[10. elle]

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L'amour ne brise dans un coeur que les objets fragiles, et s'il y brise tout, c'est que tout y était trop fragile. - Maurice Maeterlinck

 - Maurice Maeterlinck

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> Jᴜɴᴇ <


Son ex-fiancé d'un côté, son plan-cul derrière elle, June ne savait plus où se mettre. Surtout que Anthony n'avait pas mis de tee-shirt et qu'il était seulement en boxer.

- T'es Kylian Mbappé ?! s'étonnait l'homme.

- Non, mais askip je lui ressemble. mentait l'imposteur en rabaissant un peu plus sa capuche trempée sur son crâne chauve. June, t'es occupée ?

- Bien vu.

- On pourra discuter ?

- Casse-toi putain. Ça ne sert à rien de venir chialer, c'est un peu trop tard.

- T'es qui mec ? recommençait l'amant de la jeune femme en laissant ses yeux virer au noir.

- Un témoin de Jéhovah, laisse-tomber.

Sur ces mots, June claquait la porte au nez de Kylian avant de laisser son dos retomber dessus pour se tourner et regarder Anthony dans les yeux.

- On en était à où ? souriait ce dernier en posant ses deux mains sur les hanches de la jeune femme, recouvertes par un de ses longs tee-shirts.

Elle se penchait à son oreille pour le lui rappeler et Antho ne perdit pas une seule seconde pour la porter par les cuisses et de la mener jusqu'à la chambre.

(...)

Allongée dans son lit, une clope crépitant au bord de ses lèvres, June contemplait les moulures de son plafond blanc parisien. À côté d'elle dormait Anthony, visiblement très fatigué par l'après-midi passé avec sa conquête.

Entre les deux, ce n'était pas du sérieux. Elle l'avait appelé après le rendez-vous avec la famille Mbappé histoire de se changer les idées. Et pour la première fois, ça n'avait pas marché. Elle n'arrivait pas à s'enlever le visage de Kylian de sa rétine.

Du coup, elle n'était pas à fond et n'avait même pas profité des différents rounds.

- Ça va pas bébé ?

June tournait la tête vers Anthony avant de recracher sa fumée de cigarette sur la tête de l'homme fraîchement réveillé, le faisant rire.

- Il faut que je bouge. lui avouait-elle en se relevant du lit et en enfilant ses sous-vêtements.

- Pourquoi ? Il est vingt-deux heures passées June. lui rappelait-il en se rhabillant à son tour.

- Faut que je m'aère.

- Tu peux m'en parler si tu le veux.

- C'est gentil mais je veux être seule.

- On se revoit quand ?

𝘫𝘶𝘯𝘦Où les histoires vivent. Découvrez maintenant