Chronique de Linguère: Le démon était un ange...

Chapitre 27 : Le Pacte !

    Une Longue partie rien que pour vous !  😂 Je n'ose même plus me pointer sur facebook sans mettre vos suites d'abord !

Bonne Lecture mes ❤ !
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VOIX EXTERNE 

Il est 6h du matin, la maison des Ndiaye commençait lentement à s'animer. Si la préoccupation des hommes de la famille était la prière du Fadjr celle des vielles maman était tout autre. Le sujet et centre de l'attention en ce jour n'est personne d'autre que Mayram Ousmane Sow. Elle venait de passait la première nuit avec son époux donc il était évident pour elle que l'heure de la délibération était enfin arrivé. C'est l'un des moments chérit par la plupart de nos mamans Sénégalaises. Si dans la religion la virginité est une affaire personnel n'engageant que la concernée, la tradition en avait fait toute une histoire de famille et d'honneur. Cette première étape est comme une sorte d'examen, un examen de chasteté. L'examen réussi, ça sera leur tour à elles de prendre soin de la mariée et de la chouchouter telle une reine c'est-à-dire : l'aider à prendre sa douche, lui faire un massage, satisfaire le moindre de ses désirs tandis que les griottes se chargeront de lui faire ses éloges.

Après la prière du fadjr, elles commençaient à se réunir petit à petit au tour de la chambre de Mayram, actuel lieu du rendez-vous matinal. Parmi elles on pouvait compter : maman Mossane (la belle-mère et tante paternelle), les deux griotes ramenées par la Maman de Mayram (Astou et Bineta), Tante Rabi et enfin Tante Fatou (petite sœur à la maman de Mayram).

La maman de la principale concernée, quant à elle impatientait dans la chambre ou elle était logée, en attendant que ses griottes et son gendre viennent lui annoncer la nouvelle qui allait la rendre très fière. Elle mourrait surtout d'envie de refaire face à Tante Rabi pour lui rappeler les propos blessants qu'elle et sa famille avaient laissé entendre le jour ou sa sœur a été répudiée de la pire des manières. Si le fait de l'avoir bien bastonner ce jour là avait réussi à apaiser sa colère, l'humiliation dont elle était victime avait toujours ses traces dans ce présent. Elle sentait son heure de gloire s'approcher à grand pas. Faut dire qu'elle n'a presque pas dormi à force de ruminer, de chercher les bon mots pour parfaire le discours triomphale qu'elle tenait côute que coûte à faire.

Si on pouvait réaliser le souhait de son ennemie jurée, à savoir tante Rabi, le drap blanc des jeunes mariés ressortirait sans tâche. Cela affirmerait ses propos qui lui avaient valu des coups à l'époque. Elle ne pouvait pas rêver meilleure vengeance contre Diariatou. Cepenpant même si tel était son souhait, Mayram était à ses yeux, digne de confiance

La belle mère quant à elle, était séreine du fait de bien connaître parfaitement cette femme qu'elle a vu grandir sous son toit. Pour une telle cérémonie sénégalaise, elle est l'une qui a le rôle phare du fait d'être la tante paternelle de la jeune mariée.

Attendant toujours devant la porte, elles discutaient de la pluie et du beau temps. Plus le temps passait, plus elles s'impatientaient.

- Tante Rabi à Mossane : Il commence à se faire tard. Vas les réveiller, de toute façon on a juste besoin du drap après ils pourront continuer à dormir s'ils le souhaitent.

- Elle : Patientons encore un peu, de toute façon j'en avais déjà parlé à mon fils. Dés son réveil, il nous remettra le drap !

Un silence de la part des autres s'installa à l'entame de cette discussion.

- Tante Rabi : Bientôt 7h tu me dis dés son réveil ? Ne me dis pas que ton fils n'est pas de ceux qui se lèvent tôt pour prier Fadjr ? Un enfant de mon frère en plus ?