Un amour regretté *Et autres OS*

Ce n'est pas un crime d'être gay (partie II)

(chapitre moins long pour poser l'intrigue)
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Je veux jouer.

Encore et toujours.

Je veux jouer.

Jusqu'à rajouter des mots.

Je veux jouer Sherlock. Avec toi et ton chien. Je veux jouer.

Il prit une autre tonalité de voix et un nouveau visage.

Je t'attends.. Bientôt tu me trouveras. Mais en attendant...Bonne vacances !

Et sur ces derniers mots, les lumières s'allumairent, la musique reprit et l'ascenseur continua de monter.

À son bord, Sherlock Holmes et John Watson étaient figés.
Le sociopathe réfléchissait à toute vitesse, tandis que le docteur était au bord de la crise cardiaque.
Comment Moriarty pouvait-il être vivant?

Sherlock l'avait vu se tirer une balle et tomber en arrière. Il avait vu le sang couler de son crâne, son regard fixe et sans âme, son visage pâle et sans vie.
Il l'avait vu.

Il l'avait vu.

Alors pourquoi venait-il de leur parler, de se montrer à travers un écran. Comment avait-il survécu ? Où était-il en ce moment ? Que préparait il?

John se tourna vers son détective, en quête de réponse logique.
Mais rien.

Sherlock Holmes était perdu. Il n'arrivait pas à comprendre, il ne savait pas, il était bloqué. Mais il continua de chercher, ne voulant pas admettre qu'il ne savait pas. Il refusait l'échec. Il plongea dans son palais mentale et le parcoura le plus vite possible.

Où.
Comment.
Pourquoi.

La réponse au pourquoi était facile. En un mot, tout était dit. Pourquoi était il revenu ?

Vengeance.

La réponse au où était compliqué. Moriarty était, est et sera toujours partout, même s'il doit être mort. Il pourrait très bien être dans l'hôtel, à Baker Street ou même dans un avion. Comme un fantôme traversant les murs, Moriarty va où bon lui semble. Mais il fini toujours au même endroit.

Là où se trouve Sherlock Holmes.

La question au comment était tellement compliquée que n'importe quel frère Holmes aurait du mal à trouver la réponse.

Moriarty se tire une balle, traversant son crâne, son cerveau et l'arrière de sa tête mais, Moriarty revient. Comme si de rien n'était. Son corps n'avait pas était retrouvé, certe, mais de là à imaginer qu'il c'était enfui de lui même !

Qui avait participé à sa manigance?
Qui l'avait aidé?
Avec qui avait il préparé ses plans avant son pseudo suicide?
Qui l'avait t....

-Sherlock ? Ouhou Sherlock! On est arrivé depuis 2 minutes et si tu ne descends pas, l'ascenseur va repartir. Sherlock ?
-..ed.
-Pardon?
-Sherlocked. I am Sherlocked.
-Mais qu'es que tu racontes encore ?

Sherlock s'approcha de John et sortit son téléphone.

-Irène.
-Quoi?
-Irène Adler. Sherlocked. Bon sang, John, tu n'écoutes rien!! C'est un appât !
-Quoi mais? Irène Adler est morte!
-Mmmh...disons que je l'ai sauvée.
-Tu as...Tu... Tu es complètement fou.

Le téléphone de Sherlock vibra et un son en sortit, toujours le même. À chaque fois qu'il recevait un message d'Irène, toujours le même.

-Seigneur, Sherlock, change moi ça !
-Non car au moins, je sais que c'est elle. La femme.

Il regarda le message.

Vous êtes prévenus.
Il est vivant et il vous lance le défi de le retrouver.
Jouez avec lui.
Et gagnez la partie.
-IA