16 - Mais qu'est-ce qu'ils ont tous ?!

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Pom pom pom...

Euh... Non... C'est pas ce que vous croyez ! Si, si... Je vous jure que j'avais des idées pour commencer ce chapitre...

Elles ont juste décidé de partir en vacances en Nouvelle-Zélande. Dommage, hein ? J'allais quand même pas les déranger...

Oui, bon, ça va, je sais bien que j'abuse, que ç'est quand même le troisième chapitre qui a un début pourri, que vous me détestez, et nianiania et nianiania.

Mais je le fais pas exprès, vous savez ? En fait, c'est la faute de mon cerveau. A chaque fois que j'en ai besoin, il se met en veille. Mais par contre, quand il faut, par exemple, dormir, là, il peut plus s'arrêter ! Enfin bref, vous voyez le truc !

Je m'enfonce. Oui, je sais.

Bon... Arrêtons le massacre et commençons. J'ai déjà écrit plus de 130 mots pour rien dire.

PDV December :

Je n'ai pas revu Jayden depuis notre dernière soirée. En même temps, je dois déjà le supporter pendant toute la période scolaire, alors vous imaginez ce que ce serait si je le voyais en plus pendant les vacances ?!

Nous sommes actuellement en avril. Oui, il ne s'est passé que dix mois depuis que j'ai emménagé à Los Angeles. Pas ma faute si l'auteure exprime mal les durées.

Ça fait donc une semaine que je suis en vacances. J'ai passé deux jours avec Amy, à traîner en ville et à pique-niquer sur la plage. Le reste du temps, j'ai fait mes devoirs, révisé pour le bac, regardé des séries, lu des livres, dormi, mangé, supporté mon frère, nagé, rêvassé...

Comme... d'habitude, en fait.

Par contre, après demain, je pars à Tahiti avec Amy et mes parents. Une semaine au paradis, avec pour seul objectif de s'amuser. Inutile de dire que j'ai hâte d'y être.

En attendant, je suis encore chez moi, et ma valise n'est toujours pas faite.

Je commence donc à réfléchir à ce que je veux emporter quand ma mère m'appelle.

- December ! Tu peux aller acheter du pain et des tomates, s'il te plait ?

Rho, mais expliquez-moi l'intérêt d'avoir un frère si c'est pas de faire les tâches à ma place ?!

- J'arrive ! criais-je, légèrement énervée.

J'enfile une paire d'escarpins Gucci roses nacrés, une écharpe tendance à rayures colorées et un manteau en soie gris perle cintré à la taille. Je m'asperge aussi de mon nouveau parfum Dior, met mes créoles en argent, coiffe mes cheveux en un chignon sophistiqué, que j'attache avec un peigne en or serti de diamants, venu tout droit de Chine, puis descend en soufflant.

Une vraie pourrie-gâtée, moi je vous le dit.

Non. En vrai, ça donne ça :

Je m'extirpe de mon lit douillet en grimaçant, attrape une doudoune confortable dans mon dressing, cache mes cheveux emmêlés sous un gros bonnet rose délavé et enfile la première paire de chaussures que je trouve, c'est à dire des vieux mocassins rembourrés, avant de descendre les escaliers en mode limace.

C'est pas parce que je suis une héroïne de roman que j'ai pas le droit d'être normale, hein.

Une fois sortie, je regrette illico de m'être autant habillé. Faudra que je rappelle à l'auteure qu'elle a décidé d'écrire une histoire qui se déroule en Amérique, pas en France.

Je retourne dans la maison, remplace ma doudoune et mon bonnet par un sweat à capuche, et enfile une paire de converses à la place de mes mocassins.

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