Jour 18 : shibari

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- Tu es sûr de savoir ce que tu fais ?, Demanda Taekwoon incertain.

- Mais oui, fais-moi confiance ! J'ai regardé des tutos sur Youtube !

- C'est bien ce qui m'inquiète..., Chuchota Taekwoon en observant avec circonspection Wonshik.

Taekwoon était assis en tailleur sur le lit pendant que Wonshik, agenouillé au sol était en train d'exposer l'ensemble de cordes en fibres végétales multicolores.

Wonshik s'était mis dans l'idée de faire du shibari.

Et lui avait accepté.

Peut-être qu'il aurait dû y réfléchir plus ?

Ou payer des cours à Wonshik pour être sûr de ne pas finir couper en deux.

- Voilà ! Tout est prêt !, S'exclama finalement Wonshik en se redressant sur ses jambes et admirant son oeuvre, les mains sur les hanches.

- Quelle prouesse..., Railla Taekwoon.

- Tu ne peux pas me faire confiance un peu ?

- Ah mais je te fais confiance... Pour foirer ce que tu fais.

Wonshik fit la moue et se pencha pour ramasser une corde, rouge. Il intima l'ordre à Taekwoon de se rapprocher, ce que ce dernier fit tout en soupirant. Le plus vieux retira le t-shirt ample qu'il portait jusqu'à présent pour se retrouver dans le plus simple appareil. Le cadet émit un bruit appréciateur avant de venir passer la corde dans le dos de son amant, soufflant dans sa nuque.

Et en moins de temps qu'il ne l'aurait cru, Taekwoon se retrouva paré d'un ensemble de cordes et de noeuds auquels il ne comprenait rien.

Si ! Une chose !

Dès qu'il respirait, les cordes se serraient et le faisait trembler d'expectative.

Il avait peut-être mal jugé la nouvelle lubie de son petit-ami.

Mais il ne l'avouerait pas à haute voix, soyez-en sûr.

Quand Wonshik se recula finalement d'un pas pour admirer son oeuvre, Taekwoon décida de tester les cordes en bougeant. Il y avait des cordes traversant son torse, comprimant ses tétons, marquant sa taille. D'autres composaient une sorte de harnais au niveau de son bassin, quadrillant sa peau blanche. Quand Taekwoon bougea les hanches, balançant son poids sur l'autre pied, il haleta : une corde qui passait non loin de sa virilité s'était tendu, entraînant tout un tas de réactions qui le firent prendre conscience du capital plaisir de tout ça.

Mais il n'appréciait pas le regard de Wonshik sur sa personne, légèrement moqueur. Le plus jeune diminua la distance les séparant et posa ses mains sur les hanches de son petit-ami qui s'appuya naturellement contre son torse.

- Tu penses toujours que c'est de la bêtise ?

- Je dois avouer qu'il y a peut-être un petit potentiel à ton barda.

Wonshik souffla du nez et vint promener ce dernier le long de la nuque de Taekwoon, embrassant tout juste sa peau pendant qu'une de ses mains remontaient le long de sa colonne, semant derrière elle des frissons. Wonshik vint mordre la peau élastique au moment où il tira sur une corde, Taekwoon ne savait laquelle. Toit ce qu'il savait c'est que celle-ci enclencha un ensemble de réactions en chaine de cordes qui serrèrent la peau tendre et expulsaient l'air contenu dans ses poumons. Taekwoon s'accrocha aux épaules de son amant.

- Et maintenant ?

- Okay, tu as gagné...

Wonshik sourit contre ses lèvres avant de les embrasser avec tendresse. Puis il les bascula sur le lit.

- Laisse-moi te montrer à quel point tu vas aimé ça...

- Je suis impatient de voir ça...

Wonshik sortit deux autres cordes de son chapeau. À l'aide de la première il noua les poignets de Taekwoon devant lui, bien serrés, les cordes remontant jusqu'à ses coudes. Il vint retourner Taekwoon pour que ce dernier soit à quatre pattes sous lui, en appui sur ses coudes. Avec la deuxième corde, il relia les cordes de ses bras à une sorte d'anneau en corde dans son dos, forçant le plus vieux à s'écrouler, les bras tendus vers l'arrière, le bassin relevé. Taekwoon respira plus vite.

- Si tu as mal, tu me le dis ?!

- Oui, je te le promets.

- Bien...

Wonshik entama des caresses sur l'ensemble du corps de Taekwoon, tirant par moment un peu sur les noeuds pour rendre fou Taekwoon qui trembalit d'impatience. Wonshik attrapa ce qu'il lui fallait pour préparer son amant et s'activa. Lui aussi commençait de trembler d'impatience. Puis quand il sentit prêt son compagnon, il le pénétra. Taekwoon geignit et tira sur ses bras mais cela eut pour effet de resserrer le carcan de corde, il glapit.

- Shh... Je n'ai même pas encore bougé.

- Bah dépêche-toi, j'ai l'impression de brûler de l'intérieur !

- C'est douloureux ?

- Non ! C'est juste putain d'excitant et si tu ne bouges pas immédiatement, je me démerdes pour me satisfaire !, Jura Taekwoon.

Wonshik rigola, il aimait quand Taekwoon perdait le contrôle de lui-même. Mais il répondit toutefois à la demande de son amant. Enroulant son poing dans le noeud central de corde, là où toutes cordes se rejoignaient, il tira en même temps qu'il asséna son premier coup de rein. Taekwoon grogna de contentement, la bpuche grande ouverte et de la bave au coin des lèvres.

Taekwoon était au paradis.

Et il en fut de même pour les prochaines pénétrations.

Plus Wonshik le pillonait, plus les cordes se resserraient jusqu'à ce que Taekwoon commence de ne plus sentir ses membres. Il en avisa Wonshik qui relâcha la pression et se contenta d'asséner les derniers coups pour faire venir son amant. Celui-ci se resserra comme un carcan sur l'érection de Wonshik qui vint à son tour.

Il lui fallut beaucoup de contrôle pour ne pas s'écrouler sur Taekwoon qui tremblait violemment. Wonshik se retira avec prudence et entreprit de libérer Taekwoon de sa prison de cordes. Quand la dernière corde toucba finalement le sol, Taekwoon s'écroula sur les draps, couvert de sueur, la respiration rapide et la peau zébrée de marques rouges. Wonshik se glissa à ses côtés et frôla du boit des doigts chacune des marques. Taekwoon tremblait, haletait, gémissait et bien vite, une nouvelle érection grandit entre ses jambes. Wonshik sourit.

Il était rassuré : Taekwoon avait apprécié l'expérience.

Il vint l'embrasser avec vigueur, Taekwoon se fondant dans son étreinte. Et pour la deuxieme fois de la soirée, il lui fit l'amour jusqu'au levée du jour où les marques commencèrent tout juste de s'atténuer.

KINKTOBER 2020Où les histoires vivent. Découvrez maintenant