Chapitre 68 : Sweet Dreams

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PDV DARYL :

J'étais à genoux devant le corps maintenant sans vie de mon frère. Je hurle mes tripes. Je cherche pas à retenir les larmes. Sur le chemin j'avais finis par croiser Michonne. Merle avait finalement décidé de ne pas la livrer et d'affronter lui-même le Gouverneur. Ca ressemblait pas à mon frère de faire ça. Et même si au fond j'étais soulagé qu'il ne l'est pas fait, j'pouvais pas m'empêcher de lui en vouloir. Cette fois-ci il venait de m'adonner une bonne fois pour toute. 


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En arrivant, mon frère était devenu un bouffeur de chair et je m'étais littéralement défoulé sur lui en lui envoyant plusieurs coups de couteau dans le corps, sachant pertinemment que ça ne le tuerais pas. Mais j'avais ressentis le besoin de hurler ma rage contre lui. J'sais pas si vraiment ça m'avait fait besoin, mais sur l'instant j'pouvais pas faire autrement. 

Donc me voilà devant lui à pleurer toutes les larmes de mon corps pour un frère qui finalement n'a jamais été et ne serait jamais présent à mes cotés pour me soutenir. Je le détestais d'avoir fais ça dans mon dos. Il aurait au moins pu m'en parler, mais non, comme d'habitude, Merle était resté fidèle à lui-même... 

Moi : " Ben voilà c'que ça t'a apporté ! " Hurlais-je en me relevant. "Comment tu peux encore m'abandonner ! Sale enfoiré !" 

Les larmes continuaient de couler le long de mes joues. D'un revers de main je les essuies. Je sens toute la haine qui se déverse dans mes veines, mais il faut que je retourne à la prison et il est hors de question que les autres me voient ainsi. J'suis un putain de Dixon, j'montre pas mes faiblesses. Je savais que j'arriverais à m'en sortir sans Merle, de toute façon, j'avais pas le choix. Il avait décidé de se sacrifier pour Michonne, alors qu'il en soit ainsi, mais moi j'continue d'avancer, la tête haute. 

Je reprends ma bécane, enfin, celle de Merle... Je grimpe dessus tout en lançant un dernier regard sur le corps sans vie de mon frère, meurtri par les coups de couteau. Non je ne voulais pas le ramener et l'enterrer... A quoi bon ? Puis j'avais honte de l'état de son corps. On me poserait sans doute tout un tas de questions, puis de toute manière, Merle en aurait rien eut à foutre. 

Michonne était rentré depuis un moment. Les autres semblaient m'attendre impatiemment. A la tête que je faisais, et au vue de l'absence de Merle, personne n'osa me poser de questions. Vaut mieux, car j'suis pas vraiment d'humeur là ! 

Glenn et Maggie annoncent qu'ils vont monter la garde dans le mirador. Carole s'approche lentement de moi et m'enlace. Habituellement je repousse les gens, mais elle, c'était différent. Elle représentait la figure maternelle que je n'avais jamais eus. Tout comme Rilley, Carole faisait partie des rares personnes à pouvoir s'approcher de moi. D'ailleurs, en pensant à la jeune femme, je ne la vois nul-part. Je devais lui annoncer la mort de Merle. J'appréhendais énormément car je savais qu'ils étaient assez proche, du moins, comme on peut l'être avec Merle. Je me détache de son étreinte et plisse les yeux tout en la cherchant. Carole se racle la gorge, m'attrape la main et m'emmène un peu plus loin. 

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