Je me mis à courir en direction de sa maison. La pluie tombait à grosses gouttes, mais ne me dérangeait pas. La chaleur ambiante était ainsi plus supportable. Je gravis les marches du perron quatre à quatre et d'une main tremblante, introduisis la clé dans la serrure.
- Éloïse ! Criais-je en entrant dans la maison.
Toutes les lumières étaient éteinte et l'entrée était plongée dans une légère obscurité. Aucun son ne me parvenait, hormis le tic tac régulier du coucou dans le salon.
- Eloïse?
J'avançais lentement vers la salle à manger. Rien n'avait bouger après ces trois mois où je n'étais pas venu. Une éternité d'après moi. Après avoir arpenté la maison sans aucun signe de vie, je pestais. Brusquement je sortis mon téléphone et l'appela. Ça sonna, encore et encore, sans réponse. Je passais ma main dans mes cheveux en me demandant où pouvait-elle bien être. Je sortis calmement de la maison en claquant la porte en sortant, et arriver en bas de perron me stopais. La pluie avait cessée, mais le ciel restait gris. Je regardais à droite et à gauche, dans la grande rue où les pavillons s'enchaînaient.
Mon telephone sonna. Je le sortis de ma poche prestement et arrêtais mon geste en ne reconnaissant pas le numéro. Je décrochais tout de même.
- Allô ?
- Gaston salut mon pote!
Je soupirais de frustration. Je pensais que c'était elle qui m'appelait.
- Salut.
- T'es en ville ce soir? On organise une petite fête pour nous retrouver après cette quarantaine. T'en es?
Je réfléchis. C'est tentant de revoir mes potes, mais Eloïse est ma priorité. Je devais passer la soirée avec elle. Mais où était-elle?
- Nan désolé.
- C'est à cause d'Eloïse?
-...
- Mec, depuis que tu la connait cette fille passe avant nous. Les gars pensent que t'en as plus rien à faire de tes vieux potes, et t'en veulent un peu. Beaucoup en faite.
- Je sais désolé. Une prochaine fois.
- Ok. Prend soin de toi.
Je raccrochais. Il fallait maintenant que je la retrouve. J'essayais de nouveau son telephone, toujours sans réponse. J'essayais d'appeler Nicolas, mais un numéro inconnu l'interrompit. Je décrochait en croisant les doigts pour que ce soit elle.
- Allô ?
- Bonjour monsieur, je suis l'infirmière Coline LEFEBVRE de l'hôpital Sainte-Luz. J'appelle pour vous informer que mademoiselle Eloïse JOLI vient d'être admise en maternité.
Je retins ma respiration. Crotte j'ai pas été assez rapide.
- Merci. J'arrive le plus vite possible.
Je raccrochais et me mit à courir. A bonne allure j'y arriverai en un quart d'heure.
C'est à bout de souffle que je me présentais au service maternité. J'hérais quelques instants dans les couloirs avant qu'une infirmière ne m'indique sa chambre. Le travail avait déjà commencer, et si ce confinement ne nous aurait pas séparer j'aurai été la dès le début. Doucement, je m'approchais de lit où elle se trouvait en sueur, et hurlais sa douleur. Je pris sa main, et la serai fort. Elle la broya en retour.
- Salut, murmurais je.
Elle hurla. Son front était trempé et ses cheveux brun relevé en un vulgaire chignon laisser échappé des meches dans son visage.
- Drôle de retrouvailles, hein?
Elle eu un rire dans ses larmes.
- J'ai hâte de le rencontrer.
Je lui embrassais son front moite, alors qu'elle criait la douleur qui prenait ses tripes.
Au bout de trois heures de dure travail, elle était épuisé, et son petit garçon était magnifique et en bonne santé. Elle souriait béatement en regardant son fils. C'était magique. Ils étaient sublime.- Je t'aime Éloïse.
Je posais mon front contre le sien et elle tourna la tête pour frotter son nez contre le mien.
- Je t'aime aussi.
Je fermais les yeux trente secondes. Nicolas arriva en trombe dans la chambre et lorsqu'il nous vit, il avança lentement vers le lit.
- Il est magnifique. Dit il en regardant son fils les larmes aux yeux. Je peux le prendre?
Eloïse le regarda en hochant la tête et délicatement elle lui tendit. Je le détaillait aussi. Il semblait ne pas avoir dormit pendant des jours, et il arrivait directement de Nice en avion.
- Salut toi. Lui dit il en caressant son petit visage d'un doigts. Bienvenue sur terre Louis.
Il berça l'enfant et déposa un baiser au sommet du crâne d'Éloïse avant ses lèvres.
- Elle est magnifique notre famille. Dit il.
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Scènes [En Correction]
General FictionUne scène, ou peut-être plusieurs qui sait? Scène sans histoire, histoire en scène, unique. Je ne sais pas si vous avez compris, mais dans cette oeuvre, il y aura des scènes ponctuelles. Bonne lecture! 🙃 (Majorité de romance entre hommes.)