Chapitre 42

754 82 35
                                    

Hugo se réveilla en boxer coucher dans son lit. Il sentait bon, avait un plâtre au bras et quelqu'un avait du refaire son pansement, car celui qu'il avait n'était plus couvert de sang. D'ailleurs, il n'y avait aucun sang dans la pièce. Ni aucun cadavre. Du bruit en bas le mit en état d'alarme. On revenait le tuer! Il tourna sa tête de gauche à droite du lit à la recherche de son téléphone. Nulle part. Comment allait-il appeler à l'aide. Il tenta de se redresser quand une femme entra dans la chambre avec une tasse brûlante.

''Oh! Vous êtes réveillé! Non, reposez-vous monsieur. J'ai pour ordre de vous garder au lit.''

Elle mit une main sur son torse pour le forcer à se recoucher.

''Où est Sébastien?''

''Il m'a indiquer qu'il avait du travail.''

Était-elle au courant de ce que son travail consistait?

''Où est mon téléphone?''

''Il l'a amener avec lui. Il m'a fait promettre de vous empêchez de tenter de le rejoindre. Le travail de monsieur semble beaucoup l'accaparer. Il m'a indiquer qu'il ne serait surement pas de retour avant un moment. Je suis votre gardienne.''

Donc il allait se retenir de lui demander où était passé les cadavres et tout le sang. Elle le quitta de nouveau pour aller lui chercher un breuvage et quelques choses à manger. Elle lui appris avec horreur qu'il avait dormit pendant près de 24 heures. Hugo rumina sa colère. Sébastien ne l'avait pas écouter.

''Je dois aller travailler.''

''Ne dites pas n'importe quoi, monsieur. Votre travail à été avertie que vous êtes indisponible.''

''Je peux aller marcher dehors? Dans le jardin, où vous allez m'y empêcher ça aussi?''

La femme lui sourit gentiment.

''Monsieur avait raison. Il à épouser une tête de mule. Je suis désolé, mais les ordres sont clair. Tant que votre époux n'est pas revenu, aucun droit de sortie, aucun droit de contact.''

Et la femme tient parole. Pendant une semaine entière, il était confiner à la demeure. Il ne pouvait même pas essayer d'ouvrir les fenêtres pour prendre de l'air. Il errait chez lui sans but précis. Au début, il avait tenter de s'évader de mille et une façon. Elle le déjoua toujours. Faisait-elle partie des forces secrètes pour être aussi doué?

Comme il ne pouvait pas jouer au jeux vidéo avec son bras blessé, il avait passer un moment à écouter film et série télé sur Netflix. Il avait de nouveau finit par s'ennuyer. La femme l'empêchait d'aller sur internet au cas qu'il veule contacter quelqu'un. Il aurait pu prendre soin de sa demeure, mais comme elle s'occupait de la maison, il n'y avait rien à faire. Il y avait une deuxième petite femme chez lui et Hugo n'en était pas heureux. Il boudait la plus part du temps, refusant de sortir de sa chambre ou cassant des trucs appartenant à son époux. Il n'avait eu qu'a l'écouter, maintenant il le détestait. Bon, ça n'allait pas durer, mais pour le moment il se défoulait sur tout ce qui lui tombait sous la main.

Un jour la femme lui proposa de le mettre beau. Sa proposition remonta un peu le moral d'Hugo lorsqu'elle la vit entrer dans sa chambre avec plein de sac de vêtement. Il y en avait beaucoup de masculin, mais elle avait aussi pris des jupes et même des robes. Hugo souriait heureux. Il finit pas opter pour une jupe longue derrière et courte devant. Elle était de couleur vert forêt et elle se mariait à merveille avec une camisole noir. La femme l'amena ensuite dans la salle de bain pour lui peigner les cheveux et le maquiller. Fond de teint, mascara, eyeliner et gloss. Juste assez pour être jolie, mais pas trop pour être hideux. Une fois la décoration de son corps finit, il se regarda dans un miroir. Ça le rembrunit un peu. Il ressemblait vraiment à une fille maintenant. Il aurait préférer être joli, mais ressemblait à un garçon. Il remercia néanmoins la femme pour son aide.

Il alla s'installer sur le divan pour allumer la télévision et aperçut la femme parler au téléphone. QUOI! Elle avait un téléphone et ne lui avait jamais dit! À qui elle pouvait bien parler? Sébastien? Allait-il bien? Allait-il pouvoir sortir de nouveau? Avait-il tuer monsieur Labrecque? Étrangement cette pensé ne le dérangeait pas. Comme le fait qu'il y est eu plusieurs cadavres dans sa maison quelques jours plus tôt. Non, il se sentait bien. Calme avec cette idée là. Il joua avec les volant de sa jupe négligemment.

Avant il n'aurait pas voulut savoir si Sébastien avait déjà tuer, maintenant il paraissait évident que oui. Ça ne lui faisait ni chaud ni froid. Après tout, il avait échapper à la mort deux fois et ce au détriment de d'autre. Fallait pas le chercher.

Une fois l'appelle téléphonique finit la femme alla préparer le repas. Il aurait voulut aller lui donner un coup de main, mais avec un bras en moins, même mettre la table allait être compliqué. Puis la porte d'entré s'ouvrit. Hugo tourna la tête doucement pour voir qui venait d'entrer. Sébastien semblait mal en point. Il avait un bandage sur une main et marchait à l'aide d'un canne. En vrai, il paraissait mieux en point qu'Hugo. Il sourit à la dame avant de chercher Hugo du regard.

Celui ci se mordit l'intérieur de la joue pour ne pas sourire à sa vu. Il devait être fâché et il allait jouer les fâché. Tant pis s'il était blessé. Sébastien vient le rejoindre sur le divan et déposa sa canne à côté. Il sourit à Hugo qui croisa les bras en regardant devant lui. Il entendit le soupir de Sébastien.

''Hugo, tout est régler. Nous devrions être tranquille maintenant.''

''Merveilleux, maintenant tu peux me laisser seul.''

''Tu es très beau ma petite femme.''

''Si tu ne l'avais pas compris, je suis fâché, après toi. Tu m'as drogué contre ma volonté.''

Sébastien sourit pour venir embrasser la joue d'Hugo.

''Tu es encore plus beau avec les sourcils froncé. Je suis désolé, je voulais...''

''Tu ne voulais pas que je sois un poids mort.''

Sébastien l'observa curieux. Il se releva doucement et Hugo vit la grimace qu'il fit en s'appuyant sur sa jambe boiteuse. Il reprit la canne et se dirigea vers la femme. Ils discutèrent de la situation, la paya et la remercia pour le travail de babysitting qu'elle avait fait. Il voulut ensuite finir de préparer la table, mais faillit trébucher avec une béquille. Hugo se leva décourager et alla l'aider.

''Qu'est-ce que tu as à la jambe.''

''Je me suis fait tirer dessus.''

Tout était normal visiblement selon son ton de voix.

''Je peux voir?''

''Tu as envie de me déshabiller? Je te croyais fâché.''

Hugo fronça les sourcils.

''Je le suis. Je voulais juste...''

''Tu t'inquiétais.''

''J'ai pas dit ça. Tu lui as mit une volé?''

Sébastien sourit. Il s'assit à une chaise de la table et tira sur le bras valide d'Hugo pour le forcer à tomber sur lui. Il l'embrassa dans le cou pendant qu'Hugo poussa des petites exclamations surprise.

''Crois-moi, là où il est maintenant, il ne fera plus de mal à personne.''

''Et la compagnie?''

''Jules va reprendre les rênes. Moi je suis tout à toi.''

Hugo se tourna toujours en faisant une moue qui ne l'avait pas quitter. Il observa Sébastien qui lui souriait doucement. Il avait veillit. Il avait de nouveau des cernes sous les yeux, le visage lasse, le regard triste. Sa barbe avait pousser et il sentait la cigarette. Il avait maintenant 26 ans et il en paraissait 35. Hugo soupira.

''Je t'aime Sébastien. Arrête de te rendre malade.''

''Je t'aime aussi Hugo. Si j'ai fais ça, c'est pour toi.''

Ils s'échangèrent un baiser qui s'éternisa, oubliant le souper qui refroidissait sur la table.

TOME 1 Latte, Moka et Espresso (BXB)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant