Ce n'est pas un crime d'être gay (dernière partie)

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Hello ! Cette partie aura mis longtemps à sortir car c'est vraiment une partie très longue. J'espère vraiment que ce grand OS de plusieurs parties vous aura plus!!!

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Sherlock tournait en rond depuis bientôt 3 heures. John s'était enfuis mais n'était toujours pas revenu malgré le froid et la pluie qui tombait encore. Ce n'étais pas dans les habitudes du Docteur. Même après une dispute, il revenait toujours.
Mais depuis 3 heures, il avait disparu.

Qui pouvait se douter qu'il était au même moment séquestré dans un sombre sous sol parisien avec pour seule source de lumière, les clignotements rouges d'une bombe posée à quelques centimètres du blogueur. Elle n'était pas activée mais elle risquait d'exploser au moindre mouvement.
C'était une bombe dite patiente.

Qui pouvait se douter que la personne qui l'avait kidnappé était Jim Moriarty en personne ?

Pour l'instant, certainement pas Sherlock. Celui-ci donna quelque supposition et se retint de tirer dans le mur. Il n'arrivait pas à faire le lien avec leur dispute et la disparition de son John.

Puis tout lui revint.

À peine dans l'ascenseur, Moriarty.
Une dispute parlant de Moriarty.
Un jeu de meurtre proposé par Moriarty.
Moriarty.
Moriarty.
Tout est Moriarty.

Plongé dans son palais mental, il paniqua.
Tout autour de lui, des copies conformes de son meilleur ennemi. Son rire strident, ses phrases perturbantes, ses habits on ne peut plus classe et son regard perçant.

John était séquestré par Moriarty, sûrement dans un sous sol.

Il sortit immédiatement de son palais mental, plongea sur sa veste, l'enfila comme un fou furieux et sortit de la chambre en fermant minutieusement la porte. Il couru vers les escaliers, l'ascenseur étant trop lent, et les dévala à toute allure, prenant le risque de finir en roulé boulé.

Enfin à l'extérieur de l'hôtel, il parcoura les rues du regard. John pouvait être n'importe où. Il ne connaissait pas Paris et aujourd'hui, il s'avérait que sa faible connaissance du monde devenait un véritable problème.

Alors il resta un bon moment debout devant l'hôtel, regardant l'avenue sous toute ses formes.

Et c'est là qu'il l'a remarqua.

Il s'approcha d'un banc quelconque, se pencha et ramassa une seringue vide mais récemment utilisée. Elle contenait une drogue, de l'étorphine pour être précis, en grande quantité. Il y avait des traces de pas et un ticket de train mouillé.
Sherlock ramassa le ticket et lu sans difficulté le nom de John Watson.

Il était donc sur ce banc et étant non toxico, on avait dû lui injecter le produit. Il devait être vraiment mal car il y a des traces d'écroulement sur le coin droit du banc. Un pull beige complètement trempé gisait sur le sol. On avait dû lui donner ce pull pour le protéger de la pluie avant de lui injecter l'étorphine.

C'était évident.

Alors Sherlock se mit à chercher des indices pour retrouver son John.

Du côté de John Watson

Le docteur Watson se réveilla. Il ne savait ni l'heure, ni combien de temps il était inconscient et surtout, il ne savait pas où il se trouvait. Une cave sans doute, vu l'humidité et la pénombre. Cependant, il remarqua une petite lumière rouge clignotants à quelques mètres de lui.

Quand on vit avec Sherlock Holmes, on sait exactement ce que représente cette faible lumière.

Alors John resta figé.

Un amour regretté *Et autres OS*Où les histoires vivent. Découvrez maintenant