Chᥲριtrᥱ 12.

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Étourdie, j'ouvris les yeux pour trouver Kakashi assis à côté de moi. J'étais vêtue normalement, heureuse de constater l'absence de perfusion. Kakashi, parfaitement satisfait, lisait son livre à côté de mon lit.

Je remarquai les nombreux bouquets de fleurs autour de moi, un sourire montrant l'attention de mes visiteurs. Lentement assise, Kakashi leva les yeux vers moi.

"Comment te sens-tu ?" demanda-t-il.

"Étourdie", murmurai-je. Puis, fermant les yeux, je me concentrai. Mon corps était soigné, mais la marque persistait. Une déception amère s'installa.

"Je le ressens encore", chuchotai-je, la voix épaisse.

"Je suis désolé", répondit Kakashi. Mes yeux s'ouvrirent, fixant mes mains.

"Tu as passé les préliminaires, et tu vas passer au round final. Tu te battras contre Sasuke ou Gaara, puis avec Sasuke après. Quand tu pourras bouger, on s'entraînera hors du village", annonça Kakashi.

"Et pour Naruto ?" demandai-je, fronçant le front.

"Ne t'inquiète pas, il a un professeur", assura Kakashi.

Je hochai la tête lentement.

"Je devrais probablement dire aux autres que tu es réveillée."

"Mec, alors Kakashi t'entraîne aussi ?" demanda Naruto plus tard, tandis que je me déplaçais dans mon lit.

"Ouais", murmurai-je.

"D'abord Sasuke, et maintenant toi. Il a même essayé de me coincer avec un instructeur de base ! Comment se fait-il qu'il vous ait choisis tous les deux ?" grogna Naruto.

Je haussai les épaules. "Il m'a choisie pour surveiller ma marque. Sasuke est son favori."

"Sasuke, son favori ! Je ne crois pas ! Je vais lui montrer que je devrais être son préféré", s'exclama Naruto.

"Pourquoi ça ne peut pas être moi ?" demandai-je.

"Parce que tu es la préférée de tout le monde. De plus, Sasuke et moi ne te partagerons pas", décréta Naruto.

"C'est comme ça ? Et pour grande Soeur et Chō-kun ?" gloussai-je.

"D'accord, on peut te partager, mais seulement avec eux."

"Et papa et maman ?"

"Mets-leur une amende aussi."

"Et pour..." interrompis-je.

"Ok, ok, j'ai compris, mais on ne te partagera toujours pas avec Kakashi", conclut Naruto.

Un petit sourire d'amusement apparut sur mes lèvres à la déclaration enfantine de Naruto, mais la marque de la malédiction assombrit mon humeur.

"Alors, qui t'enseigne maintenant ?" changeai-je de sujet.

"Oh eh bien, j'ai largué le perdant et j'ai essayé de trouver un autre professeur. J'ai trouvé ce vieux pervers à la place, mais il est censé être bon", révéla Naruto.

"C'est qui, lui ?" m'enquis-je.

"Mmm. Jiraiya, mais je l'appelle l'ermite pas net", répondit Naruto.

Je me raidis. "Jiraiya ? Jiraiya le Sannin du crapaud ?"

Naruto haussa les épaules. "Je suppose."

"Peux-tu me conduire à lui ?" demandai-je, les yeux élargis.

"Quoi ? Pourquoi ?"

"C'est un maître du sceau", expliquai-je rapidement. "S'il pouvait jeter un coup d'œil à ma marque, alors je n'aurai pas à le faire."

The Butterfly EffectOù les histoires vivent. Découvrez maintenant