Chapitre 80 : Je veux

1.1K 67 0
                                    

Bonjour à tous

Sans plus attendre voici la suite

Attention présence de Lemon... 

Bonne lecture 



PDV RILLEY : 

Visiblement la mort de Zach avait laissé Beth assez indifférente. Enfin, c'est du moins c'est ce qu'on m'avait rapporté, mais je savais pertinemment ce que ressentait Beth. On ne pouvait pas la blâmer de ne pas pleurer sa mort. Malheureusement, on commençait à s'habituer de perdre des gens. Elle avait remit son compteur à zéro, car depuis hier, nous étions a 30 jours sans accidents, enfin sans morts quoi... Mais c'était finit. 

Je pouvais pas m'empêcher de me sentir coupable, mais je prenais mon sourire de façade et j'imitais Beth. Je faisais comme si ça m'atteignait pas. J'avais dormi plus de 12 heures d'affilées avant de me réveiller. Quand j'avais ouvert les yeux, j'étais tombé nez à nez avec Daryl. Il avait veillé sur moi toute la nuit et avait finit par délaisser la chaise pour s'endormir contre moi. Enfin sa tête, le pauvre avait le reste du corps agenouillé sur le sol dur et froid de la cellule. A cette image je ne pouvais retenir un petit sourire. J'me sentais touché qu'il soit resté ainsi près de moi. Malheureusement, j'avais rapidement perdu mon sourire, car la scène dans les bois après la mort de Zach m'était revenu en pleine gueule. Je me lève discrètement, puis même s'il se réveille, j'vois pas ce que je trouverais à lui dire. Ces paroles ne cessaient de tourner en boucle dans ma tête comme un mauvais film. 

J'étais dehors à fumer ma première clope de la journée alors qu'il était déjà pas loin de 17h00. J'avais fais une sacré nuit, pensais-je tout en souriant. Mais je me sentais beaucoup mieux. Je pensais pas que ma blessure se serait de nouveau ouverte. Je revois la scène en boucle dans ma tête et comme si je pouvais revenir en arrière je réfléchissais à comment éviter la mort de Zach, alors que c'était trop tard. A présent je ne pouvais plus rien pour lui, c'était finit. Un pauvre ado de 18 ans dévoré vivant par ces bouffeurs de chair. Je tire une dernière taf sur ma clope avant de jeter mon mégot au sol en le faisant valser entre mon pouce et mon index. Je penche la tête en arrière et me délecte des derniers rayons du soleil qui flotte sur ma peau. Je me sens tellement vivante en cet instant. Même si ça avait mal tourné, je savais que le ravitaillement m'avait fait du bien, enfin j'veux dire mentalement. Et physiquement aussi d'ailleurs. J'avais de légères courbatures au niveau des jambes, mais m'en moquais. L'exercice physique, y avait rien de mieux pour se sentir vivant. 

Carole : " De retour parmi nous ! " S'exclame t-elle joyeusement. 

Carole vient s'installer à mes cotés et tout comme moi elle s'assit sur la table en bois sur laquelle j'étais posé depuis maintenant une bonne demi-heure. Elle inspire un grand coup et pose un regard sur moi. Comme à son habitude elle sourit, ce qui semble contagieux car je l'imite sans pouvoir me retenir. 

Moi : " Il fallait bien que je sorte de ma sieste un jour." Répondis-je en reportant mon attention sur les grilles en face de nous. 

Les rôdeurs s'entassaient de plus en plus depuis quelques temps. Rick était d'ailleurs inquiet, mais le conseil avait finit par se décider à renforcer les grilles. Si j'avais bien suivis, c'était leur mission de demain. Je ne savais pas encore qui s'en occuperait, mais étant donné que j'étais de nouveau opérationnel, je comptais bien y participer. Je voyais d'ici la tête de Hershel en train de me dire qu'il me faut absolument du repos, peut-être qu'il m'en faut pour mon physique, mais certainement pas pour mon mental. 

Carole : " On s'est tous inquiété. Enfin surtout un en particulier." Me dit-elle en souriant encore plus. 

Elle me fait un clin d'oeil avant de me mettre un léger coup de coude dans les cotes. Oui je savais qu'elle parlait de Daryl, mais malheureusement pour moi nous n'avions pas parlé depuis que je m'étais réveillé. Il m'en voulait terriblement de ce qui s'était passé. Je m'étais pas rendu compte sur le moment du danger que je prenais en voulant aider Zach. Moi tout ce que j'avais vu en cet instant, c'était un pauvre gamin se faire dévorer vivant. Je voulais juste l'aider, au moins pour abréger ces souffrances. Je me sentais terriblement coupable de la tournure que ça avait prit. D'ailleurs depuis qu'on était rentré, Bob aussi était distant et complètement chamboulé. J'ignorais encore ce qui c'était passé pour que ce rayon s'effondre, car après tout, il n'était pas tombé tout seul quand même ? Je secoue la tête pour revenir à la réalité. J'avais autre chose à faire que de me torturer l'esprit avec tout ça. 

All about usOù les histoires vivent. Découvrez maintenant