JohnLock à Poudlard ~dernière partie~

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Un matin comme les autres, où les oiseaux chantent l'automne prochain, où les feuilles dansent dans le vent comme un balais aérien, où le clapotis du lac réveille lentement le calamars géant caché en son fond.

Un matin comme les autres. À un détail près.

Allongés dans l'herbe, deux jeunes garçons étaient endormis, l'air posé.
Si un élèves de Poudlard innocent passait dans les parages, il auraient sûrement pensé que ces deux garçons formaient un couple heureux.

Pourtant, dans l'esprit d'un certain Watson, il en rêvait.

Pas d'un élève les apercevant. Non. Le fait qu'ils forment un couple heureux.

Certes, ils s'étaient rencontrés la veille. Mais John avait immédiatement eu le bégin pour cet étrange Sherlock Holmes.
Alors pour le voir avec un air apaisé, il se tira lui même de son sommeil.

Erreur.

Sherlock était déjà réveillé et l'observait, comme il aurait voulu le faire quelques secondes plus tôt.

-Bonjour John.

John n'aimait pas vraiment dire bonjour quand il était gêné. Il trouvait cela vieux jeu.

-Bien dormis?

Toujours sans recevoir de réponses, Sherlock se leva, comme habitué à cette attitude (sûrement son frère pensa John).

Hors, son frère n'aurait osé faire l'action de John.

Celui-ci empoigna rageusement le poignet droit de Sherlock et le fit tomber à terre, le rattrapa de justesse avant un fracture certaine, le planta devant lui, histoire d'avoir un point d'encrage pour son regard ; ces yeux.

-Mais qu'es qui te prends !?

John soupira. Son courage de Gryffondor venait de s'envoler, sûrement emporté par le corbeau qui venait de décoller.

-JOHN ?!

Toujours sans réponse de la part du blond, Sherlock fronça les sourcils en s'aperçevant que dans les yeux du jeune Gryffondor, des larmes brillantes étaient retenues.

-Pourquoi as tu l'envie de pleurer?

John ferma les yeux, rattrapa son courage des serres du corbeau, toucha son cœur pour le remettre à sa place et rouvrit lentement les yeux, une larme profitant de cette action d'inattention pour s'échapper et rouler doucement sur la joue de son propriétaire.

-Garçons ou filles?
-Pardon??
-Garçons ou filles !?

Sherlock resta quelque instant en suspend, comprenant petit à petit.

-Pourquoi cette question ?
-Je veux simplement savoir. Garçons ou filles ?

Sherlock plongea dans son palais mental. Ce John Watson avait réussi à lui mettre le doute et donc, le bazard dans sa tête.

-Les deux.

John, comprenant presque immédiatement que sa chance n'étaient pas peine perdu, posa légèrement, effleura, les lèvres de ce Serdaigle si beau, si mystérieux, si amusant, si...si parfait.

Sherlock, quant à lui, réalisa après quelques secondes que le Gryffondor avait eu le coup de foudre pour lui. Alors sans prévenir, il stoppa net le baiser, faisant chavirer le blond, se leva pour la deuxième et partit en direction du château.

John resta à genoux pantelant, les bras le long de son corps, le regard rivé sur le bouclé déjà bien loin.

À quoi il s'attendait.
Une réponse positive ?
Un couple possible ?
Une vie ensemble ?
Un avenir à deux ?
Ou seulement une année scolaire heureuse ?

Peut être tout à la fois.

Il se laissa tombé en avant, laissant son front rejoindre violemment l'herbe encore humide.

La cloche sonna au loin, signe que le petit déjeuner était servît.

Mais John ne bougea pas. Non. Au lieu de cela, il humidifia l'herbe encore et encore, ne retenant plus les larmes qui criaient le désespoir, les sanglots qui hurlaient le rejet.

Mais tout cela disparu presque aussitôt, quand une main délicate se posa sur son épaule.

-Pourquoi tu pleures ?

Une vague de colère le submergea.

Sherlock était revenu et osait lui demander la raison de ses larmes!?

Alors il se redressa, lui fit face et pourtant, aucun mot coléreux ne sortit.

Il l'avait remarqué.

Sherlock tenait dans sa main gauche, un coffret rose bonbon en forme de coeur, contenant mille et un bonbons.

-Pourquoi tu pleurais?
-J'ai simplement cru que j'avais perdu quelqu'un que j'aimais. J'ai simplement pensé que tu allais me haïr pour cet effleurement. J'ai simplement eu peur de ne plus avoir personne avec qui rire. J'ai simplement pleuré pour expulser mon trop plein d'amour qui me semblait impossible.

Alors pour lui faire penser le contraire, Sherlock fit une révérence, tendant la boîte de chocolat vers son Gryffondor. Celui-ci la prit sans rechigner et attira son Serdaigle à lui.

Il posa véritablement ses lèvres sur les siennes, profitant de la main dans ses cheveux, des sensations qui parcouraient son corps, de l'amour que lui donnait son partenaire.

Et plus jamais ils ne se séparèrent.

Bon bah.. voilà ! Je sais pas trop quoi dire en fait.. J'espère simplement que vous avez aimé cette OS. Je pense que c'est le dernier que je ferais. Du moins, pour l'instant. Peut être qu'un jour, vous recevrez une notif indiquant qu'un nouvel OS est sortit. Bref.
Merci d'avoir lu !

Big bisous les SherloPotterhead (je viens carrément de créer un mot)

Un amour regretté *Et autres OS*Où les histoires vivent. Découvrez maintenant