Shazam! : Hors Série (Fanfiction)

Chapitre 16

Dans l'avion pour le Costa Rica, ma mère m'a donné une rédaction à faire. Ou plus exactement, celle que mon prof de littérature m'a donnée à faire. J'ai fini. Le sujet de réflexion n'a jamais été mon fort, mais je m'améliore (NDA : ça rime 😀😂). Sauf que celui-là était particulier : c'était sur Harry Potter. Je suis sûre que j'aurai la meilleure note de la classe !

(NDA : Vous êtes pas obligés de lire les photos si vous avez pas envie)

Ma mère me fait confiance quand il s'agit d'Harry Potter, Star Wars, bref : tous les trucs que j'aime !

Voix de l'hôtesse de l'air dans le haut-parleur : Mesdames et messieurs, veuillez ranger vos affaires et remonter vos tablettes, nous allons atterrir dans cinq minutes.
Papa : Il était temps !
Moi : Mais on a volé seulement une heure et demie.
Papa : Et alors ? C'est long !
Moi : Non.
Papa : Camila chérie, on va atterrir.
Maman : Je sais...Inès ?
Moi : -filme mon verre d'eau qui saute littéralement sur la table sans renverser une seule goutte d'eau- PUTAIN C'EST GÉNIAL ! Je rêvais de faire ça ! (NDA : En plus une fois, j'étais dans l'avion et mon verre a VRAIMENT fait ça !)

Plus tard.

En sortant de l'aéroport, je regarde mon téléphone. Tiens, j'ai plusieurs messages sur notre groupe Whatsapp.

De : Freddy l'homme libre :
Bonne chance avec ta grand-mère 😘

De : Inès la fille d'Ander :
Merciiii.

De : Billy le fils de la chauve-souris :
GL.

De : Inès la fille d'Ander :
Ça veut dire quoi ?

De : Billy le fils de la chauve-souris :
Good Luck.

De : Mary BROUM-field :
Qui m'a mis ce nom pourri ?! Sinon bonne chance Nice 😘

De : Billy le fils de la chauve-souris :
Jme rends, c moi.

De : Mary BROUM-field :
😑🤦‍♀️

De : Mary BROUM-field :
Et arrête avec le langage SMS, on comprend rien.

De : Billy le fils de la chauve-souris :
Nn prc que c trop cool ptn!!!

De : Mary BROUM-field :
🙄😑🤦‍♀️

Je rigole. Ils sont cons dans cette famille ! Ah, Papy vient d'arriver.

Moi : -lui saute dans les bras- PAPY !!
Papy : Bonjour ma cocotte !
Moi : Arrête, c'est Grand-mère qui m'appelle comme ça !
Papy : Mais Catherine ne t'appelle pas comme ça...?
Moi : Non, mon autre grand-mère.
Papy : Oooh, Andrea, la mère de ta mère ?
Moi : Oui.

Plus tard, à l'hôpital.

On attendait dans la salle d'attente de l'hôpital. J'avais fait un dessin pour ma grand-mère, je savais qu'elle aimait mes dessins. Plus le temps passe, plus je stresse.

Infirmière : Mr Anderson ?
Papa et Papy : Oui ?
Infirmière : Euh, non, le plus âgé - excusez-moi du terme.
Papy : Je viens avec mon fils, ma belle-fille et ma petite-fille.
Infirmière : Ok, très bien. Dans ce cas vous pouvez entrer.

Au moment où j'allais rentrer, l'infirmière m'arrête.

Infirmière : Inès ! Tu me reconnais pas ?!
Moi : Bah non.
Infirmière : C'est moi, Mia !
Moi : Attends...Attends ! Oui ! Cousine, je suis trop contente de te voir ! Mais qu'est-ce que tu fous là ?

Mia, ma cousine du côté de ma mère. 19 ans.

Mia : Je travaille ici.
Moi : Ah. Bon, pousse-toi s'il te plaît, je vais voir ma grand-mère.

Je la contourne et je rentre dans la pièce. Je vois ma grand-mère allongée dans un lit d'hôpital. Ça me brise le cœur. Soudain, mes parents et mon grand-père sortent.

Papy : Elle veut te voir.
Moi : Ok.

Je m'approche tandis qu'ils ferment la porte. Ma grand-mère se tourne vers moi et sourit faiblement.

Mamy : Bonjour, mon enfant.
Moi : Bonjour Mamy. Tu voulais me voir ?
Mamy : Oui. Vois-tu, je n'ai pas de petits-enfants, à part toi. Donc...
Moi : Si.
Mamy : Comment ça ?
Moi : Tu auras une deuxième petite-fille.
Mamy : C'est vrai ? Mais pourquoi Charlie ne m'a rien dit ?
Moi : C'est une Écossaise qu'on a adoptée. Elle arrive dans une semaine. Elle s'appelle Cassiopée et elle me ressemble. À part les yeux.
Mamy : Oh...J'en ai les larmes aux yeux.
Moi : Ouais. Tu l'aimeras, j'en suis sûre.

Elle soupire et me prend par les épaules.

Mamy : Ma petite Inès, je ne sais pas si je m'en sortirai.
Moi : Mais...J'ai besoin de toi, moi !
Mamy : Et c'est pour ça que je voulais te parler à toi et toi seule. J'ai quelque chose que je voulais donner à mes petits-enfants.
Moi : C'est quoi ?

Au lieu de répondre, elle me tend une boîte. Je la regarde, perplexe.

Moi : C'est quoi ?
Mamy : Ouvre la.

Je m'exécute. Oh. My. God.

Moi : Je ne peux pas accepter ça...C'est la chose qui compte le plus pour toi...
Mamy : Je sais. Mais un jour je ne serai plus là. Je crois que ce jour est désormais plus proche que jamais. Alors il faut que quelqu'un le prenne, et le conserve jusqu'à ce qu'il sente sa mort approcher. Je n'ai pas eu de fille, mais j'ai une petite-fille à qui le transmettre. Et j'aimerais que tu le garde et que tu le transmette à ta petite-fille ou à ta fille quand le moment sera venu.

J'en restai bouche bée. Je ne savais pas du tout quoi dire.

Mia : Inès, tu dois partir. L'heure des visites est finie.

Je soupire et referme la boîte. Ma grand-mère m'attire à elle et m'étreignit longuement, sans doute pour me dire que c'est un adieu. Je sens les larmes couler sur mes joues.

Mamy : Je serai toujours avec toi.

Avant que j'ai pu dire quoi que ce soit, Mia vient me chercher et m'entraîne dehors. J'ai emporté la boîte dans mon sac.

Dans la voiture, je regarde mon reflet en repensant à tout à l'heure. La fille que je vois est décoiffée, a les yeux rouges à force d'avoir pleuré, et des traces de larmes sont visibles sur ses joues. C'est là que je me pose vraiment la question. Suis-je vraiment digne de posséder l'héritage de ma grand-mère, qui n'est autre que le médaillon ayant appartenu à son arrière grand-mère ? Un objet d'une aussi grande valeur, ça ne se reçoit pas si facilement.