Chapitre 40

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Jules Roy, le meilleur ami de son mari Sébastien, venait de lui tirer dessus. Il était encore à se repasser se moment en tête, coucher sur son ancien assaillant quand Jules vient s'accroupir devant lui. Ses lèvres lui parlait, mais Hugo n'entendait rien. Puis Jules se leva et quitta la chambre le laissant seul. C'était quoi ce bordel? Le sang coulait de cette zone sous l'épaule et sa vision s'embrouillait. La douleur cuisante lui criait dans tout son corps qu'il allait mourir et de son bras valide, il tenta sans grande conviction de faire pression sur la plaie.

Les larmes commença à mouiller ses joues. Voilà d'où venait la vision embrouiller. Mais où était son petit copain quand il avait besoin de lui? Jules réapparu et une boule d'angoisse en même temps. Il tenait un drôle de coffre dans ses mains. Des instruments de tortures? Il l'avait cru son ami! Deux semaines plus tôt, il tenait les alliances pour lui et Sébastien. Devrait-il lui rappeler? Regretterait-il son geste face à se souvenir des trois garçons riant à gorge déployé? Allait-il ne pas le torturer?

Jules vient faire pression avec une serviette sur la plaie et ouvrit la malette. Il lui tendit des pilules continuant de lui parler sans qu'Hugo soit capable de l'entendre. Peut-être que s'il concentrait son cerveau ailleurs que sur la douleur.

''Prend les Hugo, ça va engourdir le mal.''

''Tu m'as tirer dessus.''

''Je tes sauver la vie. Maintenant prend ses pilules, je dois te recoudre et tu ne va pas apprécié si tu n'es pas droguer.''

''Tu m'as tirer dessus.''

''Hugo, tu perd beaucoup de sang! Prend ses pilules que je m'occupe de ta blessure.''

''Tu m'as tirer dessus.''

''HUGO! J'ai tirer à l'endroit exacte qui assurait ta survie. Aucune artère à été touché, ni cartilage. Tu vas t'en sortir si je te recouds maintenant, alors soit je t'opère à froid, soit tu avales ses pilules.''

''Je vais le dire à Sébastien que tu m'as tirer dessus.''

Jules ignora totalement les dernier propos et força Hugo à avaler les médicaments. Puis il sortit une panoplie de fil, bandage, aiguille, seringue et désinfectant de sa trousse.

''Amène moi à l'hôpital.''

''Je suis désolé, je ne peux pas. Maintenant mord là-dedans.''

Il lui tendit une débarbouillette dans laquelle Hugo planta ses dents. Jules commença par désinfecter la plaie ce qui lâcha un horrible cris de douleur à Hugo. Les larmes revient embrouillé ses yeux pour s'échouer sur ses joues. Son esprit se mit à tanguer et la force le quitter. Il avait oublié comment la douleur pouvait détruire l'esprit. Une porte en bas s'ouvrir à la volé.

''HUGO!''

Sébastien était enfin là. Il recrache la débarbouillette pour lui crier de monter et ce fut ce moment que Jules décida de planter son aiguille dans sa chair. Il poussa un hurlement avant de geindre.

''SEB! On me torture! Aide-moi!''

Il entendit ce qui se rapprochait d'un troupeau d'éléphant monter les marches et le vit enfin. Un arme au poing, il visa Jules toujours concentrer sur sa tâche. Reconnaissant son ami de dos, il baissa l'arme avant d'observer ce qu'il faisait.

''IL M'A TIRER DESSUS! TON AMI M'A TIRER DESSUS!''

Sébastien ignora complétement la détresse de son copain et vient toucher le cou de l'homme mort juste à côté de son mari.

''Jules que fais-tu ici?''

Hugo se sentit insulter. Vraiment? On allait l'ignorer, alors qu'il se faisait torturer!

''TU L'AS PAS APPELER? AIE! Il me torture Seb dit lui d'arrêter!''

Il reçut un bisou sur le front et Sébastien quitta la chambre en criant par dessus son épaule.

''J'ai pars vérifier l'état de ceux en bas, je reviens.''

Mais comment il l'avait lâchement abandonner. Au moins, la douleur commençait à s'estomper. Les médicaments lui faisait enfin perdre les sensations de son corps. Sébastien revient en même temps que Jules finissait son opération.

''Amener moi à l'hôpital.''

Sébastien vient flatter sa joue.

''Tout va bien mon amour. Tu est guéris, pas besoin d'hôpital.''

''Non! J'ai le putain de bras cassé! Vous m'amenez à l'hôpital maintenant.''

Jules et Sébastien reporta son attention sur le bras d'Hugo qui avait effectivement enflé. Sébastien se releva et sorti son cellulaire de ses poches.

''Je demande à Labrecque de nous envoyer son médecin.''

Aussitôt Jules se leva d'un bond pour arracher le téléphone dans les mains de Sébastien.

''Ne l'appelle pas.''

Sébastien regarda abasourdi son ami.

''Hugo à besoin d'un médecin compétent. On ne peut pas le rafistoler par nous-même.''

''Ont trouvera un médecin qu'on payera gracement nous-même, mais n'appelle pas Darius.''

''Pourquoi?''

Jules se mordit la lèvre en regardant son ami. Hugo assit dans le coin de la pièce, le corps couvert de son sang les fixait l'esprit embrumé par les médicament.

''Sébastien, je sais qui as tuer Arthur. Et je sais qui essaie de tuer Hugo. Darius n'est pas notre ami.''

Sébastien semblait perdu dans la contemplation du visage de son ami. L'information prenait un temps fou à se rendre au cerveau. Puis, il compris et  observa apeuré Jules. Darius l'avait recueilli comme un fils. Il c'était occuper de lui comme un fils. Il avait fait la même chose pour Jules. Les deux se considérait frère, élevé par le même PDG d'une entreprise multinational. Mais ce PDG qu'il avait tant idoler et servit pendant de nombreuse année venait-il vraiment de tenter de tuer Hugo, l'amour de sa vie, et ce après avoir enlever la vie à son ancien fiancé?

TOME 1 Latte, Moka et Espresso (BXB)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant