UN LOURD SECRET :
(Chapitre avec le point de vue de Tyler )Je me réveillai doucement. La lumière passait déjà à travers les volets ce qui me permit de vite constater qu'Anna était plus là.
Je me tournai et attrapai mon téléphone. Il n'est que 8 heure 30 sachant qu'on c'est couché il y a seulement quelques heures. Je passe ma main à l'endroit ou elle a dormit : c'est froid. Ou peut elle bien être ?
Je me levai du lit, enfilai un t-shirt et allai dans le salon. Je tombais nez à nez avec sa mère.
-Bonjour, dis je de ma voix encore endormis
-bonjour, me répond-y t'elle simplement
Mais elle enchaina :
-tu veux peut être déjeuné ? le café est ici, tu peux prendre des céréales ou manger des gâteaux comme tu préfères.
-merci madame
-je t'en pris appelle moi Suzanne
-d'accord Suzanne. D'ailleurs je me demandais si vous saviez ou es passé Anna ?
-je l'ai entendu se lever tôt, elle a du aller faire un tour. Elle est comme ça. Je veux dire parfois elle se sent opressé et elle a besoin d'aller courir seul pour faire le vide dans sa tête. C'est comme ça depuis le collège. Je pensai, a vrai dire, que ça lui avait passé, mais apparement non.
-pour vous rassurer c'est la première fois. Enfin je veux dire à Long Beach, elle ne l'a encore jamais fais.
-tant mieux ça me rassure. Je pense que c'est d'être revenu ici, ça lui rappelle pleins de souvenirs et pas que des bons...
-je l'avais compris. Elle ne parle pratiquement jamais de New York et de sa vie d'avant. Ca l'a met toujours mal à l'aise quand on lui pose des questions sur son passé. Alors j'ai arrêté de le faire.
-elle t'en parlera quand elle sera prête. D'ailleurs je voulais te demander quelque chose ?
-oui dite moi ?
-comment elle va ?
-elle va bien. En tout cas c'est l'impression qu'elle donne.
-elle cache bien ce qu'elle ressent crois moi... Es ce que ça lui arrive de faire des crises ?
Je la sans hésitante, comme si elle ne voulait pas trop m'en dire, mais qu'à la fois elle voulait être sur que sa fille aille bien.
-non pas de crise, enfin je suis pas trop sur de savoir de quoi vous parlez à vrai dire. Pour être honnête, je sais qu'Anna souffre mais je sais pas du tout à cause de quoi ou de qui. Comme je vous l'ai dis on parle pas de ça souvent. Ce que je sais par contre c'est que parfois, elle flanche, elle baisse les bars et ce laisse allé en envoyant tout le monde se faire voir.
-s'il te plaît veille sur elle. Fait en sorte qu'il ne lui arrive rien, je t'en conjure.
-je vous assure que je laisserai personne ne lui faire du mal.
-c'est pas les autres qui lui font du mal Tyler, enfin ça a commencé par la. Mais maintenant c'est plutôt d'elle même qui faut la protéger.
Sa voi se casse, comme si en le disant à voix haute elle comprenait ce que cela signifiait. A vrai dire je suis au tant horrifié que Suzanne, ce qu'elle vient de m'avouer fait écho dans ma tête. J'ai l'impression que je ne connais rien d'Anna. Seulement ce qu'elle veut bien me montrer. Et je savais qu'elle avait un problème, mais la je suis terrifié.
-écouter Suzanne, je sais que je suis loin de tout savoir sur votre fille. Mais je tiens beaucoup à elle. Elle m'aide à y voir plus clair et grâce à elle, je me sans bien. Et j'ai l'impression que pour elle c'est pareil. Depuis que Anna est à Long Beach elle c'est fait des amis, elle fait la fête. Mais elle travaille aussi dure pour l'école. C'est une battante.
Elle se leva de sa chaise et pausa sa main sur mon épaule
-merci Tyler, me dit elle avec un petit sourire.
J'ai l'impression que je l'ai rassuré. Dans un sens. Cependant, moi je suis loin de l'être. C'est plutôt l'inverse.
J'ai l'impression d'être sorti d'une tempête pour me jeter dans un tsunami.
Je retournai dans la chambre d'Anna et m'allongeai sur son lit. J'essaye d'assimiler toute ces nouvelles informations. Et j'essaye de comprendre. Le pourquoi du comment. Mais je n'ai pas toute les pièces du puzzle. Alors comment je suis censé l'aider si je ne sait même pas d'ou part le problème ?
Je suis habitué à ne penser qu'a moi. J'ai pris cette mauvaise habitude y'a bien longtemps. Et je sais pas si je vais être capable de supporter tout ça. Je sais que j'ai promis à sa mère. Mais j'ai aussi mes problèmes et c'est déjà bien assez compliqué comme ça.
Soudain j'entends la porte du loft s'ouvrir. Je me pince les lèves pour ne pas lui crier dessus. Pour ne pas lui dire que j'étais mort d'inquiétude.
Je me contentai de m'approcher d'elle et de la prendre dans mes bars. C'est à ce moment la que j'ai compris, que c'était trop tard. Je tiens à elle et elle tient à moi. Quoi qu'il advienne.
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Just a love story
Roman pour AdolescentsLa vie d'Anna est allé de déception en déception. Pourtant quand un matin sa mère lui a annoncé qu'elle partait vivre en Californie pour allé dans le lycée de ses rêves tout lui a semblé surmontable. Pourtant rien n'est jamais parfait ! Entre amiti...