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Salva avait passé la journée à faire différentes recherches. Finalement, elle avait découvert d'où elle provenait. Ou du moins, d'où provenait les oiseaux tonnerres. Au début, elle avait interprété les paroles de Dumbledore comme la concernant. Mais songeant que c'était surement le premier endroit où le mage noir la chercherait, elle songea ensuite à son malédictus. Il semblait normal et logique qu'une jeune fille en colère contre elle-même n'irait pas à l'endroit où sa malédiction fut créée. Du moins le pensait-elle ainsi, car elle ne savait pas exactement comment cette malédiction avait été créée. Elle espérait alors vivement qu'on ne la rechercherait pas à cet endroit avant un très long moment.

Le lendemain arriva bien vite, et bien décidée à s'entraîner, elle retrouva Charlie et Oliver sur le terrain. Le jeune Weasley la salua avant de commencer sa leçon. Ses deux élèves étaient particulièrement attentifs, ce qui le déstabilisa au début, n'étant pas habitué à tant d'attention, même lors d'entrainements de Quidditch. Il s'y fit rapidement et commença par leur enseigner le sortilège du Patronus. Cela prit plusieurs heures. Salva n'y arrivait pas. Cela la frustra. Elle sut au fond d'elle pourquoi et la persévérance de Charlie ne servirait à rien. Elle attendit donc qu'Oliver réussisse avant de capituler. Le jeune roux ne voulut pas qu'elle abandonne mais elle l'assura qu'elle s'entrainerait de son côté. Elle voulait en apprendre plus et vite.

Les deux amis apprirent ainsi à désarmer plus facilement leur adversaire, à créer un bouclier de protection puissant et à esquiver les sorts. Au bout de deux heures, les capacités avaient augmenté. Salva mémorisa rapidement tous les sorts mais manquaient encore de pratique. Oliver, en revanche, avait un certain talent pour manier à sa manière les sorts. Et, même si Charlie restait le plus fort, il était parvenu à se protéger correctement des coups de baguettes de son ami.

- Je crois que c'est bon pour le moment, finit par dire Charlie. Les cours vont commencer et je ne voudrais pas devoir expliquer à madame Bibine ce qu'on fait là.

- Merci, Charlie !

- Vous me direz pourquoi vous vouliez ce cours, n'est-ce-pas ?

- Quand il le faudra, répondit Oliver.

Cette réponse intrigua le capitaine mais il s'en contenta. Il avait confiance en son ami. Il les salua alors, prit ses livres de cours et recula.

Salva regarda Charlie s'éloigner et soupira. Elle était épuisée. Il fallait qu'elle reprenne son souffle. En se retournant, elle croisa le regard d'Oliver. Lui aussi s'était donné, mais il ne semblait pas fatigué. Il semblait même déterminé. Elle n'allait pas y échapper. Il avait assez attendu. Elle le faisait bien trop languir. Elle devina comme cela devait être lassant.

- Je dois partir.

Ses mots prononcés, Oliver ne sembla pas les comprendre au premier abord. Il fronça des sourcils en se rapprochant d'elle. Comme il semblait attendre plus, elle s'expliqua.

- Il ne faut pas qu'Il me trouve. Mon ancienne directrice est venue me prévenir. S'Il m'attrape alors que je viendrais juste de me transformer, Il pourra faire ce qu'Il veut de moi.

- Je l'empêcherai, refusa Oliver.

- Oliver...

- Non, Salva, écoute moi.

Le ton sérieux et surtout brisé d'Oliver la rendit muette. Le brun lui avait pris la main et la regarda dans les yeux.

- Je te protégerai. Tu as bien vu, je suis doué en sortilèges de défense.

Salva serra sa main dans la sienne.

- Il est bien trop fort. Je sais à quel point tu peux l'être, mais face à Lui, nul ne le peut.

Oliver baissa son regard un instant avant de faire un pas de plus vers elle et de la regarder à nouveau. Salva sentit sa gorge se nouer et les larmes lui monter aux yeux. Elle lutta contre elle-même pour ne rien en laisser paraître.

- Tu vas m'oublier...murmura Oliver comme si ses paroles allaient prendre vie rien qu'en les prononçant.

Salva refusa d'y penser. Elle agita la tête par la négative.

- Tu vas partir et tu vas m'oublier.

- Non...

La jeune fille se racla la voix et releva ses yeux vers lui.

- Je ne pourrai jamais t'oublier, Oliver Wood. D'une manière ou d'une autre, je me souviendrai toujours de toi.

Elle en était convaincue. Son assurance eut l'air de consoler un minimum le jeune lion. Ce dernier posa sa main sur sa joue et ce contact provoqua une chaleur en elle. Ils restèrent quelques secondes à se regarder dans les yeux, leur regard déviant chacun vers ce qu'ils désiraient le plus pour le moment. Cela ne dura qu'un millième de secondes, mais cela paru une éternité. Finalement, Oliver brisa la distance qui les séparait et posa ses lèvres sur les siennes. Salva sentit comme un tourbillon d'émotions la submerger alors même qu'une larme s'échappait de son œil. Le baiser était aussi doux qu'il était intense. Cette proximité, cette intimité avec le jeune sorcier lui fit découvrir quelque chose qu'elle n'avait jamais ressenti auparavant : la sécurité. Elle se sentait en sécurité avec lui, et pourtant, elle devrait le quitter. Se séparer de lui serait la chose la plus dure qu'elle devrait faire. Car, à peine se séparèrent-ils déjà du baiser, qu'elle sentit un vide en elle. Oliver essuya de son pouce la larme qui avait coulé sur sa joue.

- Tu ne m'as jamais dit ton nom de famille...

- C'est parce que je n'en ai pas, répondit-elle honnêtement.

- Que penses-tu de Wood ?

- C'est le tiens ça, sourit-elle amusée par sa suggestion.

- Et alors ? Je t'aurai épousé si...

Oliver ne finit pas sa phrase. Mais elle comprit parfaitement, et au lieu d'en être triste, elle sourit faiblement et se blottit dans ses bras. Elle avait encore tant à faire. Mais en cet instant, elle ne voulait que profiter de lui.

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Ah oui, il est court ce chapitre. J'aurai pu continuer, mais je ne voulais pas briser ce moment si adorable.

Il était temps diraient certains O:-) Je suis d'humeur à faire plaisir. Pour ceux qui lisent également ma fiction sur Pirates des Caraïbes, une surprise vous y attendant dans le dernier chapitre, publié hier ;)

SalvaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant