- Shi Fu Mi ! S'exclamèrent-ils comme un seul homme.
- Merde !, S'écria l'un d'eux en se prenant la tête.
- Amène ton cul, mon amour !
- Non..., Geignit le deuxième homme.
- Tu as perdu, assume maintenant.
Le perdant fit la moue en croisant les bras sur son torse, se laissant aller contre le dossier de sa chaise.
- Pourquoi moi ?
- Parce que tu es nul au Shifumi ?
- Grr.
- Je te promets d'être gentil.
- Tu promets ?
- Promis sur ce qui m'est le plus cher.
- C'est-à-dire ?
- Toi !
- ...
- Quoi ?
- En plus de devoir avoir des œufs vibrants dans le cul, je dois reposer ma confiance sur ta promesse ?
- Euh... Bah oui ?
- Je suis baisé...
- Mais non... Pas encore.
- QUOI ?!!
- Rien., Rigola le gagnant du petit jeu. Allez, dépêche-toi, plus vite on commencera plus vite tu seras tranquille.
Les deux hommes se levèrent et se rendirent dans la chambre. Le gagnant du jeu se saisit des œufs vibrants : rose bonbon, ainsi que du tube de lubrifiant se trouvant dans la table de chevet. Le perdant s'installa sur le bord du lit après avoir retiré son pantalon et son caleçon. Il se mit à genoux, le cul tendu en direction de son petit-ami qui, avec un peu de lube sur les doigts caressa son anneau de chair.
- Prêt ?
- Si je dis non, ça change quelque chose ?
- Tu sais bien que non.
- Alors dépêche-toi, il pèle le cul à l'air !
- Espèce de bougon.
- A qui la faute ?!! Aïe !!!, Cria-t-il quand son compagnon lui asséna une claque sur la fesse.
Le gagnant était doux, prudemment il glissa le premier œuf, qu'il poussa avec ses doigts jusqu'au fond avant d'insérer le deuxième. Le perdant haletait, les œufs n'étaient même pas en marche qu'il tremblait déjà : ça allait être l'enfer. Quand les doigts de son amant quittèrent son antre, il trembla de la tête aux pieds.
Comment il allait faire pour se redresser ?
Comment allait-il pouvoir tenir la position debout ?
- Qu'est-ce que t'attends ?, Ricana son compagnon. Tu ne vas pas rester comme ça tout le temps ?
- C'est une offre très tentante actuellement.
- Idiot.
Le gagnant le fit se redresser de force, lui arracha des gémissements pitoyables de chiot. Le perdant se rhabilla et marcha en direction du salon. Il avait une démarche horripilante s'il en croyait les ricanements affreux de son petit-ami. Cela le vexa. Il accéléra en direction de la cuisine mais ses pas se firent couper quand une sensation inconnu, comme un coup de jus qui remontait le long de sa colonne vertébrale et fit céder ses genoux. Il s'accrocha au bar qu'il avait atteint et une de ses mains étaient venus se poser sur son fessier. Il tourna le regard vers le gagnant qui agita, tout fier, le boitier de contrôle. Il se retint à grand peine de l'insulter. Malgré les vibrations, il se redressa, prit ce qu'il venait chercher et fuit en direction de son bureau.
La journée fut longue, entrecoupé par ses halètements voire ses cris quand, sorti de nulle part, les œufs se mettaient à vibrer dans son corps. Il allait devenir fou. Son érection était tellement tendue que le moindre frottement le mettait au supplice. Mais le pire était sûrement les rires fiers et joyeux de son compagnon depuis les diverses pièces de l'appartement.
Il se vengera.
Le soir venu, il comptait les minutes jusqu'à sa délivrance. Il avait passé la journée à fomenter sa revanche. Et il avait trouvé le plan parfait.
20 heures. C'était le moment.
Comme il s'y attendait, son compagnon était installé devant la télévision, le boitier abandonné près de la télécommande. Le perdant alla préparer une petite assiette de mets qu'il utilisa comme subterfuge pour se saisir du boitier sans que son compagnon ne comprenne la supercherie. Ce dernier le remercia d'ailleurs grandement.
Tellement facile.
Il attendit un peu que son amant soit de nouveau à fond dans son émission pour venir s'asseoir sur ses genoux, ses fesses bien posées sur son bas-ventre.
- Amour ! Tu caches la télévision !, Ronchonna-t-il.
Le perdant ne répondit rien mais, une main dans le dos, alluma les œufs. Il lui fallut toute sa maîtrise de lui-même pour ne pas se montrer impacté par le mouvement dans son corps. Et également toute sa dextérité pour retenir d'une main le gagnant qui s'était redressé en sentant lui-même les vibrations des œufs.
- Comment ???, Il chercha la télécommande et quand il comprit, ses yeux s'assombrirent : L'assiette !
- Tellement simple de te duper.
- Rends-moi ça !
- Hors de question. Il est 21h, le pari est fini. Par conséquent, maintenant c'est à c3lui qui maîtrise l'autre., Le perdant se pencha à son oreille et chuchota :
- L'heure de la vengeance a sonné.
Le gagnant eut le souffle plus lourd. Le perdant enclencha la vitesse maximum des œufs, abandonna le boîtier quelque part dans le canapé et prit appui sur ses épaules pour rouler des hanches. L'érection du gagnant, bien qu'emprisonné dans son pantalon était droit comme une barre et glissait avec facilité entre les deux montagnes de chair du perdant. Ce dernier vint appuyer son front contre celui de son amant et leurs lèvres se frôlaient alors qu'ils gémissaient ou grognaient au visage de l'autre.
- Je veux te prendre !
- Non, c'est punition. Je vais te rendre fou comme tu l'as fait tout le jour durant.
- Tu n'as pas l'air de t'en plaindre tant que ça...
- Fais-moi le dire., Le nargua-t-il en se penchant vers l'arrière, le bassin en avant, les œufs directement en contact avec l'érection prisonnière.
Le perdant vit son regard se voiler, sentit son corps se tendre, son bas devenir humide avant qu'il retombe dans le canapé. C'était sexy à souhait. Le perdant vint à son tour, souillant ses bas. Il retomba, affaiblie dans les bras du gagnant qui ne perdit pas de temps pour glisser sa main dans les bas et tirer sur la ficelle des œufs. Il les retira doucement, faisant tout de même glapir son amant. Il les jeta au loin au sol avant de serrer dans ses bras son compagnon éreinté.
- Tu me rends fou, Taekwoon...
Ledit Taekwoon ricana faiblement, fermant les yeux. Seul le bruit des vibrations des œufs brisait le silence. Même la télévision paraissait affreusement silencieuse.
🔞🔞🔞
😇😇😇
