171. Isaak
Je lui fis un beau sourire, je savais que le voyage avait été dur pour lui. Alors on termina le ménage, il n'y avait pas grand-chose, un dépoussiérage, un coup d'aspirateur et la serpillère. Comme je m'occupais toujours des appartements des points de contrôle, c'était toujours nickel, là, c'était un coup de frais après une longue absence. Alors, quand il partit dans la douche, je ne mis pas longtemps à le suivre, mettant mes vêtements dans la machine à laver avec les siens, je le rejoignis sous l'eau chaude.
— Ça va, mon amour ?
Je vins le prendre doucement dans mes bras, ne collant que le haut de mon corps contre lui. Je ne voulais pas réveiller le dragon qui était au repos pour le moment, un contact avec celui-ci, et il relèverait la tête.
— Je suis content de pouvoir faire ce road trip avec toi, d'avoir des moments qu'à nous deux et de plus avoir toute la troupe qui nous tombe dessus ! Par contre, les croissants d'Hector vont me manquer ! Je ferai des crêpes, le matin !
Je l'embrassai doucement dans le cou, et cette fois j'attrapai le savon liquide que je fis couler dans ma main et, doucement, je commençai à le passer sur le corps de Murdoch.
172. Murdoch
L'eau brûlante sur son corps le fit frémir. Qu'est-ce que ça faisait du bien ! Ses muscles endoloris se détendaient petit à petit. C'était obligatoire, les douches, pour lui, le soir, maintenant. Car même au manoir, il était épuisé, en fin de journée. À croire qu'à même pas quarante ans, il avait le corps d'un petit vieux. Ce qui le fit sourire tristement. Son ancienne condition lui manquait tout de même. Mais il n'y pensa plus dès que son amant le rejoignit sous la douche. Se blottissant contre son torse. S'il écoutait son corps, il aurait pu s'endormir contre lui, là, comme ça, recouvert d'eau chaude.
— Ahh... C'est super agréable...
Venait-il de gémir en sentant le contact de la solution lavante et des mains d'Isaak sur lui. Souriant, détendu, il vint doucement l'embrasser dans le cou, sans même penser aux conséquences. Il se sentait juste bien. Il avait... Envie. Envie de lui. Rien que de lui.
— On pourra lui demander de nous en faire parvenir... Sa boulangerie peut sûrement livrer, au moins au Club des Nomades...
Doucement, il se mordit la lèvre. Putain... Il avait envie de lui. Il l'embrassa à nouveau dans le cou, sous l'oreille, on pouvait sentir son souffle tout prêt, et son entrejambe se coller à Isaak.
— En attendant... Je crois... Que j'ai faim d'autre chose !
173. Isaak
Il m'embrassa dans le cou, j'arrivais encore à me contrôler, mais il ne devrait pas trop insister...
— Mouais, au pire on viendra en chercher nous-mêmes !
Sauf que je ne pouvais décidément pas rester impassible au reste. Frémissant sous ses baisers, et quand son bas ventre toucha le mien, j'écarquillai les yeux et me sentis instantanément me mettre à gonfler. Surtout avec ce qu'il me dit, je lâchai un gémissement d'envie, l'entourant de mes bras de famille possessive, je me mis à grogner dans le creux de son oreille.
— C'est moi qui vais te dévorer si tu m'allumes comme ça !
Mes mains parcourt son corps instantanément, mon Dieu que j'ai envie de lui, je me retenais de PS lui sauter dessus depuis longtemps. Mais la c'est comme s'il venait de me donner le feu vert... non il me l'avait donné réellement.
— Tu veux qu'on aille jusqu'au bout, cette fois, ou comme la dernière fois ?
L'une de mes mains glissa dans son dos et vint à la rencontre de ses boules de chair. Je glissai un doigt entre pour venir titiller son intimité, sans pour autant le pénétrer. Je l'embrassai dans le cou, goûtant sa peau du bout des lèvres pour finalement lui mordiller le lobe de l'oreille.
VOUS LISEZ
La peur au ventre
RomanceIzaac est un nomade, un biker qui parcourt les routes en solitaire avec pour seule compagnie sa moto. Il revient au Q.G. de son club après avoir appris le décès de son président, un homme qui l'a recueillie et élevé. Seulement voilà, Izaac a un peu...