Réponses 51 à 60

934 64 4
                                    

51. Isaak

Je me tournai vers le bruit de la porte qui s'ouvrait, m'attendant à voir mes collègues bikers sauf que... c'était trois mignons et qui débarquaient tel un cheveu sur la soupe. Je pinçai des lèvres à leur réflexion sur le fait que je les avais arrêtés hier, heureusement, d'un côté, vu ce que Murdoch m'avait finalement dit. Sauf que je devins tout blanc quand l'un d'eux s'assit sur les genoux de Jonas. Je pus voir la veine battre contre sa tempe et sa mâchoire se crisper à lui péter les dents. Je le vis alors sortir son flingue et le poser sur la tempe du garçon.

(Jonas) Dégage de là, le petit PD, avant que je ne te fasse un autre trou de balle !

Je ne dis rien, pinçant des lèvres, le garçon, quant à lui, eut une sueur froide et sauta de ses genoux, d'un coup très mal à l'aise, aussi blanc qu'un linge.

(Isaak) Va prendre l'air Jonas, OK ? C'est qu'un gamin, hein !

(Jonas) Ouais, la prochaine fois qu'une pédale me touche, je le refroidis et je n'en aurai rien à foutre qu'il fasse partie de vos protégés. Je n'ai jamais été pour ce genre de projet, ils n'ont rien à foutre ici, putain, nous, on veut des gonzesses, des chattes, et pas des espèces de putains de tafiolles de merde !

Je lui montrai la sortie, il grimaça, mais finit par se lever et sortit en explosant au passage un mur avec son poing. Je me tournai vers les deux petites bites en chaleur.

— Votre frère a raison, ici, y en a qui pourrait vous trucider sans sourciller ! Tous n'ont pas la même mentalité que nous, y a un paquet d'homophobes chez les bikers, vous savez !

52. Murdoch

Pendant « l'agression », le pauvre Nico s'était plaqué au mur, pétrifié par ce vieux biker et son arme. Malon était un peu pâle et s'était retiré de ses genoux, mais... Pour autant, il n'avait pas la langue dans sa poche. Lynch, quant à lui, resta collé à Douglas, qui faisait comme s'il n'était pas là en ronchonnant.

[Malon] « Oh c'est bon ! On voulait juste vous taquiner ! Ce n'est pas la mort, non plus ! Ce n'est pas parce que je suis gay que je vais le contaminer si je m'asseoit sur lui ! »

[Douglas] « Certes, mais Jonas s'emporte facilement. »

[Lynch] « Et toi, sexy barman ? Tu n'aimes pas les petits minets ? C'est pour ça que tu fais la tête ? »

[Douglas] « Ah non, mais tu peux te coller autant que tu veux, je ne banderai pas. Juste... SORS DE DERRIÈRE MON BAR PUTAIN ! »

Oui, Douglas était susceptible pour son bar. À ce moment-là, ce fut le président avec son VP qui descendit. Ce fut en voyant Lynch collé à Douglas qu'il comprit pour les cris qu'il avait entendus. Il l'attrapa par le col, pour le coller violemment contre un mur.

— MAIS PUTAIN ! Vous n'êtes pas chez vous, ici ! Arrêtez de vous conduire comme si tout vous était dû !

Son regard était devenu noir. Tellement que Lynch perdit son sourire, au même titre que Malon.

— Vous voulez vraiment faire les malins ? On monte dans ma chambre, et vous en ressortirez en marchant au pas...

[Malon] « Mouais... On a l'habitude des... violences sexuelles...

— Qui a parlé de sexe ?

Voilà, les frangins étaient calmés. Toujours un peu en colère, le brun s'assit près d'Isaak. Douglas lui servit une pinte.

— Vous pouvez venir, mais déjà, d'un, vous frappez à la porte. Et vous attendez qu'on vous ouvre.

[Hector] "Vous voulez quoi ?"

La peur au ventreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant