[12.elle]

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L'une des plus grandes douleurs est d'aimer une personne que tu ne peux pas avoir.

L'une des plus grandes douleurs est d'aimer une personne que tu ne peux pas avoir

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> Jᴜɴᴇ <

Honnêtement, June ne se rappelait pas que Kylian avait une aussi grande descente niveau alcool. Elle le savait, elle ne pouvait pas rentrer chez elle dans cet état.

- Tu te souviens de cette soirée chez Preston. riait doucement le parisien en reposant son verre sur la table basse sans un bruit sourd.

- Quand tu lui as pété la gueule parce-qu'il avait insulté Paris et t'avait dit qu'au moins Marseille avait une étoile sur le maillot ? Oui bien sûr.

Les deux se mettaient à rigoler en repensant à cette scène qui datait d'un peu près un an après leur mise en couple.

- J'ai chaud. se plaignait la jeune femme en enlevant sa blouse, laissant voir un quart de seconde la brassière du soutien-gorge à Kylian.

On allait pas se mentir, le rien que pouvait faire la blonde attirait directement le regard de Kylian. Il aimait cette femme sous toutes ses coutures, sous toutes ses formes et sous tous ses angles.

- Arrêtes de me déshabiller du regard. rigolait la jeune femme en lançant des yeux mi-joueurs mi-malicieux à Kylian. Tu veux qu'on fasse un jeu ?

- Je t'écoute.

- Je te dis ça parce-que je suis bourrée à la mort, d'ordinaire, je t'aurai même pas donné l'heure mais là... J'ai envie.

- Envie de quoi ?

- De rester avec toi. Je t'ai manqué ?

- C'est l'alcool qui te fait parler ?

- Ouais. Alors ?

La main de Kylian se posait sur la joue de June et doucement, il collait ses lèvres sur celles de l'anglaise. Leurs ventres se remuaient en même temps que leurs langues et la blonde soupirait d'aise en nouant ses mains derrière la nuque du jeune homme.

Le corps du parisien basculait sur celui de son ex et les jambes de June remontaient au bassin de Kylian tandis que son dos se plaquait contre le cuir du canapé.

Ils se laissaient tous les deux aller, sachant que c'était peut-être leur dernier baiser, le dernier moment où ils pourraient se démontrer leur amour de manière physique mais pas pour autant sans pulsion.

À bout de souffle, ils se séparaient doucement et June posait à plat ses deux mains sur le torse collant de Kylian.

- Tu m'as manqué June.

- Ça tombe bien moi aussi. Mais c'est pas pour autant qu'on va coucher ensemble, c'est moi qui te le dit. Kylian pouffait de rire à la remarque de la blonde. Je suis sérieuse Kylian.

𝘫𝘶𝘯𝘦Où les histoires vivent. Découvrez maintenant