[26. la fin]

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La vie c'est des étapes... La plus douce c'est l'amour... La plus dure c'est la séparation... La plus pénible c'est les adieux... La plus belle c'est les retrouvailles.

 La plus belle c'est les retrouvailles

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> Jᴜɴᴇ <

JUNE MBAPPÉ BOWELL

Assise sur mon lit, je consultais la vente de mes livres qui ne faisait qu'augmenter au cours du temps. Kylian était footballeur et moi écrivaine à mon temps plein. J'avais délaisser la photo pour les mots et j'étais à la fois plus épanouie et plus libre dans mon nouveau travail.

Bien évidemment, Kylian m'avait épaulé du début jusqu'à la fin dans ce long processus. Moi qui de base n'avait aucune idée sur quoi je pourrais écrire, c'était Inaya qui m'avait donné l'idée.

Elle était en train de m'aider à faire prendre le bain à Kaléïa et on parlait un peu de mon passé et ce qui m'était arrivé avec son père et sa mère. Sur le ton de la rigolade, elle m'avait dit que mon histoire s'apparentait à un livre et cette phrase était restée bloquée dans ma tête un bon bout de temps.

Jusqu'à ce que je me décide à franchir le cap. Au lieu de tout lâcher sur un coup de tête, j'avais commencé de mon côté à rédiger quelques chapitres et à les envoyer à un éditeur d'amateurs qui m'avait complimenté sur mon travail.

Et puis de fil en aiguille, tout s'était accéléré, j'avais quitté mon job en tant que photographe et était rentré dans une maison d'édition pas forcément très connue mais qui me rémunérait beaucoup plus que mon ancienne boîte de photographie.

À ma plus grande surprise, mon livre avait fait un tabac dès sa sortie, sans que l'on ne connaisse ma véritable identité. Pour le bien de ma famille, j'avais changé les lieux, les prénoms et même les caractères physiques de mes protagonistes, histoire qu'on ne fasse pas un lien direct entre le bouquin et moi.

J'étais contente de ramener mon propre argent à la maison, même si ça n'égalait pas l'imposant salaire de Kylian, moi je ne courais pas derrière un ballon, c'était mes doigts qui couraient sur le clavier à chaque fois que je tapais un nouveau mot.

- Bébé t'es prête ?

Je décollais mes yeux de mon miroir et tournais ma tête vers l'entrée de la chambre où se tenait Kylian.

- Oui, j'arrive.

- Grouilles, faut pas qu'on arrive en retard.

- Papa est stressé ? lui demandais-je en me levant de ma chaise et en marchant jusqu'à lui.

- De fou, c'est sa première représentation. enchaînait-il d'un coup alors que je serrais un peu plus son nœud papillon autour de son cou.

- Je suis certaine qu'elle sera merveilleuse. Comme d'habitude, elle ne décevra personne.

Kylian soufflait un bon coup et embrassait furtivement mes lèvres. Tous les deux, nous descendions les marches de notre maison parisienne tandis que Maëlo et Kaléïa nous attendaient en bas.

𝘫𝘶𝘯𝘦Où les histoires vivent. Découvrez maintenant