Chapitre 3 : Appréhension

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Des... ailes ?! Alice n'en revenait pas, elle se trouvait désormais doté de quatre ailes majestueuses. À peine eut-elle le temps de les admirer qu'elle se rendit compte qu'elle flottait déjà à 1 mètre au dessus du plancher. Alice se sentait en état de grâce comme si voler était sa vraie nature, comme si le ciel était son milieu naturel.

Soudainement, des bruits sourds se firent entendre dans le couloir, des bruits qui se rapprochaient dangereusement rapidement de la porte de sa chambre.

"Merde ! Mes parents !" pesta t'elle tandis qu'elle restait en l'air impuissante face à l'arrivée d'un de ses parents. Elle n'arrivait pas à redescendre, elle ne pouvait pas. Ses ailes continuaient de battre frénétiquement.

Au moment où sa mère ouvra la porte, elle essaya de se justifier :

"Maman, je te jure je sais pas ce que c'est !"

Un étonnement teinté de frayeur s'afficha sur le visage de sa mère.

"Alice ! Qu'est-ce que c'est que ces traces sur tes bras ?! Et habille-toi voyons, tu es grande désormais, aie un peu de civilité !"

Sa réponse ne fut pas exactement ce à quoi s'attendait Alice, les ailes ne la choquaient pas ? Et comment ça "ces traces sur tes bras" ? Aux dernières nouvelles, elle n'en avait que sur une main et... Les ailes ?! Les ailes avaient disparu et avaient laissé place à ces étranges dessins sur ces bras.

"Je...faisais juste un peu de dessin pour...du henné ! Je veux me faire un tatouage au henné ! Héhé !"

Alice essaya de se rattraper comme elle le pu, sa mère avait toujours adoré et bercé sa fille dans la culture Indienne.

À la vu du grand sourire de sa mère, elle se soulagea d'une boule dans le ventre : le mensonge avait pris.

"On mange dans 1 petite heure ma chérie, on t'a préparé un petit quelque chose" ajouta sa mère avant de refermer la porte derrière elle.

Aussitôt la porte fermée, Alice s'affala sur son lit.

"Je deviens folle, je deviens folle. Ce sont juste des hallucinations" essaya t'elle de se rassurer

Elle fermât les yeux, fit le vide dans son esprit comme son cours de Yoga le lui avait appris. Elle respira profondément et lentement se répétant que rien de tout ça n'était vrai, ce devait être les médicaments qu'ils lui avaient administrés à l'hôpital. Mais malheureusement lorsqu'elle rouvrit les yeux, les symboles n'avaient toujours pas disparu.

Immobile, elle les observa comme si elle regardait une autre personne. Ce fut lorsqu'elle voulut se toucher le bras que la magie opéra. Les dessins se décollèrent de sa peau pour prendre forme dans son dos, pour former de nouveau, les quatre merveilleuses ailes.

Le Reveil du Phoenix (Tome 1)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant