Monster : Call them Monster // Tome 1 (En réécriture)

Chapitre 18 : 80 jours

NDA :Disclaimer pour les personnes sensible. J'ai décris une scène d'opération, je ne sais pas si c'est trop détail, mais je préfère avertir. Âme sensible, faite attention. Désolé pour le retard de ce chapitre, j'étais vraiment fatigué se matin. Bonne lecture !

Kyle avait réussi à ouvrir la porte. Carl est parti rapidement ce matin et avait oublié de verrouiller la porte. Ça ne lui ressemblait pas et Kyle trouvait ça étrange, mais il ne se posa pas plus de question. Il avait ouvert la porte et était sorti dans le corridor où il n'y avait personne, étant donné que tout le monde était à l'extérieur, probablement pour une future attaque.. Il était tout de même rentré de nouveau dans la pièce sans vouloir partir. Ça serais idiot étant donné qu'il à volontairement accepté de suivre Carl. En plus, il avait trouvé un pistolet, son pistolet, sur le bureau pour lui... Accompagné d'une lettre avec très peu de mots.

Je te le redonne. T'en sers pas à moins d'y être obligé.

Court mais efficace. De toute façon, Carl voudrait qu'il se serve de l'arme contre qui ? Il est coincé dans ses quartiers tous les jours sans exception. Contre le gars bête qui lui amène de la bouffe ? Kyle n'a aucune raison de le faire, et ça le mettrait dans de sérieux ennuis en plus. Mais plus il regardait ce qui se passait, plus il se disait que tout était peut-être fait exprès par le chef. Un pistolet avec chargeur plein, la porte non verrouillée et personne dans le corridor. Carl voulait peut-être voir comment se débrouillent Kyle s'il se faisait attaquer. Les craintes de l'ex soldat fut confirmé quand il entendit des voix.

Anderson se colla contre la porte, son fusil en main, pour écouter ce qu'il se passait. Il entendit des bribes de conversations, la porte étant épaisse et blindée. Kyle ne comprit pas vraiment de qui il s'agissait et de quoi il parlait. Chef, partir, tuer, soldat, prison, ces mots faisaient naître la peur au fond de Kyle. C'était des prisonniers qui s'étaient échappés et ils voulaient tuer Carl. C'est ce qu'en avait conclu l'ancien militaire. Lorsqu'il entendit des pas courir dans une direction, et marcher dans l'autre, il se sentait reconnaissant d'avoir une arme. Mais s' ils voulaient tuer Carl, Kyle ne pouvait pas les laisser partir.

Partant de la conclusion que le premier était loin puisqu'il était partit en courant, Anderson prit la décision d'aller dans l'autre direction pour attraper celui qui marchait. Parce que, qu'il soit des soldats ou non, il voulait la mort de son amant. Kyle s'assura que son arme était chargée avant d'ouvrir la porte sans bruit et de la refermer sans un bruit derrière lui. C'était risqué, oui. Il pouvait se faire prendre, oui. Mais il n'avait rien fait depuis 20 jours. L'adrénaline avait pris le dessus.

Kyle marcha un peu plus vite pour rattraper l'homme, tout en essayant de faire le moins de bruit possible. Il rattrapa facilement l'homme qui se retourna vers lui lorsque le plancher craque. Anderson se cacha rapidement dans une pièce vide et ouverte avant de repartir vers l'homme qui avait tourné le coin du corridor. Il se colla contre le mur avançant tranquillement vers le coin. il compta jusqu'à trois avant de se montrer, son arme pointée devant lui. Le soldat face à lui le désarma rapidement avant de plaquer Kyle contre le mur dans un cri de douleur provenant de ce dernier. Anderson prit une grande inspiration avant de baisser la tête en attrapant le bras de l'autre homme qui tenait toujours le couteau qu'il venait de lui planter dans les côtes.