Livaïxreader (histoire d'amour)

La bagarre

Une fois relevé pour la première fois depuis la mort de ma mère je souris. Un sourire léger rempli de tristesse serte mais aussi de joie ou plutôt de réconfort. La journée passe. Les larmes coules. Mais je sais que je ne suis pas seule. Il est 16h l'enterrement est sur le point de ce terminer. Les gens commencent à partir mais moi je décide de rester un peu plus longtemps. Mes amis me disent au revoir et s'en vont. Ils m'ont dit qu'ils passeraient me voir demain. Livaï reste au près de moi. On est que tous les deux dans le cimetière.

Moi: Est-ce que c'est de ma faute si elle n'est plus là ?

Livaï: Qu'est-ce que tu raconte... Bien sûr que non.

Moi: Si je n'étais pas tombé dans les vapes ce jour là.. Elle serait encore parmi nous.

Livaï: Ce n'est pas de ta faute. C'est de la mienne j'aurais du te rattraper... J'ai échoué lamentablement...

Moi: *le prend dans mes bras* Tu es bête. Ce n'est à aucun moment de ta faute. Peut-être juste que c'est le destin... *pleure*

Livaï: *essuie mes larmes* Je te l'ai déjà dis mais je suis là. Tu n'es pas seule.

Moi: Merci beaucoup Livaï.

C'est la première fois que je l'appel par son prénom. Il me sourit légèrement. Il a l'air content que je l'appel par son prénom. Il me prend alors la main.
Au loin j'aperçois une silhouette d'homme qui se dirige vers nous. Je n'ai pas le temps de le reconnaître, soudain Livaï me lâche la main et se dirige rapidement vers lui. Il le connaît? Bref une fois arrivé vers lui Livaï commence à le chopé par le colle et à le jeter par terre. Je me rapproche donc pour savoir qui est cet homme. En me rapprochant je le reconnais, c'est Jean. Que fait-il là ?

Livaï: *cri*Qu'est-ce que tu fais là ordure ?!

Jean: Je.. je..

Livaï: Tu n'as rien à faire la barre toi! Elle ne veut pas te voir !

Jean:... *se relève* Ce n'est pas à toi d'en décider! Tu n'es rien pour elle!

Livaï commence à lui mettre une droite. Et ils commencent à ce battre. Que font-ils? Je..je ne veux pas que ça se passe comme ça... Pourquoi ils se battent ?

Moi: *cri les larmes aux yeux* ARRÊTER! Je je ne veux pas que vous vous bâtiez.. Et encore moins ici.

Je pars alors en courant pour rentrer chez moi. Je les laisse tout les deux. Livaï cri mon nom et essaye de me rattraper. Il m'attrape alors le bras. Je le repousse brusquement. Et recommence à courir. Je cours le plus vite que je peux. Pourquoi ce jour là? Pourquoi se battent-ils? Je ne veux pas. Je ne veux pas. Je pleure encore à croire que c'est une habitude. J'ai réussi à le semer. Je suis arrivée chez moi. Je rentre et m'enferme. Je m'assois à l'entrée. Je n'ai plus aucune larmes à pleurer. Je suis vidé. Je ne comprends rien. Qu'est-ce que Jean faisait là ? Livaï n'aurait aurais pas dû réagir comme ça.
La soirée ce déroule puis vers 20h quelqu'un toque à la porte. Je m'approche de la porte mais je n'ose pas ouvrir.

Livaï: C'est moi Mathilde ouvre moi.

Je n'ai pas envie de le voir ni de lui parler. J'ai eu peur. Je ne répond pas.

Livaï: Je sais que tu es là. S'il te plaît ouvre moi je veux te voir. Je veux te parler.

Le ton de sa voix a l'air triste. Une partie de moi veut le voir mais une autre me l'interdis. Je n'ouvre pas et m'assois sur mon palier. J'attends qu'il parte. Il me demande le lui ouvrir jusqu'à 21h. Il est resté 1h ici à attendre que je lui ouvre. Puis je n'entendis plus rien. Je pense qu'il est partie. Je reste assise par terre jusqu'à 21h30. Puis je me décide à ouvrir la porte pour vérifier qu'il ne soit plus là. J'ouvre la porte. Il est là aussi sur les marches de mon entré. Il se tourne vers moi, se relève puis me prend dans ses bras. Je suis droite comme un piquet je ne lui rend pas son câlin.

Livaï: *me chuchote à l'oreille* Je suis désolé. Je n'aurais jamais dû réagir comme ça. Surtout aujourd'hui. Je m'excuse.

Je ne savais pas quoi dire. J'ai espéré qu'il me dise ça c'est sûr. Mais je ne sais pas quoi répondre. Je voulais savoir ce que Jean voulait me dire, il ne devrait pas être là par hasard. Je ne répond pas.

Livaï: Répond moi s'il te plaît. Tu ne me parles plus.

Moi:... Je.. je vais rentrer.

Livaï: Tu m'en veux ?

Moi: Je suis fatiguée. Je vais aller me coucher.

Livaï: Je veux pas que tu reste seule. Je m'inquiète pour toi Mathilde.

Ses mots me réchauffe le coeur. Mais je veux être seule. Ce monde me fatigue. Je suis épuisé. C'est ça la vie. Je ne la veux pas. Je ne la veux plus.

Livaï: Tu sais que si tu venais à partir je serai vraiment triste. Tu compte pour beaucoup de personne tu sais. Tu n'es pas seule. Je suis là et tes amis sont là eux aussi. J'espère que tu es au courant.

Il me lâche et me regarde dans les yeux. Je le regarde. Il a un regard trsite. Je rentre chez moi et ferme la porte. Je ne veux pas le blesser c'est vraiment une personne bien. Mais si il reste mes côtés il souffrira.

(Suite au prochain chapitre)