Tu ferais mieux de croire ce que je dis
J'étais comme figer.Il était là, dans les bras d'une autre. Je ne sais pas si il m'a reconnu, mais son regard n'avait pas changer. Il avait laissé pousser ses cheveux, ça lui va bien..
Il m'a donc oublié. Il a refait ça vie avec une pauvre débile? C'est donc ça?
- Tu as vue un fantôme ou quoi?
- Pourquoi tu fais la gueule Azaria ?
- Je me barre.
J'ai déposé mon verre au bar, et j'ai enfilé ma veste. Je suis sortie du P3 tout en bousculant les personnes qui étaient sur mon passage.
Je me suis dirigé vers la voiture, lorsqu'une main c'est posé sur mon épaule- Azaria, attend nous nom de Dieu !
C'était les filles, j'étais sur le point de craquer. Je le sais, je le sens.
- Qu'est-ce qu'il y a ?
Des larmes ce sont mises à couler le long de mes joues. Je me déteste, je me maudit. Pourquoi je l'ai attendu? Sérieusement, tout ça pour ça ? Je mérite ça moi?
- Il...Je.. merde .. les filles, vous... vous aviez raison.
- De quoi tu nous parles Azaria?
- Respire et prend ton temps s'il te plaît
J'ai essuyé les larmes qui coulaient le long de mes joues, et j'ai pris une grande respiration.
- Il était là, il était présent avec une autre. Une blonde.
Mon coeur c'est resserrer.
Elles ont fait les gros yeux avant de me prendre dans leurs bras
- Merde!
- Il t'a vue ?
- Nos regards ce sont croisés, mais il ne m'a pas reconnue.
Je me suis détaché d'elles, et je suis entrée dans la voiture d'Aliyah
- Putin, c'est vraiment un fils de p-
Il venait de faire son apparition, il était devant le P3 avec sa dulcinée.
- Démarre s'il te plaît Aliyah
Elle a démarré sans broncher. Il y avait un silence dans la voiture, c'était un silence pesant. Mes larmes avaient fini de coulé. J'étais vide, vide d'eau.
Aliyah a conduit jusqu'à son appartement. On est monté sans discuter. On c'est lavé chacune notre tour avant de s'installer sur le grand lit d'Aliyah. J'ai mis mon téléphone en mode avion, et je me suis couché.
Je n'ai rien à dire à propos de la situation, je n'ai pas envie d'en parler d'ailleurs. Les filles avaient raison, j'aurais dû les écouter et passer à autre chose.