Royal History

𝐄𝐫𝐨𝐝𝐚

⌑Marc'had⌑

/Village médiéval- Medieval Town/ Ambiance JDR/

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À Eroda, nous aimons la liberté. Elle fait partie intégrante de nos vies. Pourtant, nous ne sommes pas tous égaux face à cette dernière et ceci je l'ai remarqué très vite en côtoyant Niall. On peut dire qu'il n'a pas toujours eu une vie simple en étant paysan. Je le trouve très courageux d'ailleurs. Il travaille dur pour avoir un peu de monnaie et pouvoir manger à sa faim ainsi que pour nourrir sa famille qui chérit tant.

Niall cultive de nombreux fruits et légumes qu'il vend sur le marché de notre île. Deux fois par an il y a également un marché qui rassemble les royaumes de l'archipel. Il se déroule sur le chemin qui sépare Eroda et Exirene. Vous pouvez y trouver tout ce dont vous avez besoin. L'ambiance qui se dégage de cet événement est plus que rafraîchissant. En effet, la barrière de pierre qui nous sépare habituellement est oubliée et les gens sont justes heureux.

Comme je le disais, la liberté n'est pas égalitaire. Niall doit travailler s'il veut vivre tandis que moi je dois juste être moi ce qui est totalement injuste. Je ne me suis jamais senti à l'aise à l'égard de mon titre et je me suis toujours promis d'aider Niall un maximum. C'est pourquoi, je vais souvent l'aider à vendre ou même à faire les récoltes. Personne ne dit rien à notre royaume car ils ont l'habitude mais du point de vue du système d'Exirene, cela serait très très mal vu.

Je descends tranquillement les rues d'Eroda puis arrive au niveau de la berge. La houle caresse les rivages. Les alentours sont calmes et l'atmosphère qui règne à ce moment-là est si calme et reposante. J'aime le calme.

J'ai besoin de calme. Ce dernier m'aide à garder l'inspiration et la créativité surtout pour mes peintures.

Plus je me rapproche du marché, plus le bruit s'immisce dans mes oreilles. Un brouhaha continu de gens qui quemandent, négocient, incitent à l'achat, de cris d'animaux, d'enfants qui pleurent...

« — HARROLD, HARROLD! »

Je me retourne avec un sourire sur les lèvres alors vers la source bruyante en sachant pertinemment que c'est Niall qui m'appelle. Il est le seul à me donner ce surnom.

Sauf qu'au moment où je me retourne je ne le vois nulle part. Est-ce que j'entends des voix?

« — HARROLD, HARROLD! »

Cette fois-ci je suis persuadé que quelqu'un m'appelle et que ce quelqu'un est Niall. Je me rapproche alors d'un tas de cagettes proches du stand du petit Horan. Et effectivement il est allongé au milieu d'entre elles.

« — Bah qu'est-ce que tu fiches?

— Je chill dans mes cagettes. »

Je ne peux m'empêcher d'étouffer un petit rire. Niall est juste Niall.

« — Déjà tu ne parles même pas français, et deuxièmement tu n'as pas du travail?

— Tu m'aides?

— Grouille et lève ton cul alors. »

Alors que j'aide mon ami à ranger les différentes cagettes de pastèque et de kiwis, on sursaute tous les deux et faisons tomber celle que nous tenions dans les mains en entendant une voix de jeune fille criait :

« — Vous avez pas honte de vendre des pommes de terre pourries? »

Niall et moi restons bloqués sur la fille en face de nous. Enfin, Niall reste encore plus bloqué de moi en réalité, sa bouche prête à accueillir des mouches qui passeraient par là. Je me lance alors :