Le soleil s'était couché depuis longtemps, on ne pouvait voir que la lune et les étoiles à travers les baies vitrées. Hermione se languissait de revenir dans cette maison pour découvrir la lumière du jour filtrer. En attendant, elle pouvait difficilement admirer Sirius dans l'obscurité, pourtant elle ne s'en plaignait pas car ils étaient l'un contre l'autre, pour se voir bien sûr mais aussi pour la proximité. Ils n'avaient lancé aucun lumos mais leur désir commun leur faisait distinguer chaque trait physique de l'autre.
Hermione sentait le souffle de Sirius sur son visage, du bout des doigts, elle dessinait sur son front, ses tempes, son nez, ses joues, son cou... Elle sentait la respiration du jeune homme s'accélérer. Et ce fut elle qui se jeta sur ses lèvres. Elle lui agrippa la nuque pour l'approcher et se mit sur la pointe des pieds. Elle embrassa sa bouche, puis ses lèvres, elle suivit le chemin précédemment prit par ses doigts. Elle entendit Sirius gémir et elle trembla de la tête au pied.
Elle était prête, elle n'avait plus envie d'attendre. Ils parleraient plus tard. Pour l'instant, elle voulait juste qu'il lui fasse l'amour, elle allait mourir de combustion sinon.
Sirius sentit le changement s'opérer en Hermione. Dans tous les baisers qu'ils avaient partagés, c'était elle qui le stoppait quand ils arrivaient au point de non-retour. Et à cet instant, il comprit qu'elle avait pris sa décision. Mais afin d'être sûr, il posa ses mains sous le chemisier de la jeune fille et il arrêta de l'embrasser pour accrocher son regard. La sorcière lui sourit en retour puis se jeta à nouveau sur sa bouche. Il ne lui en fallut pas plus, il déchira le tissu de toutes ses forces et étouffa le petit cri de surprise d'Hermione dans un baiser. Puis il sentit ses petites mains tâtonner maladroitement pour lui enlever son haut, elle était adorable. Il se détacha d'elle pour s'enlever les tissus encombrants et en profita pour l'admirer ensuite. Il se rapprocha d'elle doucement et la poussa contre le mur derrière elle, puis il se mit à genoux.
Hermione distingua à peine le mur froid contre son dos car elle sentit tout son être se liquéfier devant la vision qui se jouait devant elle. Sirius à ses pieds qui l'admirait comme la huitième merveille du monde, était en train de lui enlever ses chaussures, puis ses collants et enfin sa jupe. Et tout cela avec un lenteur désarmante, la jeune fille se mordait les lèvres pour ne pas gémir de frustration. Un sourire narquois au coin de la bouche, Sirius déposait des baisers sur chaque morceau de peau qu'il dévêtait.
Elle avait toujours ses sous-vêtements quand il se releva face à elle et qu'il entreprit d'enlever le reste de ses habits à son tour. Il était magnifique. La lumière de la nuit créait des ombres sur sa fine musculature, elle avait envie de dessiner du bout de sa langue chaque trait. Il avait quelques tatouages sur sa peau qui s'accordaient parfaitement avec la noirceur de ses cheveux et son regard. Et quand il fut complètement nu, elle se dit seulement qu'il était parfait, l'incarnation de la luxure. Elle sentait son shorty trempé et ne voulait qu'une seule chose, le sentir en elle.
Sirius vint coller son corps à la jeune femme, il savait qu'elle pouvait sentir son sexe contre son ventre, il voyait ses joues rouges même dans l'obscurité. Il mordilla la peau de son cou, il voulait la marquer. Puis il défit doucement son soutien-gorge en faisant promener ses lèvres qui suivaient les bouts de tissus. Il savait qu'elle gémissait de plaisir et de frustration et il adorait ça. Quand enfin le sous-vêtement fut à terre, il posa avidement sa bouche contre son téton, il léchait, suçait, mordillait alternant entre ses deux gourmandises et faisant crier Hermione. Sa virilité tressautait du désir qu'il avait de la faire sienne, enfin.
La brunette n'en pouvait plus, ses doigts tiraient les mèches de cheveux de son compagnon, peut-être le faisait-elle un peu souffrir mais elle ne pouvait pas s'en empêcher. Elle frottait ses jambes l'une contre l'autre et son corps contre celui de Sirius, dans l'espoir d'apaiser quelque peu le feu en elle. Elle n'avait jamais eu autant envie d'un homme qu'en cet instant. Enfin il exauça ses prières, il lui arracha son dernier sous-vêtement, mais Hermione n'en avait cure, elle ne pensait qu'à ce qu'il soit en elle. Il la souleva et la plaqua un peu plus contre le mur et instinctivement elle enroula ses jambes autour de son bassin. Elle sentait son sexe contre le sien, elle en tremblait. Il avait posé son front contre celui d'Hermione et se concentrait sur sa respiration. Il voulait la regarder dans les yeux quand il rentrerait en elle.
Leur regard était intense, il l'embrassa une fois encore, puis les yeux toujours accrochés, il poussa en elle. Elle eut un petit cri et frissonna de la tête aux pieds. Elle ne s'était jamais sentie aussi complète.
Sirius dû faire appel à toute sa concentration pour ne pas jouir sur l'instant comme un débutant. Cela ne lui était jamais arrivé. Il était un Dieu pour le sexe, il pouvait même accomplir un marathon et pourtant avec Hermione, il perdait tous ses moyens. Il avait pris son temps pour la déshabiller, pour l'admirer certes, mais aussi car il était plus que nerveux. Il voulait être parfait pour elle, comme elle l'était pour lui. Alors il l'embrassa longuement avant de l'entendre geindre et de bouger son bassin, elle en voulait plus. Il commença des mouvements de va et vient et elle se détacha de sa bouche pour poser ses lèvres contre lui, contre la peau de son cou, de son torse, tout ce qui était à sa portée. Il accéléra le rythme et elle s'agrippa à ses épaules. Ses mains glissaient, le caressaient et le griffaient.
Hermione sentait qu'elle pouvait exploser à tout moment. Les mains et la bouche de Sirius la chérissaient, leurs peaux trempées de sueur glissaient l'une contre l'autre et elle était heureuse que son compagnon la porte, elle n'aurait pas été capable de tenir une position avec l'effet qu'il provoquait en elle. Elle sentait sa virilité rentrer et sortir de son intimité de plus en plus fort, elle se frottait contre lui comme si elle en voulait toujours plus. Elle criait si fort d'être sûre d'avoir du mal à parler plus tard. Elle n'avait plus aucune notion du temps.
Sirius aurait aimé rester des heures à lui faire l'amour, c'était la meilleure expérience de sa vie, il en était certain. Pourtant ses jambes et ses bras menaçaient de le lâcher. Il l'embrassa alors passionnément sa sorcière, leurs langues se battaient, ils gémissaient tous les deux. Puis il senti les petites mains d'Hermione s'agripper plus fort à ses bras, elle se resserra autour de lui le faisant succomber à son tour, il s'était tellement retenu, rien que la vision d'Hermione nue aurait pu le faire jouir.
Il emmena leurs deux corps sur le sol froid. Ils essayaient tout deux de reprendre leurs souffles et leurs esprits. Puis la voix de Sirius se fit entendre dans le silence.
- On a baptisé la maison.
Hermione ne put s'empêcher de rire. Ils étaient l'un contre l'autre mais elle se rapprocha un peu plus, lui grimpant presque dessus.
- J'ai un peu froid, avoua-t-elle d'une petite voix.
Sirius l'enveloppa de ses bras avant de lui répondre.
- On rentre alors. En plus je commence à avoir faim/
- Ca ne m'étonne même pas... Mais je ne sais pas si je vais avoir la force de cuisiner, répondit-elle avec un sourire.
- Heureusement que Kreattur est là alors ! Tu vois bien que les elfes peuvent nous servir...
- Sirius...
Son ton se voulait menaçant et elle lui pinça la peau.
- Aie ! D'accord, nous aurons pas d'elfe de maison quand nous habiterons ici.
La jeune fille secoua la tête en gloussant. Puis elle se détache de Sirius à contre cœur et se mit à chercher ses vêtements.
- Tu étais obligé de les déchirer ?
- Tu n'avais pas l'air de t'en plaindre, répondit-il en s'habillant également. Et puis avec un reparo tout est comme neuf.
Hermione ne préféra pas répondre parce que pour une fois dans sa vie elle avait tort. Il pouvait détruire tous les vêtements qu'il voulait si son but était de lui faire l'amour comme ça.
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la belle étoile
Fanfiction1er novembre 2000 Sirius Black débarque du passé ou plus précisément de 1981. Que c'est-il passé... Si vous voulez savoir la suite il vous faudra la lire.