Quelques semaines plus tard, Jayden me harcelait toujours, au lycée. Mais ce chapitre ne parlera pas de ça.
Enfin, ça, c'est l'auteure qui vous le dit. Non mais parce que moi je ne suis pas censée connaître le futur, hein.
Enfin bref. Après avoir passé une journée comme les autres au lycée, je suis tranquillement en train de bouquiner chez moi, au bord de la piscine.
Oui, j'ai bien évidemment une piscine. A Los Angeles, ça serait limite la honte de ne pas en avoir.
Mais c'est pas le sujet. Je disais donc, alors que je suis tranquillement en train de bouquiner au bord de ma piscine, ma mère m'appelle.
- Mon petit lutin !
Tiens, voilà un autre surnom pourri, conséquence de mon prénom pourri.
- Tu veux venir avec nous au cinéma ? continue-t-elle
Non mais elle ose me déranger au moment le plus intéressant de mon livre juste pour ça ?! On a une immense télé, pourquoi ils veulent aller au cinéma ?
Désolée. J'aime pas qu'on me dérange dans ma lecture.
- Non merci, Maman. Là je pourrais pas décoller de mon livre tant que je saurais pas la fin, même si tu me sortais de force de mon transat !
- Ok, dans ce cas à tout à l'heure ! Il y a de la salade de pâte dans le frigo, si tu as faim !
- D'accord, à ce soir !
J'entends le portail s'ouvrir et je vois une voiture rouge sortir du garage. Enfin tranquille ! Je vais pouvoir terminer ce bouquin en paix !
Mais bon, comme la Terre tourne et que je ne suis pas nyctalope, je finis par ne plus rien y voir et je suis obligée de rentrer.
Je suis confortablement installée dans le salon quand j'entends un bruit près de la porte d'entrée. Quelqu'un toque.
Je tiens juste à signaler qu'on a une sonnette, hein.
Mais bon, apparemment, la personne ne l'a pas remarqué. Je m'approche de la baie vitrée.
Je ne sais pas qui c'est, mais en tout cas il a pas l'air en forme. La question est : qu'est-ce qu'il fait ici ?
Je m'apprête à retourner dans mon fauteuil (ok, j'avoue que c'est pas très logique. Genre la fille elle a un inconnu blessé qui toque chez elle alors qu'elle est toute seule, et elle tout ce qu'elle fait, c'est retourner dans son fauteuil sans s'inquiéter...), quand je vois la personne vaciller dans l'ombre, puis tomber en arrière.
Bon. Il est possible que je sois un peu cruelle et sans cœur sur les bords, mais en général, s'il y a quelqu'un qui s'évanouit juste devant chez moi, je ne reste pas sans rien faire.
Je me précipite sur mon portable et tape le numéro d'urgence. J'expose rapidement la situation, donne mon adresse, puis sors pour voir la personne.
Ah tiens, c'est vrai, ça. J'ai appelé les secours avant même de savoir ce qui se passait vraiment. Bah. S'ils ne m'ont pas ri au nez, c'est que ça doit quand même être important.
Je m'approche donc de l'inconnu évanoui.
Oh.
C'est... Jayden !
Mais c'est pas possible !
Il me sort par les yeux, ce mec ! Bien sûr ! Il a besoin de s'évanouir, et c'est devant chez moi qu'il est obligé de le faire ! N'importe quoi ! Qu'est-ce qu'il fait là, sérieux ?!
J'en suis là de mes pensées quand je me rends compte que Monsieur Jmecroistoutpermis est salement amoché. Mais vraiment. Il a les deux yeux cerclés de noir, le nez visiblement cassé, des tâches de sang sur le visage et un bras bizarrement plié. Sans parler de ses vêtements en lambeaux et des nombreuses éraflures qu'il a sur tout le corps.
Docteur December diagnostique une bonne grosse bagarre doublée d'un accident de moto.
A voir la mine de Jayden, j'aurais très envie de le plaindre, mais j'y arrive pas. Tant pis pour lui. La violence ne résout rien... Et puis s'il a eu un accident, c'est qu'il ne devait pas respecter le code de la route.
Ouais, je sais, je suis horrible. Mais on parle bien du garçon qui me harcèle pratiquement depuis le début de l'année !
Soudain, il ouvre les yeux.
- De... December... balbutie-t-il.
- Ouais, il paraît que c'est comme ça que je m'appelle. Tu peux te lever ?
Miraculeusement, oui. Je l'emmène dans le salon et le fait asseoir sur le canapé. Je vais chercher la trousse de premiers secours et commence à désinfecter ses plaies. Bizarrement, là, il a l'air de ne plus pouvoir rien faire.
Mais comme les garçons sont étranges...
Non, c'était ironique.
Je me tourne pour attraper un autre coton. Lorsque je reviens vers Mister Presquemort, il se trouve à quelques centimètres de moi.
Non mais il a vraiment un problème celui-là !
Je recule, mais, comme par hasard, un mur décide de se déplacer pour se mettre juste derrière moi. Jayden approche sa tête de la mienne.
Mais il est définitivement débile, c'est pas possible !
Ses lèvres ne sont plus qu'à quelques millimètres des miennes quand je lui colle la gifle de sa vie.
Pour couronner le tout, on commence à entendre la sirène de l'ambulance.
Non mais sérieusement, si cet imbécile est encore capable d'essayer de m'embrasser, c'est qu'il n'a pas besoin qu'on s'occupe de lui !
- Non mais t'es vraiment le plus gros idiot que j'ai jamais vu ! Tu penses vraiment, bougre d'imbécile, que j'ai envie de t'embrasser alors que tu me harcèle depuis le début de l'année et qu'en plus t'es plein de sang et que tu pues le mercurochrome ?! Y'a pas marqué Barbie débile sur mon front, hein !
Y'a-t-il vraiment besoin de préciser que j'ai dit tout cela avec calme et sérénité, tranquillement assise devant une tasse de thé ?
Non, je blague. J'ai hurlé. En frappant cet imbécile de badboy à deux balles.
Et apparemment, c'était trop pour lui, parce qu'il retombe immédiatement dans les pommes.
Pour le coup, ça ne m'aurait pas dérangé le moins du monde s'il s'était écrasé par terre. Mais malheureusement pour moi, il retombe plus ou moins gracieusement dans un fauteuil.
Puis l'ambulance arrive et les infirmiers emportent cet idiot loin de moi.
Et voilà comment Jayden arrive à gâcher une simple soirée lecture.
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Salut !
Je sais que j'avais dit que je posterai ce chapitre lundi, cet à dire demain, mais il y a eu un changement de programme... Je vais partir deux semaines en vacances dans un endroit sans internet, du coup je vous le poste maintenant !
Et d'ailleurs, dans mon extrême amabilité (notez l'ironie), je vais même poster un autre chapitre !
A plus !!!!!!!
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Juste une fiction réaliste
RandomCette histoire est celle d'une jeune fille tout droit sortie d'un roman pour ados (mais si, vous savez, ces fictions pas du tout originales et bourrées de clichés !) Sauf qu'elles (l'histoire autant que son héroïne), elles sont RÉALISTES ! En gro...