Hello ! Hello ! Un nouveau petit garçon plus tard (non pas pour Steve et Natasha, mais bien dans la vraie vie pour Christopher et moi !) me revoici en ligne avec cette histoire. Voici donc un chapitre rédigé à grands coups de nuits entrecoupées. Le prochain devrait donc arriver un peu plus rapidement... En espérant que vous êtes toujours là, et que vous avez toujours envie de me lire ! (et n'oubliez pas de commenter, surtout !)
* * * * *
Steve arrivait encore à peine à réaliser ce qu'ils étaient en train de faire mais, comme dans tout ce qu'elle entreprenait, Natasha était déterminée. Et c'était là une chance, parce que toute cette aventure ne s'annonçait ni simple, ni d'un quelconque repos. Steve avait su, dès l'instant où Natasha s'était approchée de l'enfant, que jamais ce petit ne repartirait. Jamais plus il ne quitterait leurs vies. Natasha, elle, vivait plutôt dans un interminable déni, tentant de se faire croire qu'elle finirait par trouver la famille parfaite pour ce petit bout d'homme qui prenait de plus en plus de place chaque jour. Elle se refusait à voir ce que Steve avait su dès le départ : ils seraient sa famille. Qui de mieux qu'une petite russe abandonnée et un orphelin de Brooklyn pour prendre soin d'un gamin esseulé et dont la famille avait été anéantie ? Steve savait pertinemment que plus le temps passait, plus ils partageraient le quotidien du petit, et moins ils arriveraient à, un jour, le laisser partir. Ils s'étaient installés au manoir, le temps de laisser à l'enfant la possibilité de s'habituer à eux. Le temps, disait Natasha, de trouver la famille parfaite pour celui qu'elle appelait le Petit-garçon-parfait. Les matins se succédaient, les journées passaient et les nuits disparaissaient une à une. James, lui, était toujours là. Et il l'était chaque lendemain davantage.
James s'était habitué à eux comme s'ils avaient toujours fait partie de sa vie. C'était un enfant silencieux, calme et observateur. Jamais il ne faisait de caprice. Jamais il ne versait une larme. Steve pouvait passer des heures à l'observer, ne comprenant pas encore comment une telle rencontre pouvait être autre chose que le fruit de la providence elle-même. Natasha Romanoff avait, en James, trouvé enfin un adversaire à sa taille : aussi obstiné qu'elle pouvait l'être, il savait toujours exactement ce qu'il voulait et réussissait à l'obtenir sans jamais avoir à faire une crise, sans même hausser le ton. Il y avait dans son petit regard bleu toute la détermination que Steve pouvait lire dans les yeux de celle qui partageait sa vie. Comme une âme venue d'un autre âge, ayant vécu de longues vies déjà et que plus rien ne peut atteindre ou surprendre. Comme si toute sa petite existence d'avant avait été effacée avec le snap. Comme s'il savait, lui aussi, qu'il avait trouvé là la famille qu'il ignorait même chercher.
Steve était hypnotisé. À regarder le petit garçon, grimpé sur une chaise, confortablement installé aux côtés de Natasha à l'îlot de la cuisine, elle coupant des légumes et lui épluchant patiemment et difficilement la même carotte depuis de longues minutes, il songea qu'il ne pourrait plus jamais rien attendre d'autre de la vie. Lui qui avait longtemps cru avoir été oublié par le bonheur avait maintenant beaucoup plus que ce qu'il n'aurait jamais pu imaginer. Le petit rouquin avait les sourcils froncés, se concentrait sur son unique légume comme s'il s'agissait d'une véritable bombe. Natasha, maternelle comme Steve n'aurait jamais pu y croire, maniait le couteau du chef aussi bien que celui de l'assassin sans jamais, toutefois, quitter le garçon du coin de l'œil. C'était encore une chose qu'il découvrait : Natasha n'avait jamais été friande de cuisine. Steve avait toujours cru, à tort, que c'était peut-être la corde manquante à son arc. Visiblement, il était encore une fois dans l'erreur.
- Tiens le bien solidement, finit par dire Natasha en laissant son couteau et en agrippant délicatement la main de l'enfant. Tu dois y mettre un peu de poids et tu verras, ça pèlera presque tout seul.
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L'Après guerre [COMPLET !]
Fanfiction"Some people move on... but not us." L'univers a changé. Tout le monde a perdu. Et ceux qui restent se demandent encore si leurs vies ne se sont pas, elles aussi, envolées en poussières. Pour ceux qui ont lu mon histoire "L'entre guerres", eh bie...