougea à ses côtés, mais Hugo n'eut pas la force de se retourner. Son corps était paralyser en entier et il n'avait aucune envie de tenter de bouger le moindre muscle.

"Tu es réveiller!"

Les yeux entrouverts d'Hugo s'ouvrit en grand en reconnaissant la voix. Les larmes lui revient aux yeux pendant que Sébastien venait s'agenouiller près du lit.

"Tu es réveiller."

L'homme ne parlait pas à Hugo, mais plus pour lui. Hugo suivit la voix du regard pour apercevoir Sébastien à ses côtés. Ses cheveux était en bataille et une barbe de deux semaine parsemait son visage. C'est yeux injecté de sang le regardait avec autant d'amour qu'on pouvait offrir à un bébé chien. Sa voix rauque était comme un murmure, alors qu'il se répétait à lui-même la constatation qu'il avait de la difficulté à assimiler.

"Tu es réveiller."

Hugo se força à concentrer son esprits sur son corps. Il était brancher à plusieurs machine, mais il réussit à bouger son bras en lâchant une grimace de douleur. Une main vient se poser sur sa joue et la panique le gagna.

"Ne me touche pas!"

Sa voix était enrailler, mais forte et déterminer. Non, il n'avait aucune envie que cet homme le touche après ce qu'il lui avait fait. Sébastien retira sa main le regardant surpris. Ce n'était visiblement pas à cet réaction qu'il s'attendait.

"Combien de temps? Combien de temps depuis que je me suis fait enlever?"

Sébastien se mit à réfléchir avant de soupirer. Ah ce soupire caractéristique de l'homme qui avait gâcher sa vie.

"Trois semaines."

Trois? Il aurait cru plus. Ça lui avait parut une éternité enfermer dans cette cave. Sébastien poursuivit.

"Ils t'ont détenu 15 jours. Tu es avec nous depuis 3. Notre médecin à prit soin de toi, mais tu avais perdu beaucoup de sang et tu faisais une fièvre monstre en plus de souffrir de mal nutrition et de déshydratation. Il a dit de ne pas espérer que tu te réveilles bientôt, mais tu es plus fort qu'il l'eut cru. Tu es..."

"Tais-toi. Je ne veux plus t'entendre."

Sébastien s'arrêta dans son discours et vient chercher la main d'Hugo. À la petite effleurement, Hugo retira sa main.

"Hugo, tu..."

"Va t'en! Tout ça c'est de ta faute! Va t'en!"

Des larmes de rage et de désespoir se mirent à couler sur ses joues, mais son regard restait de glace. Sébastien hésita quelques secondes, puis se leva et quitta la pièce dans un murmure.

"Je suis désolé."

Il resta coucher dans le lit la semaine qui suivit, un médecin venait le voir tout les jours changer ses bandages et vérifier l'avancement de son état. Il avait un poignet briser, Une jambe fracturé, des pansements sur chaque cicatrice et son torse était recouvert de contusion. Une femme lui avait été désigner pour le nourrir à la cuillère et l'aida à gagner la salle de bain. Elle le lavait à la débarboueillette avec plein de délicatesse et lui faisait parfois la lecture. Elle devait aussi l'aider à réapprendre à marcher et répondais à tout ses demandes et question. Enfermer dans sa chambre, il eu même droit à un psychologue qui vient lui parler tout les jours pour faire un suivit de son état d'esprit. Au bout d'une semaine, il pouvait de nouveau se débrouiller comme bon lui semblait. Le seule hic, était qu'il n'arrivait plus à faire de nuit complète. Il finissait toujours par revoir le visage de son aggresseur et les sévices sur son corps.

Jamais Sébastien n'était revenu le voir, ni personne autre que les trois invités habituel. Lorsque le médecin lui enleva ses points de suture, il l'informa qu'il pouvait quitter les lieux n'importe quand, tant qu'il prenait soin de ne pas réouvrir de plaie. Puis on le laissa seul. Il n'avait jamais vérifier a savoir si la porte de sa chambre était fermer, mais vu les propos de l'homme, ça ne devait pas être le cas. Il s'habilla avec des vêtements mis à disposition sur la commode. Une chemise bleu marine avec des pantalons noir à sa taille. Il se passa de l'eau sur le visage et aplatie ses cheveux sur son crâne.

Il franchit la porte incertain, mais les couloirs de l'immeuble était vide. Il avança à l'aveugle dans la bâtisse avant de tomber sur le majordome de la dernière fois.

"Monsieur Lallier va mieux a ce que je vois."

"Navré. J'aimerais rentrer chez moi s'il vous plaît."

"Bien entendu. Suivez-moi."

L'adolescent suivit le majordome qui lui fit descendre un grand escalier. Il croisèrent un groupe d'homme qui dévisageait Hugo amusé avant de reprendre leur discussion. A son grand malheur, ils croisèrent monsieur Labrecque en pleine discussion avec Jules. Ceux ci se tut a son approche. Le regard du dirigeant était froid et vide, mais celui de Jules pétillait de vie.

"Hugo est vivant! Merveilleux! Tu nous as manquer."

Comme seule réponse, Hugo lui décrocha un regard froid et glacé et Jules perdit un peu de contenance. Labrecque s'adressa à son majordome.

"Faite le reconduire chez lui qu'on en entende plus parler."

Le majordome acquiesça, mais Jules donna un coup dans les côtes de son patron.

"Comment oses-tu! Il a vecu l'enfer a cause de nous."

"Et tu as vu la reconnaissance qu'il a?"

"Il ne nous doit rien! Laisse le tranquille. C'est toi qui lui dois un minimum de respect."

"Aucun. À cause de lui, j'ai du précipiter des projets et piler sur mon orgueil. En plus j'ai perdu mon meilleur homme."

"Et tu crois que ce gamin, n'a pas eu des concession a faire?"

Les deux hommes se toisèrent un moment avant que Jules poursuit.

"Laisse. JE vais le reconduire chez lui."

Jules fit signe à Hugo de le suivre et le jeune homme obéit lançant un regard encore plus noir au chef de la bande.

TOME 1 Latte, Moka et Espresso (BXB)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant