L'enterrement

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Je suis enfin sortie de l'hôpital. Je n'ai revu personne depuis que j'ai parler avec mes amis. C'est surtout moi qui n'ai voulu voir personne. Je suis rentré chez moi là maison était vide, sans un bruit. J'étais seule au monde. Mais il restait son odeur. Comme si elle était encore là. Ça m'a fais du bien un moment mais j'ai fondu en larmes à l'entrée de ma maison. Au bout de quelques minute je me relève et vais dans le salon. J'allume la télé. Il n'y a pas grand chose. La lumière du jour me fait mal au yeux donc je ferme tous les volets de la maison. Je décide de faire à manger enfin disons que je me prend une boîte de pasta box puis je m'installe sur le canapé et regarde un film. Mon téléphone sonne je ne décroche pas. A quoi bon je n'ai pas envie de parler. Je décide d'éteindre mon téléphone car le bruit incessant de ses messages et appel m'insupporte.
Les journées passe et se ressemble. Ça fais une semaine que je suis enfermée chez moi. Je ne fais absolument rien de mes journées. Mes amis toc tous les jours à ma porte mais je n'ouvre jamais. Ils restent devant a attendre pendant au moins 1h puis reparte. Je n'ai toujours pas la force de parler à qui que ce soit. Mais demain c'est l'enterrement de ma mère. Je me dois d'être présente. Je sais que je les croiserai sûrement mais je peux toujours les ignorer non? Bref je verrai ça demain. De toute façon je dois faire les courses je n'ai plus grand chose à manger...

C'est le jour J. Le jour de l'enterrement. Je m'habille enfin je mets un survêtement avec une capuche car il pleut dehors. C'est déprimant. Je ne veux pas y aller. Je devrai peu être mettre des affaires plus classe... Ma mère m'aurait dis de le faire si elle était encore là.. Mais elle n'est plus. Je reste alors en survêtement après tout ça ne change pas grand chose ce ne sont que des vêtements.
Je sort enfin depuis une semaine le fait d'être dehors me fais bizarre. Comme je suis en avance je passe chez le fleuriste pour acheter les fleurs qu'elle préférait. C'était les lys. Elle adorait les lys car c'est les fleurs que mon père lui avait apporté lors de leur premier rendez-vous. Je n'ai jamais connu mon père. Il est mort avant que je naisse mais d'après ma mère c'était un homme génial. Elle me disait souvent que je lui ressemblais quand j'étais plus petite. Elle m'a toujours dis que c'était l'amour de sa vie. L'amour qu'est-ce que ça signifie vraiment ? Je t'aimais moi maman. Je t'aime.
En sortant du fleuriste j'avais les larmes aux yeux et je tremblais. Je me dirige vers le cimetière. Il y a quelques personne déjà. Ma tante et mon oncle je me demande ce qu'ils font là, ils ne parlaient plus avec ma mère. Ils s'étaient engueuler il y a quelque années déjà. Ça fais longtemps que je les ai pas vu. Il y a quelques amis à elle. Puis de la famille éloignée que je ne vois pas souvent. D'autre personne commence à arrivés. Pour l'instant je n'ai parlé à personne, temps mieux. Remarque sous ma capuche je ne dois pas être reconnaissable. Soudain quelqu'un me tire par le bras et me retourne vers lui. Ma capuche tombe en arrière, mon visage est à découvert. Je me retrouve né à né face à Livaï. Il me sert alors fort dans ses bras.

Livaï: *il me chuchote à l'oreille* Toute mes condoléances Mathilde. Je suis là tu sais. Ne reste pas seule. Ce n'est pas la bonne solution.

Je le repousse alors brusquement puis remets ma capuche sans dire un mot. Je ne voulais pas lui parler. Ça fais plus d'une semaine qu'il m'appelle tous les jours et m'envoie des messages et moi je n'ai pas répondu une seule fois j'ai honte d'être en face de lui. Il me prend la main sans dire un mot et mets son autre main sur mon épaule. Ces mains sont chaud comme ça son habitude. Ça me réchauffe le coeur. Il me lâche alors un doux baisé sur le front. Un baisé rempli d'amour et de réconfort. Je le sentais. Ça me fais du bien. Je sers alors sa main pour lui montrer la reconnaissance. Mais il m'est impossible de lui parler. Sasha, Connie et Eren arrivent aussi. Ils me voient tenant la main de Livaï et ont un léger sourire. Ils viennent alors vers moi et me prennent à tour de rôle dans leur bras. Je suis ému de leur présence et de leur réconfort. Je m'écroule au sole en pleurant toute les larmes de mon corps. Je n'ai pas levé une seule fois la tête jusqu'a présent. Mais quand je lève enfin ma tête ils sont là tous les quatre la main tendu vers moi pour m'aider à me relevé. Je comprend enfin que je ne suis pas seule.

(Suite au prochain chapitre)

Livaïxreader (histoire d'amour) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant