Chapitre XIII

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Un jour plus tard :

Des coups.

Percy était au beau milieu d'une mer calme et il entendait pourtant comme le bruit de coup rapide de quelqu'un qui frappait à une porte. Il regarda autour de lui et remarqua qu'il ne voyait plus la plage. La mer s'étendait désormais à perte de vue avec toujours en fond sonore ce battement affolé de la porte.

Pourtant, toujours aucune porte à l'horizon.

Les vagues n'était pas non plus de la partie. L'océan était un véritable lac.

Pourtant la planche de surf de Percy se mit à tanguer violement.

Le surfeur voulu s'accrocher mais la planche se renversa et Percy se réveilla subitement.

Il avait rêvé.

Le sons de la porte lui tambourinait encore le crane comme un écho de son rêve. Non, attendez... le bruit était bien réel. Quelqu'un frappait à leur porte d'entrer.

Percy se tourna vers son réveil :

Il était minuit passé. Qui pouvait bien venir à cette heure tardive ?

Le garçon se redressa difficilement en se frottant les yeux pour que sa vision devienne plus claire, la nuit blanche de la veille faisant toujours effet sur son crâne.

Il fouilla dans son tas de vêtement empilé pour trouver un T-shirt à enfiler sur son torse nu, la chaleur d'aout l'obligeant à dormir en caleçon, et déambula dans la maison plongé dans le noir en maudissant chaque murs qu'il se prenait en pleine face jusqu'à atteindre enfin la porte d'entrer.

Il ouvrit la porte et tomba nez à nez avec Annabeth.

Percy ne se posa aucune question et s'écarta de l'entrée pour laisser rentrer la jeune fille.

« Je ne savais pas où aller, elle bredouilla. Je ne suis pas rentrée depuis hier soir...

- T'inquiète pas, tu peux rester autant de temps que tu le veux.

- Tu es sûr que je peux ? Et ta mère ? Je... je ne veux surtout pas déranger...

- Tu ne dérange absolument pas. » répondit une voix féminine derrière Percy.

Sally vint à la rencontre d'Annabeth et à la plus grande surprise de cette dernière, la mère du garçon vint la serrer dans ses bras. Annabeth hésita quelque seconde avant de répondre à l'étreinte, n'étant pas réellement habitué à une telle démonstration d'affection.

« Merci » elle répondit simplement.

Percy guida Annabeth vers sa chambre en prenant soin de faire un rapide rangement des lieux, ou plutôt un cache-misère. Ce qui fit sourire la jeune fille. Percy était quasiment son opposé en termes de rangement. Dans sa chambre à elle, chaque objet était soigneusement rangé à sa place, les vêtements étaient pliés, repassés et rangé dans un ordre précis, tous comme ses livres et même ses crayons de couleurs. Pour résumer, sa chambre ressemblait à une vitrine de magasin de meuble. Pour Percy, ce n'était pas la même limonade.

En effet le garçon était atteint du syndrome « quand je ne m'en serre plus je balance n'importe où ». On pouvait donc retrouver des chaussettes à coté d'une brosse à dents, un ballon de basket servant de marque page à une bande-dessiné ou encore un ballon de baudruche remplit d'hélium collé au plafond avec une peluche Nemo suspendu à son fil.

En voyant ce dernier élément, Annabeth lança un regard interrogatif au surfeur qui se contenta d'hausser les épaules :

« Némo voulait voler, il en avait marre de nager.

𝙨𝙪𝙧𝙛𝙞𝙣' 𝙨𝙪𝙢𝙢𝙚𝙧 [ 𝙿𝚎𝚛𝚌𝚊𝚋𝚎𝚝𝚑 𝙰𝚞 ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant