— Vous ne pouvez pas vous passer de moi une seule journée ? demanda Louise en ouvrant la porte de son appartement pour y laisser entrer Nina et Damaris.
Elle habitait au troisième étage d'un immeuble privée de 4 étages entouré d'un petit parc privé. Il était plus petit que la maison de Nina, mais beaucoup plus spacieux que le studio de Damaris. Au bout de l'entrée, un petit espace bureau ouvert sur le salon spacieux. Une ouverture sur le mur entre les deux espaces donnant sur trois portes, à droite les toilettes, à gauche la salle de bain, en face la chambre dans laquelle se trouver une porte donnant sur un dressing plus petit que ceux de chez Nina, mais avoir un dressing semblait être une preuve de réussite pour Damaris. En revenant dans le salon, on avait vu sur une petite cuisine ouverte tout équipée. La cerise sur le gâteau, une terrasse qui s'étendait sur toute la longueur de l'appartement.
Louise leur offrit à boire et ne posa aucune question à Nina sur l'incident du chantier. Damaris complimenta l'intérieur de Louise et lui avoua qu'elle était persuadée que ses deux petites amies habitaient ensemble.
— Je ne pourrais pas supporter les aller et venu des conquêtes de Nina, dit Louise.
Damaris n'y avait pas pensé, avant de sortir avec elle, elles étaient en relation libre, ce qui pouvait rendre la cohabitation délicate. Elles n'en avaient pas parlé depuis qu'elles sortaient ensemble, mais pour Damaris la relation libre était totalement exclue. Comme elles passaient tout leur temps libre ensemble, il y avait peu de chance que Nina puisse voir quelqu'un d'autre. Elle n'eut pas le temps d'aborder le sujet, qu'elles discutaient déjà d'un projet de weekend.
— Je me suis dit qu'on pourrait partir un vendredi après-midi et revenir dimanche soir, ou même lundi, expliqua Nina.
— D'accord, mais quand ? demanda Louise. Beaucoup de collègues sont parti en vacances, on tourne à effectif réduit, faut que je m'organise.
— Quand reprenne tes cours, Dami ?
— Pré-rentrée le 3 et début des cours le 16.
— Il y a deux weekends entre temps, dit Louise en consultant l'agenda de son téléphone. En plus, tout le monde va revenir de ses vacances, ça va être plus simple pour prendre des jours.
— Pour moi aussi c'est le mieux, dit Damaris, je commence mon temps partiel le premier, donc je pourrai peut-être avoir mon weekend sans poser de congé.
— Parfait, dit Nina ; soit le weekend du sept soit celui du quatorze. Ça serait bien qu'on puisse partir plusieurs jours.
— Je pensais que ça serait plus dur d'organiser ça à trois, dit Damaris.
— Quand on veut, on peut, dit Nina.
Elles se firent livrer à diner, mangèrent sur la petite table qui séparait le salon de la cuisine.
— Comment ça se fait que je ne suis jamais venu chez toi avant ? demanda Damaris à Louise qui était sorti sur la terrasse pour fumer une clope.
— Je ne sais pas. Peut-être pour la même raison que je ne suis jamais venu chez toi.
— Tu trouves ton appartement trop petit et bordélique ?
— D'accord, peut-être pas pour les mêmes raisons, capitula Louise en souriant. Je ne sais pas. Des fois, reprit-elle après un instant, j'oublie que j'ai cet appartement. Surtout ces derniers temps, où on est tout le temps chez Nina.
— Pourquoi vous emménagez vous pas ensemble ?
— Les relations ne sont pas toujours simples entre nous, dit Louise en jetant un regard à Nina assise sur le canapé du salon concentrée sur son téléphone.
— Pourtant je ne vous ai jamais vu vous disputez.
— C'est grâce à toi, dit Louise avec un clin d'œil. Même si ça fait un bail qu'on est ensemble, j'ai l'impression que tout est nouveau depuis que tu fais partie de l'équation.
— Ouai, j'ai ce pouvoir, dit Damaris en bombant le torse.
— Et puis tu sais, Nina n'est pas toujours facile à vivre. Il lui en faut plus, toujours plus. D'ailleurs ça m'a surpris quand elle m'a dit que vous alliez passer. Elle vient rarement ici.
— C'est terrifiant.
— Terrifiant ?
— Oui, si déjà ton grand appartement est trop petit au gout de Nina, alors je n'imagine pas ma boite à chaussure, expliqua Damaris.
— Je la fais passer pour un monstre, rit Louise. Mais ce n'est pas une question de taille, mais de contrôle.
— C'est encore pire, s'horrifia Damaris.
— Arrêter de parler de moi, dit Nina en sortant sur la terrasse.
— Tu étais si loin de nous, on espérait que ça aller te faire venir, dit Damaris en écartant les bras vers elle.
— C'est réussi, dit la brune avant de l'embrasser.
Nina voulait rentrer, elle s'inquiétait pour l'ouvrier à l'hôpital et voulait retrouver son lit. Elle savait que Louise ne la suivrait pas, mais elle demanda à Damaris de l'accompagner.
— Pourquoi on ne reste pas avec Louise ? demanda-t-elle, tu ne préfères pas passer la nuit avec nous deux ?
— Louise avait besoin de temps pour elle, je pense qu'on l'a assez embêtée.
— Non, non, dit Louise. Maintenant que vous êtes là, j'ai plus envie d'être seule.
Elle s'approcha de Nina et la prit dans ses bras, d'une main elle détacha sa ceinture, la faisant glisser dans tous les passant de son jeans pour lui enlever complètement.
— Ce dont j'ai envie, continua Louise, c'est que tu te mettes complètement nue, et que tu te couches sur mon lit pour que Damaris puisse mettre sa tête entre tes cuisses. Qu'est-ce que tu en dis ?
— C'est très intéressant comme projet, dit Nina avant de l'embrasser.
Louise attrapa Damaris par le haut de son pantalon, et attira ses deux petites amies dans sa chambre.
Nina était nue, allongée au travers du lit, Louise installée à côté d'elle, lui tenant les mains qu'elle avait attaché avec la ceinture. Elle l'embrassait avec passion, alors que Damaris, la tête entre ses cuisses, s'atteler à embrasser d'autres lèvres.
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Un Café Pour Trois
RomanceDamaris travaille dans un café pendant l'été et rencontre Nina et Louise, deux femmes séduisantes qui ne la laissent pas indifférente.