Je me retourne une nouvelle fois dans mon lit, et fixe le plafond. Je jette un rapide coup d'œil au réveil, près de la table de chevet qui affiche 2 h 45 puis expire profondément.
"Il semble que la nuit risque d'être extrêmement longue pour moi avec le sommeil qui me fait défaut", pensé-je.
Je repousse les couvertures, puis sort du lit et marche dans la pénombre jusqu'à la porte de ma chambre. Je continue mon avancée jusqu'à la cuisine où une fois arrivé, je me sers un verre de lait que bois distraitement. Mû par une impulsion, je vide mon verre d'un trait, le rince avant de le ranger, puis part en direction des chambres. Après une brève hésitation, je finis par frappé à la porte de la chambre d'ami.
- Marco, appelé-je presque dans un murmure.
N'obtenant aucune réponse de la part de mon ami, je tourne la poignée. Je soupire de soulagement lorsque je remarque que la porte n'est pas fermé à clé, avant de pénétrer dans la pièce. Un sourire étire mes lèvres, en remarquant qu'il a laissé la veilleuse allumée. Marco a toujours eu en horreur de dormir dans le noir et je me rappelle l'avoir beaucoup chahuté là-dessus lorsqu'on était en colocation.
J'hésite à nouveau devant la masse profondément endormi de mon meilleur ami, mais mon envie est plus forte. Je tends la main et la pose sur son épaule nue.
- Marco ! Le reveillé-je en exerçant une légère pression sur celle-ci.
Mon ami émet un grognement plaintif, en émergeant.
- Quoi ? Qu'est qu'il y a ? Demande t-il d'une voix endormi, en se frottant les yeux.
- T'es nu sous les draps ?
- Quoi ? S'exclame mon ami le regard penaud.
- Est-ce que tu es nu sous les draps ?
- Heu... Oui, comme à chaque fois que je dors seul, finit-il par me répondre.
Je me dirige vers la commode et reviens quelques secondes plus tard avec un pantalon pyjama que je lui lance :
- Mets ça ! Lui intimé-je.
- T'es sérieux là ?! Dit-il toujours penaud. Ne me dis pas que tu m'as réveillé au milieu de la nuit seulement pour que j'enfile un pijama !
- Eh bien, je ne te le dis pas.... Allez, vas-y, m'impatienté-je.
- Super ! Bougonna Marco en retirant vivement la couverture.
Je me détourne prestement pour ne rien voir de sa nudité de sa nudité alors qu'il enfile le vêtement.
- C'est fait, lâche le jeune homme. Je peux me retourner dans les bras de Morphée ?
- Bien sûr..., dis-je.
- Mais encore...., Fait le jeune homme voyant que je n'avais pas bougé d'un iota.
- Je peux venir me coucher à tes côtés, lui demandé-je d'une petite voix.
Il souffle bruyamment avant d'acquiescer :
- Un vrai bébé ! Aller, viens !
D'un mouvement rapide, je le rejoins dans le lit. Je me rapproche un peu de lui, mais Marco qui à bien l'intention de retourner à son sommeil, ferme les yeux puis me donne le dos. Il s'installe dans la pièce dans la pièce un silence morne et ennuyeux que je romps en m'agitant dans le lit.
- Tu te rappelles de la carte de Saint-Valentin que je t'ai écrit ? Je finis par dire n'y tenant plus.
Marco met plusieurs secondes avant de me répondre :
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Le Mensonge De Nos Vies( falsedad de nuestras vidas)
DiversosLa trentaine révolue, Máximo et lució, son compagnon, mènent une vie tranquille dans la ville de Cadix. Leur couple transpire le bonheur et tout semble aller pour le mieux. Un jour alors que le couple revient de ses vacances, Máximo a un accident q...