The legend of Zelda: age of school

Chapitre 5

Le chef cuisinier ayant prit pitié pour nous, décida de nous exonérer de vaisselle. Nous avions enfin pu prendre place à une table pour se délecter de notre repas.
Link dévorait littéralement tout ce qui se trouvait dans son assiette. On pouvait en dire tout autant de moi, à nous regarder, on aurait pu croire qu'il s'agissait d'un énième défi entre lui et moi, à qui finirait le plus vite son assiette. Une fois cette dernière vide, je poussai un soupir de satisfaction.

« - Alors ça va mieux ? Demandai-je à Link en faisant référence aux gargouillements que son ventre avait poussés quelques heures auparavant.
- Beaucoup mieux oui, me répondit ce dernier en s'étirant le long de sa chaise.
- On ferait mieux de se dépêcher, l'entraînement reprend tôt cet après-midi. »

Link opina du chef, se leva et prit la direction de la sortie. Nous marchâmes côte à côte jusqu'au moment où nos chemins se séparèrent lorsque nous prenions la direction de nos chambres. Le trajet était court, et il s'était déroulé dans le plus grand des silences.

« - À plus tard Raf, me salua Link. »

Pour toute réponse, je lui lançai un clin d'œil accompagné d'un léger sourire.

En arrivant devant ma chambre, je vis Léna et Marine assises par terre, adossées contre le mur. Elles semblaient à deux doigts de s'endormir. Cependant, Léna sursauta en entendant mes pas se diriger vers la porte de ma chambre.

« - Tu as pu manger ? Ça va ? Me demanda mon amie.
- Oui, nous avons mangé après le service. »

Léna semblait rassurée, je voyais bien qu'il était compliqué pour elle de me savoir punie. Elle s'inquiétait toujours beaucoup pour moi, elle occupait une grande place dans ma vie.

« - Je ne veux pas vous interrompre les filles, mais l'entraînement débute dans moins de 30 minutes, il serait peut-être préférable de se préparer avant d'y aller. D'autant plus que le Général sera présent à l'entraînement, nous fit remarquer Marine. »

Rien que le faite d'évoquer le Général me mis des frissons dans le dos. Son commentaire de tout à l'heure m'avait pour le peu déstabilisé. J'aurais voulu en parler à mes amies mais le temps n'était plus aux bavardages.