Camemberts et courses folles.
Plagg n'avait jamais pensé mourir de cette façon. En fait, il n'avait jamais pensé mourir tout court. La douleur à l'estomac était des plus atroce... il avait tout simplement envie de vomir. Il releva la tête avec difficulté vers ses compagnons ; Fluff et Sass avaient une teinte étrangement verdâtre, tandis que Pollen se portait comme un charme. Cela n'était pas surprenant ; cette dernière n'avait gouté à aucun des « plats » de Tikki. Elle les jetait dans la poubelle juste à côté, ou pire, dans les assiettes des autres. Mais là n'était pas le problème, non loin de là, avoir aidé des humains était cent fois plus facile que ce qu'il devait faire maintenant. Mais comment ? Comment allaient-ils annoncé à sa chère Sucrette que sa cuisine – si elle peut être nommée comme telle - est immangeable ? Qu'elle avait surement confondus le sel et le sucre, qu'elle n'a pas enlevé les coquilles des œufs, qu'elle a dû oublier d'allumer le four... ?
Plagg, Fluff et Sass se redressèrent d'un bon lorsqu'ils virent Tikki arrivé avec un plateau de... Ils ne savaient même pas ce que c'était.
« Alors, vous aimez mes cookies ? »
Des cookies ?!!
Ils acquiescèrent tous d'un hochement de tête vigoureux. La voyant partir, Sass fit signe aux autres de s'approcher :
« On lui dit ? »
« On ne peut pas. » Fit Fluff. « Ça va lui briser le cœur. »
« Eh bien mieux vaut son cœur que mon estomac ! » Hurla presque Plagg qui était au bord de l'indigestion.
« Lequel ? Tu en as plusieurs. » S'immisça Pollen dans la conversation tout en contemplant ses ongles parfaitement manucurés.
Les quatre martyres se glacèrent d'effroi en entendant la concernée venir vers eux.
« Eh bien pourquoi vous n'avez rien prit ? » Dit-elle semblant déçu que personne n'est touché aux cookies.
« C'est juste que vois-tu sucrette. » Commença Plagg, prêt à lui faire entendre ses quatre vérités. « Eh bien, euh... Nous avons trop mangé, on devrait en garder pour plus tard. Le pêcher de la gourmandise, tu sais. » Finit-il par dire devant le regard si triste de Tikki.
Cette dernière eu alors un immense sourire, elle prit le plateaux en approuvant l'idée de Plagg, rajoutant qu'elle mettra ses « petites douceurs au frigo pour le premier qui en voudrait ».
Une fois qu'elle repartit vers la cuisine, le reste de la bande se retourna vers Plagg avec des regards accusateurs et choqués que Tikki ait crue ce ramassi de mensonges.
« Pourquoi tu ne lui as rien dit ? » Demanda Pollen avec une pointe de frustration.
« Vous avez pas vu ses yeux ? » Défendit Plagg les yeux larmoyant. « Je suis peut-être le Kwami de la destruction mais je ne suis pas un monstre. Je ne vais quand même pas lui briser son petit cœur. » rajouta-t-il en se levant, sous le regard scandalisé de Fluff. « Je vais me prendre un camembert pour retirer le goût horrible que j'ai dans la bouche. »
Dès qu'il ouvrit le placard où il rangeait son précieux fromages, un cri horrible parcourra toute la maison... peut-être même tout Paris.
Tout le petit groupe s'était précipité vers la source de ce hurlement de détresse, qui n'était autre que Plagg. Ce dernier regardait avec une horreur indescriptible sur son visage le placard, vide.
Ses amis, prient tout de suite d'une grande inquiétude, rassurai Plagg de mille et une manières, mais il semblait que leurs paroles ne faisaient ni chaud ni froid au pauvre Kwami de la destruction. Ce dernier se releva finalement en faisant volte fasse vers le reste du groupe.
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Une vie de mortels... ou presque
Fanfiction« Chère Kwami. Comme vous le savez chaque 200 ans nous sommes changés en humains pour apprendre à nouveau comment le monde a évolué. Ainsi dans le cas où un humain aurait besoin de nos services... » « On sera tous prêts puisque nous connaissons cert...