TOME 1 Latte, Moka et Espresso (BXB)

Chapitre 24

Sébastien prenait sa douche et Hugo était patiemment assit sur le lit. Il stressait beaucoup plus qu'il ne fallait. Il avait enfiler son pyjama, mais se demandait s'il allait le garder longtemps. Était-il prêt à offrir sa première fois? Il aimait Sébastien, mais ignorait si c'était le bon moment. Après tout, il n'allait pas se voir pendant un mois. Il n'était même pas sûr qu'ils soit un couple. Devrait-il attendre son retour? Et si Sébastien ne le trouvait pas assez désirant? Son pénis n'était pas énorme et ses fesses plutôt molle. Devrait-il attendre encore plus qu'il soit totalement épris de lui avant de lui montrer son corps nu?

L'homme entra dans la chambre habiller lui aussi de vêtement ample et destiné au sommeil. Il vient s'installer à côté d'Hugo et lui sourit.

"Seb, je suis pas sûr d'être prêt à faire l'amour."

Sébastien vient l'embrasser sur le front.

"J'ai jamais dit que nous allions le faire."

Hugo et lui se regarda un moment et viens s'échanger le baiser sur les lèvres tant attendus. C'était encore mieux qu'avec William. Sébastien était doux et connaisseur dans chaque mouvement. La langue n'était pas encore de la partie, mais Hugo savait que ce n'était pas nécessaire. La main de Sébastien vient se faufiler sous son chandail, effleurant la boursoufflure sur le torse d'Hugo. Aussitôt, il arrêta tout. Il retira sa bouche, mais garda sa main en position, le visage interdit. Hugo eut les larmes qui lui montait au yeux. Son corps était un champs de guerre. Rien de beau et d'excitant. Sébastien devait sans rendre compte maintenant.

"Tu as vu les vidéos?"

Sébastien reporta son attention sur le visage du garçon.

"Oui."

"Tu me trouve laid?"

"Non."

"Mon corps est couvert d'horreur."

"C'est faux."

"Alors pourquoi as-tu arrêter de m'embrasser?"

Sébastien semblait triste. Il baissa son regard sur le torse d'Hugo et releva un peu son chandail pour mieux voir les marques sur son corps.

"Car je m'en veux que tu es subit cela à cause de moi. Je ne te mérite pas."

Hugo laissa une larme couler.

"Tu peux le dire que je te dégoûte."

"Je ne le dirais pas, car c'est faux."

"Je suis couvert de cicatrice."

"Et elles sont merveilleuse, les unes comme les autres."

Hugo ignorait si Sébastien se moquait de lui ou non.

"Il n'y a rien de beau dans des cicatrices."

Soudain, la douceur de Sébastien disparut. Il enleva son chandail, révelant son corps à Hugo. Il était amaigri, surement dù à la drogue et les mauvais traitement infligé à sa personne depuis la disparition du garçon, mais des traces de son ancien corps athlétique subsistait. Ce qui attira néanmoins l'attention d'Hugo fut une horrible cicatrice sur la clavicule gauche de l'homme.

Sébastien lui prit la main et vient la déposer à l'endroit pour qu'Hugo puisse explorer cette marque sur son corps. Un soupir et des paroles.

"Chaque cicatrice raconte un histoire. Notre histoire. Il ne faut pas les cachers. Il ne faut pas en avoir honte. Il faut les porter fièrement, car elle font partie de qui nous sommes. Celle-ci je l'ai eu en recevant une balle pour Darius. Un meeting qui c'est mal passé. Je l'ai protéger de mon corps et j'ai reçu six balles en tout. Cinq se sont loger dans mon gilet de sécurité, mais l'une à traverser l'une des zones qui n'était pas protéger."

Hugo était muet à contempler la vieil cicatrice. Sébastien vient bouger sa main sur une autre cicatrice prêt de son nombril et laissa Hugo suivre les contours un moment. Les caresses de l'adolescent procurait des frissons chez Sébastien qui dégageait une chaleur anormalement élever pour Hugo.

"Celle-ci je l'ai reçu quand je vivais encore dans la rue. Je m'était battu avec un jeune revendeur pour avoir ma dose. Il a sortie un couteau et ma poignarder avec. Je me suis enfuit et j'ai tenter moi-même de me soigner avec l'aide de pansement et d'alcool trouver à la pharmacie du coin."

Il se tut pour laisser encore un moment à Hugo de contempler son passé et viens diriger sa main sur la dernière cicatrice de son corps situé sur son avant-bras. Celle-ci était irrégulière et plusieurs similaire faisait un arc sur le restant de ses muscles.

"J'avais 8 ans quand j'ai reçu celle-là. Mes voisins avait un chien et ma soeur et moi aimions aller jouer avec. À un moment, elle est tomber sur sa queue et le chien ma mordu si fort que j'ai cru qu'il m'arracherait le bras."

Hugo suivit le contour des anciennes canines de la bête. Sébastien avait peut-être raison, les cicatrices pouvait être merveilleuse dans certains contexte, mais dans la sienne, il n'y avait rien de merveilleux. Lisant dans ses pensées, Sébastien vient retirer le chandail d'Hugo, laissant son corps mise à nu. Hugo eut le réflexe de se cacher derrière ses bras, mais doucement Sébastien vient les enlever du chemin pour venir flatter une cicatrice prêt d'un de ses mamelons. Toujours de sa voix poser, il commenta le tout.

"Celle-ci, tu l'as reçu sans verser une larme. Défiant ton bourreau du regard. Il n'y avait ni peur, ni douleur dans ce regard, qu'une haine palpable de celui qui refuse de s'avouer vaincu."

Il bougea sa main sur une autre cicatrice plus bas et continua son monologue qui fascinait Hugo.

"Celle-là, il te la offert, car tu as oser insulter sa mère. Lui criant injure par dessus injure. Ta détermination et ton courage était magnifique à voir."

Il bougea à peine sa main pour venir toucher la cicatrice irrégulière que la bouteille de bière éclaté lui avait laisser

"Même sachant que ta mort fut proche, tu n'as pas supplier pour qu'il ne te fasse pas celle-ci. Au contraire, tu lui à promis de le retrouver en enfer, car tu es un garçon des plus surprenant qui..."

Hugo en avait assez entendu. Il vient plaquer sa bouche contre la sienne pour s'échanger un nouveau baiser passionner. Les mains de Sébastien glissèrent sur son fessier pour les serrer, pendant que ceux d'Hugo parcourait son corps et ses cheveux. Ils se séparèrent après un moment pour reprendre leur souffle et Hugo déposa sa tête sur le torse de Sébastien.

"Dis moi que tu m'aimes."

"Je t'aime."