Rose (En réécriture)

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Prière de lire avec le son, s'il y a possibilité😊. Pour plus d'évasion🌸

Le 29 Novembre 2001

- Comprends-tu seulement ce que j'éprouve? Ce que cela me fait de te voir heureux, épanoui avec elle? De regarder cette vie qu'on aura sûrement jamais. Crois-tu que j'ai voulu de tout ça? Je me fais du mal à t'aimer, mon coeur... il se brise à chaque fois que je te vois près d'elle. Mais je ne peux en vouloir qu'à ma propre personne. Je n'aurai pas dû m'approcher de toi, au risque de me brûler les ailes. Hélas, ce sentiment, ce brasier au fond de ma poitrine m'était insupportable et j'ai choisi de t'aimer, toi indépendamment de cette conscience qui me hurlait de te laisser. J'ai choisi de t'aimer toute entière. Aujourd'hui, je ne peux plus...

Sa main frôlait la mienne. De ses doigts, il parcourait mes traits de vie et l'ammena à hauteur de son visage. Je m'interdisais de le fixer, de peur de succomber. Mon corps, se laissait aller à mesure de ses caresses. Pourtant, mon esprit luttait, essayant de me rappeler à l'ordre.

- Victor, nous ne pouvons plus...
- Tu parles de douleur mais sais-tu à quel point je me suis tant voulu de l'avoir choisie? Je t'ai aimé depuis le premier jour et malgré ce fossé que tu tentais de créer entre nous, je n'ai jamais eu de cesse de t'aimer. Oui, je me suis lié à elle. Oui, nous avons eu David et oui, grand Dieu j'ai cru à notre bonheur Marie! Mais tu étais toujours dans ma tête, à me rappeler que je n'étais pas heureux, que j'avais besoin de toi, que je pouvais me mentir et mentir à tout le monde dans cette horrible ville par contre, lorsque je te verrai tout s'écroulerai autour de moi. Je n'ai jamais souhaité cela Marie, je sais que j'aurai pu attendre; t'attendre. Néanmoins, tu semblais m'oublier, je t'en es voulu et j'ai cru bon de faire pareil en épousant Gabrielle. Si tu savais comme je regrette aujourd'hui!

Déchiré, était mon coeur. Fallait-il qu'on eut arrivé là pour s'avouer nos craintes? Le destin était si cruel? À cet instant, je m'imaginais quelqu'un là-haut, nous observer et rire aux éclats tant cette situation en devenait ironique. Quelle farce était la vie! Pourquoi faire aimer deux êtres et les séparer par d'incommensurables épreuves?
Mes yeux se perdaient au désespoir, laissant un torrent d'eau salée recouvrir ma vue. Il posa ses mains froides sur mes joues brûlantes, m'implorant de trouver refuge dans ses iris de couleur azur.

- Sommes-nous seulement conscients de ce que nous sommes entrain de faire Victor? Gabrielle est ma soeur; ma soeur jumelle.

Son front se collait au mien et il m'entourait de ses bras en expirant toute cette frustration qui le rongeait dans un souffle.

- Ce dont je suis sûr c'est que je ne pourrai plus passer l'ombre d'une journée sans toi. Je t'aime Marie.

Combien de fois avais-je rêvé qu'il me sorte un jour ces mots, qu'il pose ses yeux comme il le fait à présent; qu'il m'aime. Seulement, une vie de famille nous séparait et je pourrais pas. Je ne pourrais pas infliger toute cette souffrance à ma soeur et à son fils.

- Je pourrai demander le divorce à Gabrielle et j'aurai la garde alternée de David. Nous pourrions enfin vivre heureux, hors de cette ville. Toi et moi. Sourit-il l'air lointain

Je me retirais de son étreinte, le regard abasourdi.

- Tu le dis avec une telle simplicité, sais-tu tout le mal que cela causera. Tu as une famille, un futur. Ne prives pas ton fils de ça. Après tout, tu as pu vivre sans moi toutes ces années; le continuer serait chose facile.
- Parce que je me forçais à croire qu'elle était toi! Avoua-t-il. Je ne l'aime pas, je ne l'ai jamais aimé. J'y ai espéré car la ressemblance physique jouait beaucoup mais elle n'est pas toi et elle ne le saura jamais.

Que répondre face à cela? Que pouvais-je bien dire?
Je cherchais des mots, rien ne vint. Je ressentis alors une sensation indescrible émaner de tout mon être; je réalisais qu'il m'avait farouchement embrassé. J'étais sous le choc, toujours est-il que mon corps répondait parfaitement à ce baiser passionné qui s'intensifiait au fil des secondes.
Je savais que cette nuit d'amour allait avoir des répercutions cependant je profitais, insouciance du lendemain.
...

La porte s'ouvrit brusquement et je me murmurais intérieurement, qu'il y avait des choses qui demeurent intactes.

- Marie, quelle belle surprise! Sonna-t-elle sarcastiquement
- Évitons les politesses, pourquoi m'as-tu fait revenir ici? Répondis-je du tac au tac
- Entres avant qu'une personne ne te voit. Nous avons beaucoup à échanger après ces années d'abscences.

J'optempérais sans une parole, les traits de mon visage déterminé.

***
Fin de la première partie!
Je veux des tonnes d'avis😉 et de questions🙂.
J'oublie toutes mes politesses😫, bonjour, comment allez-vous?😂 même si vous ne répondez quasi jamais. ( Désolée s'il y a des fautes😣)
Sur ce, bonne journée❤