Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
*
- Joyeux anniversaire Aleyna et Aaron ! nous terminons de chanter tous en chœur
Mes deux amours soufflent leurs six bougies sous nos regards attendris.
Ils grandissent si vite... hier encore je les tenais dans mes bras lorsqu'ils n'avaient encore que quelques minutes.
Pour cette occasion, j'avais réuni ma famille ainsi que celle de Victoria que j'évitais depuis maintenant un an. Les jumeaux déballent leurs centaines de cadeau en laissant échapper un cri de joie à la découverte d'un nouveau présent.
Ils sont heureux et c'est tout ce que je voulais, leur faire passer la meilleure journée possible sans la présence de leur mère.
~ flashback ~
Je claque la porte d'entrée avant de crier un "je suis rentré" et de balancer mon sac d'entrainement dans l'entrée suivis de mes chaussures.
N'obtenant pas de réponse de la part de ma femme, j'en conclus qu'elle n'est pas là et en profite donc pour me faire des tartines de Nutella sachant pertinemment que Vicky ne m'y autorise pas.
J'accompagne mes tartines d'un vers de jus multivitaminés et pars me poser sur le canapé. J'allume la télé histoire d'avoir un bruit de fond pendant que je tchèque mes réseaux sociaux.
Un bruit de fracas suivit de ce qui me semble être un cris résonnent dans toute la maison. Je dépose mon assiette et monte les escaliers, paniqué.
- Vicky ? criais-je en ouvrant toutes les portes
J'ouvre la porte de notre chambre qui claque contre le mur avant de suivre les sanglots qui me mènent à notre salle de bain.
En ouvrant la porte de la salle de bain j'y retrouve Victoria en pleure, assise parterre, à côté des toilettes. Mon regard tombe sur trois petits bâtonnets qu'elle tient fort dans sa main.
J'attrape la boite posée sur le rebord du lavabo avant de lui arracher les tests de la main et d'essayer de comprendre ce que signifie le signe inscrit sur ceux-ci.
- Si ça se trouve ils sont périmés, essayais-je de relativiser en me rendant compte de la situation.
- Ta gueule putain, me crache t-elle dans un sanglot.
Je grimace en voyant que cette situation la rend vraiment malade, et je ne sais clairement pas quoi lui dire pour la rassurer. Des enfants, bien sûr que j'en veux et avec Victoria encore plus, mais pas maintenant. Pas au moment où ma carrière décolle à peine.
- C'est la merde, chuchote t-elle en pleurant.
Je pensais exactement la même chose.
Je ne peux pas lui demander d'avorter, ça non. D'une part parce que c'est un acte lâche et de l'autre parce que c'est de notre responsabilité d'assumer.
- Hey, je m'accroupis à son niveau pour prendre son visage en coupe, arrête de pleurer, j't'en supplie. Avoir un enfant de la femme que j'aime est la plus belle chose que je souhaitais. Que ça soit maintenant, dans un an ou même dans dix ans, je l'aimerais pareil tu sais ?
- Tu m'en veux ?
- De me faire le plus beau cadeau du monde ? Bien sûr que non, ris-je.
- De gâcher ta carrière et ta vie en passant, reprend t-elle aussi sérieusement que sèchement.
- La seule chose que tu vas gâcher ça sera mes nuits. Mais ce n'est pas grave et tu sais pourquoi ? Parce que malgré la fatigue, je serai l'homme le plus heureux.
- Pour de vrai ? me demande t-elle semblant être surprise
- Mais bien sûr ! j'essuie ses larmes d'un coup de pouce J'te vois pas grosse.
- Mais va te faire foutre, rit-elle en me donnant un coup.
Je la suis dans son rire, content d'avoir ravivé son magnifique sourire.
- Bordel, je t'aime tellement Vic', jurais-je avant de tendrement embrasser ses douces lèvres charnues, salées par ses larmes.
~ retour au présent ~
- Ils ont tellement grandis, sourit, nostalgique, la mère de Victoria.
- Tellement..., acquiesçais-je en les regardant. Je me rappelle encore de l'énorme fou rire nerveux que nous avions eu lorsqu'on nous a annoncé que c'était des jumeaux.
- Victoria nous avait appelé en pleure, rit-elle.
Je la suis dans son rire me rappelant parfaitement de ce moment. Je l'avais laissé tel un lâche et j'étais partis pleurer chez mes parents en répétant que j'en étais pas capable.
- Et ouais, soupirais-je tristement. J'ai l'impression de voir Victoria en Aleyna.
- Elles ont les mêmes mimiques de chieuse, rit-elle.
- J'espère qu'elle sera quand même plus intelligente que sa mère et qu'elle ne nous ramènera pas un petit con de footballeur qui ne sait pas garder son engin dans son calbar, commente mon beau père en buvant sa coupe de champagne cul sec.
- Henri ! le reprend sa femme
- Non, laisse Louise, repris-je. Il dit la vérité après tout, je ne suis qu'un petit con accro au sex qui ne sait pas se tenir. Je ne sais vraiment pas ce que me trouvait Victoria. Un petit bon à rien, incapable, il y a mieux comme gendre.
- Je lui ai toujours dit que tu n'étais pas un gars bien. Mais... elle n'a jamais voulu m'écouter. L'amour rend aveugle dit-on, rit-il. Et voilà que maintenant que ma fille est morte à cause de ce même pauvre imbécile.
- Ça suffit ! Tais-toi bordel ! Laisse ce pauvre Kylian tranquille, ce n'est pas de sa faute ! Et puis... je pense qu'il en soufre assez comme ça, me défend ma belle mère.
- Qu'il en souffre ? ilrittoujoursautantsoûl Tu ne lis pas la presse chérie ? Ce gars là passe sa vie en boîte et saute sur tout ce qui bouge ! A croire qu'il a déjà oublié sa soit disant bien aimé qu'il a lui même tué ! Et pour ce donner bonne conscience, il se rend à ce groupe de parole pour tueur !
***
ça me stresse de ne pas mettre de NDA doonc, comment allez-vous ??
