Les pleurs des portes coulissantes, les rires effrénés des jeunes apprenants se délectant de leur retour pour une nouvelle année académique, des échanges de voix formant un brouhaha indescriptible mais toute aussi chaleureuse.
La rentrée venait de faire valser de longs mois de vacances entraînant une atmosphère douce et joyeuse dans le Lycée International de Los Angeles.
C'était l'emblème même de la rigueur, du travail et de l'assiduité. Cet établissement privé arborait un air victorieux et monarchique, dû à son architecture rappelant ces époques où régnaient d'imposants châteaux dirigés d'une poigne de fer par des hommes de caractères. Il regorgeait indubitablement de nombreuses pièces attirant l'émerveillement de chaque arrivant, de l'interminable bibliothèque passant par la salle d'informatique ornée de plusieurs bijoux de technologies de pointes. Ainsi que le reste des salles toutes aussi prenantes de curiosité.
Il devait être aux environs de sept heures trente-trois lorsque la bâtisse s'illuminait des couleurs des uniformes scolaires, mélangées à celles des cartables et autres. C'est dans cette trépidante ambiance, qu'une aura inhabituelle se forma au centre de tout. Une aura émanée par un jeune homme aux infatigables boucles désordonnées, plaquées cette fois-ci en arrière à l'aide d'un gel. Il avait des traits assez fins pour ceux d'un presque-homme, et d'irrésistibles prunelles émeraudes donnant une dimension saisissante à son visage. Le brun, passait à quelques reprises ses doigts sur la cravate de sa tenue, pourtant qui n'était pas obligatoire. Elle lui offrait un air sérieux et séducteur à la fois contrastant divinement avec les petites fossettes qui creusaient cette face si légère.
Cependant, notre jeune brun hâta le pas se faufilant maladroitement, un emplois du temps à la main vers son casier. Arrivé à destination, il se remémorait machinalement le code pour déverrouillé ce dernier et s'exécuta; mordillant sa lèvre inférieure.
- Les élèves sont priés de rejoindre leur salle de classe, s'éveillait une voix dans l'interphone suivie d'un jingle.
Les vis-à-vis se ruèrent vers l'endroit indiqué d'un pas las, tandis que notre personnage aux cheveux couleur de bois se précipitait cherchant une salle avec un écriteau *"12th Grade S".
- Veillez prendre place dans le silence, tonnait une femme blonde portant élégamment sa jupe crayon noire et son chemisier blanc.
La classe optempéra à l'exception de quelques-uns.
- J'ai dit silence! Frappait la femme d'un poing ferme sur son bureau
Ceux qui ne voulaient pas capituler en étaient bien obligés après un tel geste. Elle se redressait, un sourire satisfait aux lèvres.
- Bien. Ceci fait, je peux me présenter convenablement. Je suis votre professeur principal par la même occasion celui de biologie Madame Francis, je vous tiendrai tout au long de cette année académique et j'aimerai vous partager mon optique d'une vie scolaire sans encombre avec moi.
Elle marqua un moment de mutisme, scrutant chaque élève d'un air perçant et reprit:
- J'inspire et aspire à la discipline, au respect de chacun, à la bonne séance, à l'assiduité et à l'obéissance. Quiconque s'y opposera, se verra opposer à moi. Je ne demande un effort surhumain ou un exploit tenant du miracle juste pendant les heures de cours une attitude irréprochable. D'excellentes notes suivent un comportement tout aussi excellent et je ne tolère pas les déserteurs, les paresseux et surtout les perturbateurs. Je tiens à être brève car vous aurez tout le luxe de me voir à l'œuvre. Sur ce, je passe à l'appel.
L'air avait semblé avoir quadruplé de teneur depuis le petit speech de la professeur de biologie. Seule la brise se faisait entendre ainsi que le contact fluide des pages du cahier de texte entre les longs doigts de la blonde. L'appel eut lieu dans le sérieux le plus total.
- Valerian Barston, articulait-elle en balayant la salle des yeux.
Le dit, Valerian leva sa main et balbutait un "présent" furtif. À sa parole, la femme d'une trentaine d'années tardait son regard sur notre brun aux yeux émeraudes.
- À ce que je lis ici, vous êtes nouveau.
- Oui Madame. Dit-il en se redressant de sa chaise
- J'aimerai m'entretenir avec vous après les cours, asseyez-vous. Bennington Locart, continua-t-elle
Après une première journée de présentations et de cours terminée, Valerian rangeait ses affaires scrupuleusement dans son sac.
Il était devant le bureau de Madame Francis, une boule monstrueuse au ventre. Cela devait bien faire dix minutes qu'il était planté là à fixer la porte sans toquer. C'est finalement, qu'il prit son courage et donna deux coups avant d'entendre son professeur lui intimer d'entrer.
- Asseyez-vous Valerian.
Aussitôt dit, aussitôt fait. Il ne se fit pas prier; expirant en cap.
- Je dois dire que j'ai été des plus surprise en parcourant votre dossier. Vous revenez d'une assez petite communauté chaleureuse et très croyante. De ce que j'ai parcouru vous étiez responsable de la tenue de l'église, enfant de chœur, délégué de classe et aussi capitaine du club d'athlétisme avec un record prodigieux. C'est étonnant! Tapait-elle entre ses mains. Mais il est écrit que suite à un accident, vous avez tout arrêté.
Elle se stoppait attendant de voir une réaction ou même une parole du jeune homme mais rien n'en suivit.
Elle croisait alors ses bras et regardait Valerian d'un air tranchant.
- Notre établissement est l'un des plus prestigieux de notre état et force est de constater que notre équipe d'athlétisme manque cruellement de joueurs phares tel que vous Valerian, j'aimerai que vous vous inscrivez.
Le choc. Il se peignait parfaitement sur le visage du brun. Il se reprit rapidement en se relevant sous les yeux froids de son professeur.
- La course s'est fini pour moi, je suis désolé de vous avoir fait perdre votre temps. A-t-il prononcé avant de quitter les lieux sans la moindre expression
Madame Francis ouvrit un dossier et lut une partie à voix haute:
- Cause du départ: détresse psychologique suite à la perte d'un proche. Déroutant, pensait-elle en posant son stylo à ses lèvres.
***
*12th Grade: désigne le niveau terminale.
Tadaaaa! Bonjour/Bonsoir de vous retrouvez, vous m'avez grave manqué. J'espère que ça va, si non j'espère que ça ira😊
Sur ce, bonne journée/soirée.
Bisous❤
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P.S: Désolée s'il y a des fautes, je n'ai pas vraiment le temps de corriger en ce moment. Tâchez juste de les mettre en commentaires si en voyez la nécessité.
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Rose (En réécriture)
Mistério / SuspensePleures ma douce Rose. Pleures. Encore et encore. Pleures jusqu'à ce qu'il ne te reste que l'ultime désespoir. Ce vide en toi, qui te rongera prenant à chaque instant une lueur d'espoir dans tes yeux. Un soupçon de bonheur. Qu'il n'ait que le malheu...