LEMON

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PDV RILLEY

J'entre dans la salle de douche tout en gueulant. J'en avais marre que mon frère se croit constamment au-dessus de tout. Il était pas là quand tout à s'est produit, donc d'où il me faisait un sermon. J'avais fais ce que j'avais à faire, point barre. Y avait rien de plus à dire là -dessus. J'entends toqué à la porte. Merde, j'avais pas envie de le voir. J'me sens au bord de l'implosion. J'avais la haine contre lui au point que je sens des larmes de rage qui tentent de s'extirper de mes yeux. Et merde Rilley, restes forte. 

Des pas résonnent dans la salle d'eau et se rapproche de moi. J'ai pas envie de l'affronter. J'ai simplement envie de hurler et de le détester pour m'avoir humilier une fois de plus devant tout le monde. Les pas s'arrêtent mais je refuse d'me retourner car j'ai trop mal et ça s'voit dans mon regard, j'en suis sûre. 

Moi : " J'ai pas envie de t'voir Rick, casses toi ! " 

Je rage mais je reste dos à lui. Malgré ce que j'viens de lui dire il part pas et au contraire, il se rapproche. J'essuie du revers de ma main la larme qui avait finit par avoir raison de moi. J'me retourne, prête à entamer une seconde dispute avec mon frère, cependant, c'est Daryl qui se trouve en face de moi. 

Il plante son regard dans le mien et me tends les fringues que je m'étais préparé. Quelle conne, je les avais oubliés sur la table de la salle commune. Je les prends s'en lâcher son regard. Malgré tout ce qui s'est passé entre nous, je ressens le besoin vital de réconfort. Ouais je sais ce que vous vous dites, mais j'y peux rien, j'en ai envie, j'en ai besoin. J'aurais envie de vous dire que c'est pas mon genre de me jeter dans les bras d'un homme, mais pour rester honnête, ben si. C'est bien ce que je faisais avant cette putain de fin du monde. Je sombrais tous les jours un peu plus... 


PDV DARYL

J'me doute qu'elle voulait pas voir Rick. J'étais plongé dans ses prunelles vertes. J'y voyais que de la haine et de la tristesse. J'avais facilement deviné qu'elle s'en était tiré de justesse et tout comme Rilley, je comprenais pas pourquoi Rick lui en voulait à ce point. Sans elle, on serait tous morts, c'était évident. Je lui tends ses fringues, elle les prends sans pour autant quitter mon regard. J'vois son regard changé, cependant, la lueur de rage y est encore. Elle jette les fringues que je lui ai donné au sol et sans que j'ai le temps de comprendre, Rilley est contre moi. 

Elle m'embrasse à pleine bouche. Sa langue force le passage de mes lèvres avant de venir danser avec la mienne. Ses mains agrippe mes cheveux et les tire en arrière. Je sens toute la colère que Rilley est en train de déverser dans ce baiser. J'sais pas si c'est saint, mais en tout cas ça me fait de l'effet. Elle continue de m'embrasser fougueusement tout en me poussant dans une douche. Elle se détache de moi quelques secondes. Sa poitrine se soulève de plus en plus vite. Elle enlève son haut et d'une main me pousse contre la paroi de la douche qui se trouve juste derrière moi. Elle m'embrasse de nouveau et encore plus violemment. Je passe ma main dans ses cheveux pour tenter de l'apaiser, mais j'ai pas l'impression que ça marche au contraire même. Comme si elle ne voulait pas de tendresse. J'arrive pas à tout rassembler dans ma tête, car au fond je sais très bien que je suis censé couper ce moment car elle est pas dans son état normal, mais j'y arrive pas. 

Elle plaque encore plus son corps contre le mien. Evidemment, j'vais pas mentir, ça me fait immédiatement de l'effet et elle le sait. Elle frotte légèrement son bassin contre le mien tout en me mordant la lèvre. Je tente une seconde fois de lui faire reprendre la raison. 

Moi : " Rilley... On devrait pas." Je dis dans un murmure tout en me détachant de son baiser.

Pour seule réponse elle me sourit, allume l'eau et déboutonne ma chemise. Merde, je sais pas mais là j'arrive pas à stopper le truc. Ben si je sais pourquoi en fait, tout simplement parce que j'en ai terriblement envie. Avant qu'elle ne reprenne le contrôle, j'inverse les rôles. Je la plaque à son tour contre la douche. 

Elle finit par enlever ma chemise et la laisse glisser sur le sol à présent mouillé de la douche. Je fais pareil en dégrafant son soutif, me laissant apparaître sa poitrine généreuse. Tout les tatouages qui l'entourait ne la rendait qu'encore plus désireuse. Putain oui, c'était une putain de belle femme, fallait bien l'admettre. Elle se jette de nouveau sur mes lèvres. Nos langues reprennent alors une danse endiablée. Je sens sa main se poser sur mon entre jambe bien réveillé. Elle la caresse de haut en bas, me laissant échapper un grognement de plaisir. Putain, qu'est ce que j'avais envie d'elle. 


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Je déboutonne son pantalon et laisse tomber sur ces chevilles. Elle approfondie le baiser et fait pareil avec mon pantalon. On s'en débarrasse avant d'enlever les derniers morceaux de tissu qui nous recouvre. Je prends quelques secondes pou l'admirer. Elle est magnifique. Même les cicatrices qui ornent son corps sont en parfaites osmose avec elle. Ca lui va bien, c'est elle quoi. 

Elle s'agrippe à moi, me mord la lèvre afin de me faire comprendre son désir. Elle se colle contre la douche, m'attrape par la taille tout en continuant de me fixer. J'arrive à lire beaucoup de choses dans son regard, et l'envie y est dominante. Je sens qu'elle me désire presque autant que moi. Je me colle à elle avant qu'elle enlace ses jambes autour de ma taille tout en mettant ses mains autour de mon cou. J'entre en elle, et là, elle comme moi, ne contrôlons plus rien... 

Je fais des mouvements de va et vient assez lent, mais Rilley m'agrippe les cheveux et me supplie d'accélérer. Je la trouve magnifique. Elle est belle, les cheveux ébouriffés et à moitié mouillé. L'eau chaude qui coule sur nous ne fait que nous exciter encore plus. Je lui obéis et accélère la cadence. Elle gémit de plaisir dans mon oreille et ça me pousse encore plus près du point de non retour, mais je veux l'entendre jouir avant. Ses jambes se serrent encore plus contre moi, je la sens atteindre l'orgasme. Je ralentis légèrement, j'adore quand elle me supplie. Elle lâche un grognement de mécontentement. 

Rilley : " Daryl..." Murmure t-elle en me mordillant le lobe de l'oreille. 

J'aime l'entendre prononcer mon nom, surtout avec autant de douceur. Je la fais pas mariner très longtemps et je reprends mes mouvements plus ferme et plus rapide. Je gémis de plaisir. Je sens ses mains se balader sur mes bras, quand soudain elle plante ses ongles dedans tout en atteignant l'orgasme. Elle se lâche complètement, l'entendre crier comme ça me rend dingue. Je me laisse aller aussi, et presque ensemble on attend le point de non retour. On reste collés l'un à l'autre à essayer de reprendre notre souffle. J'arrive pas à me détacher d'elle tellement je suis bien, mais je sens que Rilley elle s'impatiente. Je ne sais pas pourquoi mais j'ai l'étrange sensation que ce moment n'était qu'une douce illusion... 


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