Chapitre 11 : Friendzone

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Vendredi soir, Damaris était anxieuse, cette sortie ressemblait à un rencard que les précédents. Tout le contenu de son placard était étalé sur son lit.

— Tu les as vu cette semaine ? demanda Héloïse sur le haut-parleur du téléphone.

— Elles sont venues au café, c'est tout. Je t'envoie une photo de ma tenue, tu me dis ce que tu en penses.

Damaris saisit le téléphone est se prit en photo dans le miroir de sa petite salle de bain, un jeans sombre, un top noir et des baskets.

— J'aime beaucoup ton style Streets, mais tu n'as pas quelque chose de plus sexy ? demanda Héloïse.

— Plus sexy ? t'es sure ? Demanda Damaris en enlevant ce qu'elle portait.

— Tu comptes passer à l'action, non ? Alors mets quelque chose qui leur donne envie d'arracher tout tes vêtements.

Damaris rit à cette phrase, mais Héloïse n'avait pas tort.

— Je suis sure qu'elles porteront des tenues sur mesure, dit Damaris anxieuse.

— C'est pas parce qu'elles ont une piscine et des putains de voitures qu'elles s'habillent pas chez H&M comme tout le monde.

— Tu ne connais pas Nina. Qu'est-ce que tu penses de celle-là ? demanda Damaris en envoyant une nouvelle photo.

Elle avait enfilé un mini-short et un croc-top blanc.

— T'es sérieuse ? s'insurgea Héloïse. T'aurais peut-être dû aller chez H&M, toi.

— Je voulais y aller, mais je n'ai pas eu le temps avec le taf.

— T'as rien d'autres ?

— Si attends.

— Surtout oublie pas de m'envoyer des photos de la soirée. J'espère que quand tu sortiras avec elle, tu m'inviteras à ce genre de soirée.

— On n'est pas ensemble.

— Pas encore. Mais ce soir, t'en embrasse une.

— On verra.

— Damaris, faut que tu te lances. Plonges dans le grand bain, sinon tu vas le regretter.

— T'as raison, mais c'est bien plus facile à dire qu'à faire. J'aimerai bien t'y voir.

Damaris enfila une robe bleue nuit, épaules et dos nus avec un jupon en tulle s'arrêtant au-dessus de ses genoux. Elle envoya une photo à Héloïse qui s'en émerveilla :

— Parfait, il te faut des chaussures et pas des baskets.

— Je dois avoir une paire de talon quelque part, dit Damaris en fouillant son placard, mais faut que je les nettoie. Il est quelle heure ?

— 20h06, elles passent te prendre à quelle heure ?

— 20h30, faut que je me dépêche.

— Ce n'est pas un peu tôt pour aller en boite ?

— On va dans un bar avant.

— C'est la totale. D'ailleurs tu t'es préparé à toutes éventualités ?

— Comment ça ?

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