Le Reveil du Phoenix (Tome 1)

Chapitre 4 : Interrogation

"Mais qu'est-ce qui m'arrive ?" s'interrogea t'elle.

Alice trouvait cela à la fois merveilleusement fascinant et extrêmement flippant. Cependant la curiosité l'emporta et elle ne put s'empêcher de virevolter dans tous les recoins de sa chambre.

Soudain, un grésillement d'électricité retentit juste avant une coupure générale de courant.

"Et merde, je vois rien, c'est le noir to..." Elle ne put terminer sa phrase car ses mains venaient tout simplement de s'illuminer, lui permettant d'éclairer toutes la pièces. En se retournant, elle surprit avec horreur une fumée noire se dispersant dans toute la chambre. Instinctivement, elle détourna sa tête et plaça ses mains devant elle comme si elle voulait s'en servir à la manière d'un bouclier. La lumière qui sortait de ses mains monta alors en intensité et comme si un boulet de canon sortait de ses mains, elle sentit des ondes de lumières se propagé partout où se trouvait la fumée. Dès l'instant où elle fut anéantit, l'électricité revint comme par magie. Étrangement, l'odeur familière de la tarte-tatin de sa mère se répandait dans la pièce. La coupure ne devait eu avoir lieu uniquement dans sa chambre. Serait-ce cette mystérieuse fumée noire la cause de tout cela ?

Le bruit de la vaisselle s'entrechoquant la sortit de ses pensées, l'appel du ventre devenait un peu trop pressant.

En se dirigeant vers la cuisine, elle aperçut, entreposé sur le bureau du salon, la tige en métal qui l'avait transpercé au moment de sa chute. Elle l'examina d'abord de long en large sans le toucher de manière presque religieuse comme si elle faisait face au Saint Graal. Il semblait en émaner une puissance, elle avait l'impression d'entendre un vrombissement sortir du bâton. Elle voulut s'en emparer, mais aussitôt qu'elle le toucha, elle se rendit compte que la tige était d'une chaleur insupportable lui brulant derechef la main. Elle lâcha donc l'objet dans un cri de douleur.

Ses parents accoururent aussitôt, inquiétés par le cri de leur fille. Son père remarquant le bâton au sol, et se pencha pour le ramasser.

« Non ! Papa ! Ne touche pas ça, c'est brulant ! Je...attends.. Pourquoi t'as pas mal ? » s'exclama t'elle tout en se rendant compte à quel point ses parents devaient la prendre pour une folle.

Son père tenait, en effet, le bâton à pleine main sans broncher. Pourtant, quand elle approchait sa main de la tige, Alice sentait la chaleur revenir à tout allure, mais son père avait l'air de ne strictement rien sentir. De plus, il lui semblait ressentir quelques picotements au niveau des symboles sur ses bras, comme si les marques s'agrandissaient au fur et à mesure.