Chapitre 5 -LA CURIOSITÉ EST UN VILAIN DÉFAUT

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Le docteur Rollins est passée me voir tout à l'heure afin de me donner plusieurs informations. Tout d'abord, je vais recommencer à m'alimenter normalement petit à petit et à partir de demain, je vais commencer la rééducation. Je vais également avoir un rendez-vous avec une orthophoniste afin de vérifier mon écriture, la lecture et le langage...ennuyant à mourir !

Suite à cette visite, ma mère est passée ce matin pour prendre de mes nouvelles. Elle m'a aussi apporté mon portable et quelques livres. Elle m'a paru moins fatiguée mais sa joie de vivre brillait moins que d'habitude.

Après avoir déjeuner...enfin essayer car je n'ai réussi qu'à avaler une compote (la nourriture me donnela nausée), me voilà en train de regarder mes dernières photos. Je suis en train de regarder un selfie de Jake et moi lorsque quelqu'un frappe à la porte. AAAHH, c'est Cassie !!!

Dès qu'elle m'aperçoit, des larmes commencent à couler sur son visage.

— Non, s'il-te-plaît arrête. Je vais aussi me mettre à pleurer, rigolé-je.

Elle ignore ma remarque et vient se jeter dans mes bras. Et voilà, qu'est-ce que j'avais dit ? Trop tard, mes larmes coulent déjà.

— Tu m'as tellement manqué Becca.

— Je suis super contente de te voir.

— Moi aussi, contente que tu ailles bien ! Alors comment vas-tu.

— Ça peut aller. C'est juste étrange de me dire que j'ai échappé à la mort et que j'ai vécu dans ce lit tout ce temps.

— Le plus important c'est que tu ailles bien et puis tu vas pouvoir faire plein de choses désormais.

— Moui, enfin bref ! Assez parlé de moi. Il faut que tu me racontes tout ce que j'ai raté, dis-je excitée.

Je suis sûre qu'elle a plein d'anecdotes et de potin à me raconter. Cassie est toujours au courant de tout !

— Ça va être long !

— Ce n'est pas grave, j'ai tout mon temps. En plus, je suis coincée ici.

Elle rit avant de commencer à me raconter. La visite de ma meilleure amie me redonne le sourire. Ça me fait très plaisir, d'autant plus que même si pour moi mon absence n'est pas ressentie de la même manière, je sens tout de même un manque entre nous deux. Voir qu'elle s'est inquiétée pour moi durant cette année me prouve encore une fois qu'elle est géniale et que je l'adore.

— Qu'est-ce qu'il s'est passé après mon accident ?

— J'ai eu très peur pour toi, tout le monde aussi d'ailleurs. Ton casier est resté le tien depuis l'année dernière et de nombreux messages et photos y sont collés dessus.

Waouh, je n'arrive pas à croire que les gens du bahut ont pensé à moi. Je veux dire...la Becca de 15 ans n'était qu'une lycéenne intello venant de faire sa rentrée et qui ne connaissait personne. En réalité, on voit que peu importe si l'autre est ton ami ou pas, il faut se tenir les coudes entre nous.

— Dès que j'ai pu, je suis venue te voir. Plusieurs fois par semaine d'ailleurs. Je voulais te montrer que j'étais là pour toi et que tu pouvais compter sur moi.

— Et je suis sûre que ça m'a beaucoup aidé, merci.

Je lui attrape la main et la serre fort, me faisant gagner un sourire de sa part.

— Et pour le championnat ?

— On a gagné !

— C'est vrai, c'est super. Qui a fait la course ?

Le dernier sauvetageOù les histoires vivent. Découvrez maintenant