1er Novembre 1981Sirius Black était enfermé dans cette pièce glaciale depuis des heures, les murs en pierres étaient remplis d'interstices où le vent s'engouffrait. C'était la seule vision sur le monde qu'il avait, il voyait la mer se déchainer et quelques fois des morceaux de tissus noirs appartenant aux détraqueurs. Il savait très bien où il se trouvait : à Azkaban. Les aurors l'avaient emmené après la mise en scène de Peter. Ce traitre. Sirius était anéanti, il avait perdu deux de ses meilleurs amis, dont celui qu'il considérait comme son frère. James et Lily étaient morts. A cause de Peter, cet homme qu'il pensait être son ami. Et il n'était pas assez de cette perte immense, il était envoyé en prison à la place de Peter, accusé d'être un traite et un assassin du carnage commit par le rat en pleine rue. Remus, il savait qu'il avait perdu lui aussi. En ce moment, il devait penser comme tout le monde qu'il était la cause des morts de James et Lily. Et Harry n'avait plus de parents Harry, son filleul qu'il perdait aussi
Cela faisait des heures que Sirius avait été cloitré dans cette sinistre pièce, un auror lui avait seulement dit, le plus froidement possible, d'attendre. Il ne comptait plus le temps, la présence des détraqueurs autour de lui le rendait fou, lui donnait envie de mourir, de rejoindre James et Lily à chaque seconde.
Tout à coup, il se passa quelque chose, des rafales de vent se bousculèrent, il peina à rester debout, des milliers de grains de sable l'entourèrent se collèrent à sa peau, le brûlèrent et il eut l'impression d'être totalement désartibulé pour fusionner avec le sable. Sirius tremblait de peur et pensa à une nouvelle torture made in Azkaban.
Et enfin cela s'arrêta, le sable coula, se déversa doucement le long de son corps pour tomber à ses pieds. Peu à peu, il découvrit qu'il n'était plus dans la pièce glaciale mais dans une salle beaucoup plus ordinaire. Il s'étonna de tous les objets éparpillés partout, comme si une tempête était passée par là. Et à ses pieds, une jeune fille, assise à même le sol. Elle avait la bouche entrouverte et les yeux écarquillés fixé sur lui. Elle semblait en état de choc. Peut-être devrait-il être dans le même état qu'elle, il y a quelques instants il était enfermé à Azkaban et maintenant il ignorait totalement où il était, ce qu'il lui était arrivé et qui était cette jeune fille.
Il ne la connaissait pas, il ne l'avait jamais vu et pourtant une force enfouie en lui-même semblait la reconnaitre. Sirius était perdu, son corps ne voulait vraisemblablement plus lui obéir et en effet il s'agenouilla auprès de la jeune femme et lui demanda si elle allait bien. Sans la connaitre, il s'inquiéta pour elle. Peut-être avait-il fini par devenir fou à Azkaban et tout ceci était une hallucination ?
Mais comme pour prouver à son esprit que la scène était bien réelle, la jeune femme posa doucement sa main sur sa joue et caressa son visage du bout des doigts. Sirius ferma les yeux à son contact. Il sentait la magie et l'énergie de la jeune fille traverser sa peau, il se sentait revivre.
Sa tête était pleine de questions. Où était-il ? Que s'était-il passé ? Qui était-elle ? Pourquoi ressentait-il toutes ces émotions bizarres à son contact ?
- Sirius.
Il rouvrit les yeux sous le choc et la détailla. Elle était brune avec une chevelure à première vue indomptable, un visage fin et des yeux chocolats brûlants d'émotions. Il fut complètement déstabilisé par son regard, elle le connaissait, il pouvait y lire tellement de sentiments et surtout le bonheur de le revoir. Sirius était pourtant certain de ne l'avoir jamais croisée, il se serait souvenu de ses yeux, il n'avait jamais vu un regard pareil.
Et surtout c'était la première fois qu'il ressentait des émotions pareilles au toucher d'une femme, jamais il n'avait senti la magie, l'énergie d'une autre personne et jamais il n'avait connu cette sensation, au creux de son être, de " reconnaissance ".
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la belle étoile
Fanfiction1er novembre 2000 Sirius Black débarque du passé ou plus précisément de 1981. Que c'est-il passé... Si vous voulez savoir la suite il vous faudra la lire.