Livaïxreader (histoire d'amour)

La reprise en main

Ça fais maintenant 1 mois qu'elle n'est plus là. Je me sens toujours aussi seule mais je tiens le coup. Je ne sais pas vraiment pourquoi je m'obstine mais je continue à vivre ou plutôt survivre. Je ne suis toujours pas sortie de chez moi je n'ai vu personne mais de temps en temps mes amis m'appel. Je leur répond car je ne veux pas les inquiéter plus que ça. J'ai totalement délaissé les cours ma mère ne serai pas fière. Et si je ne trouve pas de travail je serai bientôt sur la paille.
Je n'ai plus rien à manger chez moi il serai peu être temps de sortir au moins pour faire les courses.
Je n'ai pas revu Livaï. Je me demande comment il va? Bon pour l'instant je devrai pas penser à lui je vais partir faire des courses.
Il pleut des cordes c'est vraiment déprimant ce temps. Je viens enfin d'arriver au Carrefour. C'est blindé. Il y a du monde partout je me sens pas du tout à l'aise. Je marche alors la tête baissée, cachée sous ma capuche en traversant les rayons du magasin. Une fois avoir fais le plein de nourriture enfin j'ai surtout pris des pattes vu que je sais faire que ça. Je passe à la caisse puis au moment de payer, il fallait que ça arrive payement refusé. J'ai plus un rond c'est fini. Je ne savais pas comment réagir du moins je n'ai pas eu le temps. Je relève la tête et je le vois. Vous vous demandez qui ? Bah à votre avis. Livaï. Il est là juste devant moi. Il est en train de payer mes courses. Je ne sais pas quoi lui dire. D'une part ça me gêne qu'il les paie mais d'une autre ça m'arrange car là je ne savais plus comment faire. Une fois payer, Il me prend par le poignet et m'emmène à la sortie avec deux sacs de course dans ses mains, les miennes et les siennes je pense. Il n'a pas dis un mot depuis la début et moi non plus d'ailleurs. C'est le silence. Ça main est chaude comme à son habitude. Ça me fait du bien de le voir. Il m'emmène jusqu'à sa voiture et m'ouvre la portière. Il veut que je monte avec lui. Je décide de monter, je ne sais pas trop ce que je dois faire exactement. Nous n'avons toujours pas échangé un mot. Il commence à rouler. Je ne le quitte pas des yeux. Il est vraiment beau aujourd'hui. Il a les cheveux mouillés ce qui lui fait un charme fou. Il me jette des regardes de temps en temps avec un regard si profond que je pourrais me noyer dedans. J'aimerai que se moment ne s'arrête jamais. Un son sort enfin de sa bouche:

Livaï: Nous sommes arrivés.

Il sort de la voiture et ouvre ma portière. Je sors de la voiture. Je me dirige vers le coffre pour prendre les courses mais il les a déjà prises. Je me dirige vers ma maison à ses côtés et ouvre la porte. Il entre avec moi, enlève ses chaussures et se dirige vers la cuisine. Il commence à sortir les courses et essaye de les ranger aussi bien que possible.

Livaï: Assis toi tranquillement. Je vais me débrouiller ne t'en fait pas.

Moi: Euh.. Je... Merci pour tout à l'heure...

Livaï: Ce n'ai rien.

Moi: Si ça me gêne vraiment. Dès que j'aurais assez d'argent je te rembourserai c'est promis!

Livaï: Pas besoin. Je te l'offre.

Moi: Ce n'est pas correcte. Je.. Je te rembourserai.

Livaï: Tu n'as pas à faire ça. Comment tu peux me rembourser? Tu n'as plus rien sur ton compte en banque.

Moi: Je... Je m'en sortirai. Je vais essayer de trouver du travail pour pouvoir me payer de quoi me nourrir et pour rester ici. Je vais me débrouiller.

Livaï: Trouver un travail? Tu crois que c'est si simple à 17 ans?

Moi: Ne me décourage pas. Je vais me débrouiller.

Livaï: Laisse moi rire. Tu n'y arrivera pas toute seule.

Moi: Pourquoi tu me dis tout ça?...

Livaï: Mathilde?

Moi: Oui.

Livaï: Laisse moi t'aider et rester à tes côtés, laisse moi rester ici quelque temps s'il te plaît?

Moi: Mais.. Je... enfin tu es mon prof.

Livaï: Si ça ne s'apprend pas je n'aurais pas de problème. Disons que ça restera notre secret d'accord ?

Moi: Je... je ne sais pas. C'est un peu soudain.

Livaï: J'aimerais t'aider financièrement pour que tu te reprennes en main et que tu reprennes tes études. C'est important tu sais. Et je suis certain que ta mère pensais la même chose?

Moi: Elle me disait tout le temps « Mathilde les études c'est important! Moi j'aurais aimé en faire et je n'ai pas eu cette chance. » Je m'en rappelle. *petit sourire*

Livaï: *petit sourire* Je suis persuadé qu'elle voudrai que tu persiste, que te te reprennes en main.

Moi: Oui c'est certain... Mais tu sais, c'est vraiment dure sans elle. Vraiment dure.

Livaï: Laisse moi rester au près de toi. Juste quelques temps.

Moi: C'est d'accord.

Livaï: Ok parfait. Je vais te préparer à mangé regarde la télé. *sourit*

J'ai répondu sans réellement réfléchir. J'avais tellement envie qu'il reste que j'ai dis ça comme ça. J'espère que je ne vais pas le regretter.

(Suite au prochain chapitre)